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cyclo86
15 abonnés
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4,5
Publiée le 16 décembre 2013
Admirable film, sur l'amitié d'adolescentes, sur la déréliction de la société, alcoolisme et violence des hommes, on a l'impression que seules les femmes (beau portrait d'une grand-mère) pourront faire favorablement évoluer les choses. Très beau plan-séquence d'une danse d'Eka pendant le mariage. Très belle interprétation... Il passera sur Arte qui l'a co-produit. A revoir.
Voila une chronique sociale sur la Géorgie de 1992...... Une histoire d'amitié aussi entre deux sœurs de 14, 15 ans.... Elles se serrent les coudes car les temps sont difficiles... Le film décrit la Géorgie avec beaucoup de grâce, autant au niveau des personnages, que des décors..... Sans être forcément émouvant le réalisme du film accompagne le spectateur agréablement.... On notera de très beaux plans séquences: ( Les auto tamponneuses, la scène de danse du mariage absolument fascinante (comme dans la graine et le mulet) et la scène de la pluie).... Même si l'on sent un côté dramatique, le film est d'un ton plutôt léger et les deux jeunes filles sont pleines de fraicheur et de spontanéité.... D'un certain côté le film m'a fait penser au cinéma israélien, avec ici des personnages plus pauvres et un univers moins ensoleillé..... Reste un peinture sociale originale, sur un pays peu connu et dont le cinéma a beaucoup d'attrait et d'éloquence.....Je conseille....
C'est l'histoire de deux jeunes filles qui tentent de faire face à l'angoisse des adultes et à la cruauté au cours d'une période de tension national après l'effondrement de l'Union soviétique à Tbilissi
Situé à Tbilissi, la capitale de la Géorgie nouvellement indépendante en 1992, ce drame sur l adolescence est embourbé dans la confusion, la colère et la violence de la région. Il y a un air d'explosivité potentielle partout: dans les maisons, lesmagasins, les salles de classe.
Co-real Nana Ekvtimishvili (un Géorgienne pour qui cette histoire comporte des éléments autobiographiques) et Simon Gross se concentrent sur les répercussions de toute la tension nationale à Tbilissi.
Personnages principaux du film, Eka (Lika Babluani) et Natia (Mariam Bokeria) 14 ans meilleures amies, subissent l'angoisse des adultes et leur cruauté de leur mieux. elles savent qu'ellesfiniront par grandir. elles apprennent à se battre contre leur sort avec la rébellion et, dans une scène terrible, une affirmation audacieuse de l'esprit de la floraison d'Eka par une danse folklorique spontanée.
Pourtant, alors que "Eka et Natia, Chronique d'une jeunesse georgienne" est, dans une certaine mesure, un acte de mémoire, il y a une planéité à ce sujet. Le film reflète fidèlement l'engourdissement des filles, mais il est dépourvue de maintien de l'impact émotionnel.La douleur de Eka et Natia est étrangement distante. 2,5/5
Ce drame georgien poignant traduit bien la violence et le poids de la domination masculine dans ce pays en ruines. Le jeu des deux jeunes actrices et la mise en scène sont irréprochables.
Un film qui aurait pu être très bien et qui, in fine, ne l'est pas. Il y a une très belle scène lors du mariage d'une des 2 protagonistes, lorsque sa copine danse pendant 2 à 3 minutes. Malheureusement, le reste du film n'est pas à ce niveau.
Voilà un premier long métrage d'une grâce aérienne. Après la projection, les visages de ces jolis personnages restent en mémoire, les émotions aussi. Longtemps je me souviendrai de ces scènes de groupes miraculeuses, et particulièrement de celle du piano. Le cinéma à son zénith, sans effets inutiles, mais avec une ambition réelle, celle de nous émouvoir et même de nous émerveiller.
Très joli moment de cinéma où l'on s'attache aisément à ces deux jeunes filles dans une Géorgie abîmée et souffrante. Les deux jeunes comédiennes sont magnifiques et transpirent de grâce et de courage dans cette société violente, fataliste et parfois indifférente. La scène de danse au mariage est très belle et résume à la fois la force et la grande fragilité des personnages. A voir .
Portée par deux jeunes actrices impressionnantes de vérité, une chronique sensible et brutale de l’amitié de deux jeunes ado géorgiennes faisant face à la violence ordinaire d’un pays fraîchement indépendant.
Le duo de réalisateurs signent ensemble leur troisième projet qui repose sur les souvenirs d'enfance de la réalisatrices Nana Ekvtimishvili... On suit donc deux amies proches, adolescentes qui vivent dans un pays en reconstruction, en marge des tragédies politico-militaires auxquelles elles ne font pas attention. Eka et Natia se rêvent belles et rebelles mais elles restent victimes de leur société gangrénée. Sobre et sensible ça reste un bon petit film sans autre conséquence qu'une petite chronique, témoin d'une époque pas si lointaine.
En 1992, tout juste indépendante, la Géorgie est en guerre avec les provinces sécessionnistes de l'Abkhazie et de l'Ossétie du sud. A Tbilissi, les habitants manquent de tout, les queues s'étirent devant les boulangeries et des bandes d'adolescents font régner la terreur. Cette année là, Nana Ekvtimishvili, coréalisatrice et scénariste de Eka & Natia, avait 14 ans, l'âge de ses deux héroïnes. C'est la violence des rapports sociaux que montre le film, à l'école, dans la rue, et en famille. Etre une femme, qui plus est une jeune fille, à Tbilissi, c'est pratiquer avant tout l'art de la survie, en étant solidaires et insoumises. Eclairé par le directeur photo de Mungiu, le film parvient à ne pas sombrer dans la grisaille malgré les coups du sort (un père en prison, un meurtre, un rapt et un mariage forcé). Eka et Natia se défendent comme elles peuvent dans cette société à bout de souffle avec la force de leur amitié. Le ton est naturaliste, illuminé par quelques scènes joyeuses (la danse pendant la noce) qui font rimer résistance avec espérance. Sans esbroufe et avec une certaine humilité, cette chronique d'une jeunesse géorgienne est un premier film sensible et vibrant. Il représentera son pays aux prochains Oscars.
Eka et Natia raconte le chemin difficile à être jeune dans une Géorgie épuisée et violente. Grâce aux charmes de ces deux jeunes actrices, le film nous montre dans la justesse ce ton rebelle inévitable pour se faire sa place dans le pays. La coréalisatrice qui s’est remémorée ses propres souvenirs reste cependant trop sage à cause d’une mise en scène scolaire et perfectionniste. Il devient alors compliqué de s’identifier aux protagonistes. Eka et Natia, Chronique d’une jeunesse géorgienne reste néanmoins une bonne accroche pour s’attarder au sujet d’un pays détruit à cause d’un conflit trop récent avec la Russie. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je sors un peu déçu de ce film Géorgien, moins fort à mon avis qu' "une famille heureuse". Il y a des idées intéressantes avec cette relation entre deux jeunes filles qui part un peu dans toutes les directions. L'ambiance de cette époque post-Soviétique est malgré tout bien reproduite. Je ne suis jamais allé à Tbilissi mais on s'y croirait ! Sinon, petits moyens bien sûr, mais une caméra active et des images qui restent de qualité.
Un film qui nous plonge dans le quotidien de deux jeunes géorgiennes qui sont liées par une amitié fusionnelle. Ce film montre bien à quel point il est difficile pour les femmes de faire entendre leur voix, opprimées par les hommes et écrasées par le poids des traditions. Mais j'ai surtout aimé la sagesse et la maturité du personnage d'Eka, qui contraste avec la fougue et l'insolence de Natia. Un film prenant et dépaysant.