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Ykarpathakis157
4 546 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 26 septembre 2020
La caméra portative est affreuse on a très vite le mal de mer. Mère et fils n'arrive pas à créer une ambiance et on ne sait même pas de quoi il s'agit. Cela pourrait concerner de nombreux sujets, les problèmes sociaux en Roumanie, la corruption en Roumanie, les mères des Balkans surprotectrices et ce qu'elles font à leurs enfants ou peut-être la lutte d'un tel enfant contre sa mère, le manque de responsabilité en la société, même sur les conditions des routes en Roumanie. Eh bien le film n'en choisit pas de sujet. Cela continue sans arrêt, sans obtenir un point, sans obtenir une direction, sans même qu'on comprenne la situation. Donc si vous aimez beaucoup de séquences d'une minute qui ne mènent nulle part, des films qui ne servent à rien et qui n'ont pas de direction ou un film qui ne peut même pas décider si un conducteur tuant un enfant a fait quelque chose de mal c'est tout ce dont vous avez besoin...
J'ai visionné ce film hier soir 5/4/2019 dans le cadre d'une association France-Roumanie et donc bien longtemps après sa sortie officielle. Je l'ai ressenti en temps que mère d'un grand fils adulte et qui pourtant reste toujours "mon petit" c'est-à-dire l'être que l'on essaiera de protéger de toutes les difficultés de l'existence jusqu'à la fin. Barbu est absolument coupable d'avoir tué le petit garçon, vitesse, mauvais comportement au volant, conduite sous emprise de drogue. Sa mère use de tous les ressorts possibles pour lui éviter la prison: corruption de fonctionnaires (qui marchent dans la combine!), du témoin et influence sur la famille de la victime. Barbu refuse toute aide venant de sa mère et de son père plutôt dans l'ombre. Il lui dit clairement qu'il n'a pas besoin d'elle dans ce face-à-face particulièrement bouleversant et qui m'a émue aux larmes ayant vécu cette scène moi-même. Les enfants se trompent vraiment quand ils pensent pouvoir faire SANS leurs parents. La poignée de mains entre Barbu et le père du petit garçon en est la preuve, il ne portera pas plainte, et Barbu pourra continuer sa vie grâce à sa Maman qu'il continuera à rejeter probablement.
Ouille ouille ouille que c'est laborieux ! Le thème du film me tentait beaucoup et je me suis lancé dans ce film roumain mais alors je vous préviens c'est interminable. Il n'y a pas grand dialogue, les scènes émouvantes se font attendre mais quand le film commence à devenir un peu intéressant, le mal est déjà fait et on s'est déjà trop ennuyé pour y voir un quelconque intérêt. Un vrai somnifère ! Un pur et dur ! A oublier...
Ours d’Or à la Berlinale 2013, Mère et fils aborde le point de vue de la famille du coupable, suite à la mort d’un enfant lors d’un accident de voiture. Le sujet est nouveau au cinéma et rend celui-ci difficile à voir et très poignant. Luminita Gheorghiu joue avec force et ténacité une mère bourgeoise et possessive, déchirée entre la relation difficile qu’elle entretient avec son fils et l’envie de le protéger à toux prix suite à l’évènement tragique qu’il a causé. A tout prix oui, car s’en suit tout un trafic de manipulation où l’influence et l’argent peut résoudre beaucoup. En effet, il faut se situer dans le contexte socio-économique de la Roumanie où les nouveaux-riches exercent un pouvoir vicieux. Calin Peter Netzer n’a pas choisit la facilité, bien au contraire et le résultat crée un choc. Mère et fils est un drame authentique, bouleversant et d’une forte intelligence. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un portrait au vitriol de la bourgeoisie roumaine, de son arrogance, de son cynisme. Les comédiens sont excellents et les relations pathologiques que la mère entretient avec son fils sont particulièrement bien vus. Les films qui atteignent une telle dimension de réalisme psychologique et social sont rares. Un coup de poing à l'estomac qui fait cruellement ressortir la médiocrité et la mièvrerie de bien des comédies à succès.
