Sous la direction de Bernie Bonvoisin (Les Démons de Jésus, Les Grandes Bouches), le public le découvrit comme un véritable acteur de comédie. Un peu à la manière d'un Buster Keaton, il parvient à faire rire sans jamais se départir de son sérieux (ni de sa rage).
En 1999, Thierry Frémont a également tourné dans Nadia et les hippopotames de Dominique Cabréra.
" Je vois un peu mon personnage comme un capitaine Haddock en jupons, toujours en train de râler, tandis qu'elle est souriante en permanence, même et surtout quand elle lâche des vâcheries. "
L'action du film se déroulant au Brésil, il aurait été logique que le tournage s'y déroulât.
Mais les coûts de production, prohibitifs au Brésil, ont rendu se projet impossible.
Les paysages que l'on voit dans Le Fils du Français sont donc ceux du Vénézuéla et de l'Orénoque (fleuve à la frontière entre le Brésil et la Colombie).
Il la doit à un ami brésilien qu'il suivit alors que celui-ci rentrait chez lui pour les vacances. Gérard Lauzier avait l'intention de ne séjourner que trois mois là-bas. " J'y suis resté huit ans ", déclare-t-il, avant d'ajouter que " le Brésil, c'est ma jeunesse ".
"Quand on cherche un sujet, on fait un tour de ce qui vous est proche, de ce que l'on connaît le mieux, on s'accroche à la réalité comme à une bouée (...). La part de l'autobiographie de tout mon travail est donc facilement décelable. Mon père, ce héros raconte les rapports entre ma fille et moi. (...) Quant à P'tit Con... c'est moi, sinon, jamais je n'aurais osé appeler le personnage comme ça. Flaubert disait bien " Madame Bovary, c'est moi". On a l'identification que l'on peut ! "