“Mère et fils” fait partie de ces films roumains qui commencent à se faire une réputation hors de leurs frontières, au point que ce dernier a été sélectionné pour représenter la Roumanie aux Oscars ; et ce même si cela a fait grincer des dents dans son pays, ces détracteurs arguant que le film ne présente pas une image très positive de la Roumanie. Il est vrai que ce dernier présente une Roumanie post-soviétique gangrenée par la corruption et où l’entregent permet aux riches et aux puissants de contourner les règles et les lois. Ici, cette réalité est montrée au travers d’un fait divers où un homme, avec l’aide des relations de ces parents, tente de faire échouer des poursuites judiciaires qui pourraient le mener en prison pour homicide suite à un accident ayant entraîné la mort d’un enfant. Mais, le film n’est pas qu’une critique sociologique de la Roumanie contemporaine, il est également un drame psychologique qui voit s’affronter une mère et son fils qui ont perdu tout moyen de communication. Cornelia est une mère possessive qui voue un amour total pour son fils unique au point de la rendre intrusive et manipulatrice dans la vie de ce dernier. Barbu, lui, homme faible et indécis (limite lâche) n’en peut plus de l’amour castrateur de cette femme et il la rejette avec beaucoup de violence. L’accident va les obliger à se côtoyer et à régler leurs différents. C’est avec beaucoup de sobriété, voire de froideur, que le réalisateur Valin Peter Netzer tisse la toile de cet affrontement où les personnages sont vraiment peu sympathiques, voire carrément antipathiques. Notamment la mère qui, si elle aime son fils inconditionnellement, s'immisce dans sa vie de façon inappropriée et devient, malgré elle, une garce froide et manipulatrice qui s’aliène encore plus son fils. Ce dernier incapable de dire franchement ce qui lui reproche, reste toujours dans une passivité proche de la soumission, jusqu’à que n’en pouvant plus il explose verbalement dans un registre de haine et de grossièreté. Un film lent, très dépouillé, mais qui offre le portrait de deux êtres perdus et de leur relation dysfonctionnelle et en parallèle un portrait d’un pays qui lutte encore avec les démons de la corruption. Intéressant et prenant.
Le naturalisme-caméra à l'épaule (ce nouvel académisme cinématographique) en guise d'audace artistique, une prétendue finesse psychologique en gage de sérieux, "Mère et fils" affiche trop ostensiblement les stigmates de sa sophistication auteuriste pour être tout à fait sincère.
Portrait d’une mère déterminée à aider son fils, ce personnage ne vous laissera pas indifférent mais pas forcément comme on l’attendait. En effet Cornelia, incarnée par une fabuleuse Luminita Gheorghiu, n’a rien de très sympathique par son allure hautaine et son comportement souvent insolent. Pendant longtemps on est donc confronté à quelqu’un de froid jusqu’à une scène forte où pour la première fois son armure se brise pour laisser s’exprimer en elle la détresse d’une mère. L’histoire de Mère et fils met aussi en lumière le pouvoir apporté par l’argent dans une société roumaine et nous fait penser à Tel père, tel fils de Hirozaku Kore-Eda. Le film de Calin Peter Netzer est toutefois plus difficile à appréhender par une certaine lenteur mais n’en est pas moins riche en émotions.
Je ne peux comprendre ni la récompense, ni la moindre étoile (entière !) attribuée à ce film. Le dialogue est plutôt inexistant ou, pire, somnifère. La situation n'est jamais émouvante, puisqu'il s'agit, de la part d'une mère possessive de tricher pour couvrir un crime commis par son fils. Le seul moment qui suscite un peu d'intérêt est celui où un témoin décrit à la mère du coupable le crime (l'accident ?), fruit d'une absurde course poursuite entre deux amateurs de grosses voitures dans un pays qui n'en peut mais de subir la pauvreté et la corruption. Et même à ce moment là, la mère en question calcule les chances de s'en tirer pour son fils, personnage insignifiant par ailleurs. A aucun moment, elle ne manifeste une sincère compassion pour la victime, un jeune collégien, issu d'un milieu populaire. Je plains les acteurs qui semblent avoir fait de leur mieux... La mise en scène, enfin, n'a rien qui témoigne d'une maîtrise de la narration cinématographique. Bref la déception totale.
Le cinéma roumain recèle décidément d'étonnantes pépites. Nous avons tous en mémoire la bouleversante Palme d'Or 2007 de Cristian Mungiu "4 mois, 3 semaines et 2 jours". "Mère et fils" a obtenu l'ours d'or à Berlin l'an passé. Et il ne l'a pas volé.
Car ce film a la même âpreté que celui de Mungiu. De quoi s'agit-il ? Comme l'annonce le titre : d'une relation mère-fils étouffante. Luminata Gheorghiu incarne avec une froideur glaciale une sexagénaire possessive qui refuse à son fils la liberté qu'il revendique. Leur conflit se cristallise le jour où le jeune garçon tue accidentellement, à bord de sa grosse cylindrée, un enfant sur une route départementale.
Le film a donc non pas un mais bien deux axes. D'un côté la relation filiale. De l'autre la démonstration par l'exemple des ressorts de la corruption. Car c'est avec une précision quasi-documentaire que Calin Peter Netzer documente touts les étapes de l'étouffement d'une affaire : alcootest bidonné, procès-verbal modifié, rapport technique falsifié, témoins achetés, famille de la victime convaincue par une grosse enveloppe de retirer sa plainte ... Les critiques y ont vu une dénonciation sans complaisance d'une Roumanie au bord du chaos et de la déliquescence de ses élites. Le film a , de mon point de vue, une portée beaucoup plus universelle et aurait pu se dérouler au Kenya et au Sénégal, voire en France Non pas que les élites soient universellement corruptrices et le système juridico-policier unanimement corrompu. Mais, sous toutes les latitudes, une mère aimante cherchera toujours à protéger son enfant de la prison, quitte à ressortir aux procédés les moins intègres. Ces manœuvres ne vont pas de soi : elle suppose une débauche d'argent, d'énergie de la part de cette mère-courage. C'est cette dimension-là du film, souvent passée sous silence par les critiques, qui m'a le plus intéressé. Même si le film se dénoue sur une scène aussi splendide que surprenante où l'opposition mère-fils semble trouver son dénouement.
Cornelia est une sexagénaire active qui appartient à la bonne société de Bucarest. C'est aussi (et surtout) une mère exclusive, d'un enfant unique, un fils nommé "Barbu". Le grand jeune homme fait un faux pas un soir - il roulait trop vite et n'a pu éviter un ado qui traversait la rue imprudemment. "Mère et fils" est l'histoire d'une relation compliquée entre une génitrice envahissante et un fils trop (mal) aimé, ici examinée avec minutie, à l'occasion d'un drame, tournant au psychodrame, sur fond de charge sociale (la société roumaine post-communiste est gangrenée par toutes sortes de corruption). Film globalement estimable, mais alourdi de nombreuses longueurs, et filmé par une caméra à l'épaule qui chavire un peu trop. Certaines scènes, heureusement, viennent rattraper les pesanteurs et redondances, grâce à une force émotionnelle brute, nue, remarquable - spoiler: celle de la visite aux parents de la jeune victime, qui conclut le récit (tout en le laissant très ouvert), en particulier. Certainement pas en tout cas un chef d'oeuvre, comme le proclame volontiers l'essentiel de la critique pro, entichée du cinéma roumain par principe (ici, celui du trentenaire Călin Peter Netzer, récompensé à la dernière Berlinale par l'Ours d'Or - et représentant son pays aux Oscars).
Malgrès la faible qualité technique des choix de cadrages ou d'images quasi amateur est totalement incomprehebsible. Malgré tout quelques scènes dramatiques avec des paroles particulièrement sombres et intelligentes permettent de voir le film avec intérêt.
un beau portrait de femme forte mais qui a terriblement besoin de l'attention de son fils. tous les acteurs sont excellents, mais l'histoire (son fils percute un ado avec sa voiture et le tue, elle va tout faire pour lui éviter la prison) n'est pas franchement intéressante. du coup, on s'ennuie un peu. et on (je) se demande pourquoi ce film, certes honnête, a reçu l'Ours d'Or.
filmé caméra à l'épaule. prevoir du Vogalen. une morale pas mal traité mais qui met mal à l aise. l amour d'une mère qui surprotege son fils jusqu'à l'extrême.