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St Montipel
7 abonnés
152 critiques
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4,0
Publiée le 29 août 2020
Un jeune Anglais tente de renouer avec la mère chinoise de son petit ami défunt. Problème, elle ne parle pas anglais et ignorait(voulait ignorer?) que son fils était gay. S'ensuit tout une trame pour que les 2 mondes se comprennent et s'acceptent tout en douceur et amour du fils et amant défunt. La délicatesse. On n'aurait pas pu trouver meilleur sous-titre français tant il illustre à la perfection ce premier film de Hong Khaou. "Lilting est un film qui parle au cœur, pour le cœur, qui émeut sans jamais tomber dans la mièvrerie, qui provoque les larmes sans qu’elles ne soient suscitées par l'utilisation de tours connus, reconnus et usés." A voir
Une petite perle de mélodrame, dans la même veine que le très beau In The Family de Patrick Wang, qui associait lui aussi les thèmes du deuil et de l’homosexualité (avec un peu plus de puissance qu’ici, quand même). Comme son titre l’indique, Lilting est extrêmement délicat, voire évanescent, à tel point que son premier quart d’heure paraît glisser un peu entre les doigts. Le scénario gagne ensuite progressivement en consistance à partir du moment où il s’attache aux difficultés de communiquer liées à la barrière de la langue. Le casting est brillant et la fin très belle et émouvante. A découvrir !
Ce film est un petit bijou... Sensible, délicat et terriblement émouvant ! Et pourtant il ne paye pas de mine sur le papier !! Juste les échanges entre une vieille femme chinoise placée en maison de retraite et le petit ami de son fils décédé. Junn n'acceptait pas le fait que son fils soit homosexuel et préférait vivre dans le déni et là elle se retrouve confrontée à la réalité et franchement j'ai adoré !! Tous les thèmes abordés sont tristes et émouvants (la vieillesse, l'amour des seniors, le coming out, les relations mère-fils...) et on ne voit pas le temps passer. Un vrai chef d'oeuvre de tendresse et d'émotions !! Un coup de coeur !
Un très bon film. Un très bon sujet sur le deuil et la relation d'une mère sino-cambodgienne et d'un jeune homme : ce dernier passe du temps avec elle, avec une interprète, tout en essayant de lui expliquer son fils est son compagnon depuis quatre ans. De belles images, des beaux acteurs, un très bon film qu'on ne peut pas oublier...
Voilà un film qui m'a surpris de part sa simplicité et de part la manière dont il m'a touché. Des acteurs justes avec une émotion vraie. Le film ne traite pas seulement du deuil ou de l'homosexualité mais aussi d'autres thèmes comme la solitude, l'intégration, l'amour...avec pudeur et délicatesse.
Voilà un film qui porte très bien son nom. Lilting est d'une belle délicatesse. Pour un premier film, Hong Khaou maitrise parfaitement son sujet. Pourtant, comme dans beaucoup de premier long (et de scénario), il y mélange une multitude de thèmes : homosexualité, vieillesse, rapport mère/fils, non-dits, choc des cultures...Alors que, pour moi, le sujet principal est surtout l'absence, la perte de l'être cher et le deuil. Tout cela nous est donc délicatement présenté, avec une écriture tout en tact, subtilité, finesse et pudeur, le tout délivrant avec une certaine grâce une grande mélancolie et une belle nostalgie. L'ensemble est porté par une mise en scène tout aussi discrète qu'élégante. Termes que l'on peut aussi appliquer à l'interprétation. Ben Whishaw est formidable, il tient tout le film sur ses épaules. Son duo (plutôt face à face) avec Pei-Pei Cheng (elle aussi parfaite) est savoureux et très touchant. Tous les seconds rôles sont au diapason et sont tirés vers le haut. Pour couronner le tout, ajoutons à cela une photo et un montage superbes et une très belle musique. Comme le dit si justement un ami blogueur « Lilting ou la délicatesse n’est peut-être pas le meilleur film de l’année, mais il est assurément le plus beau ». Tout est dit.
Ce film porte éminemment bien son second titre tant il est empreint de délicatesse, effectivement. Par petites touches, l’émotion affleure sans que jamais elle ne soit forcée. Tout sonne juste dans les rapports établis entre les cinq seuls personnages du film : le fils, la mère, le petit ami du fils, la traductrice et le nouvel amant de la mère. Chaque personnage interagit avec les autres de manière fluide, naturelle, logique en somme. On sent tout à fait le récit autobiographique et il serait étonnant que le film ne le soit pas. C’est d’ailleurs peut-être aussi son défaut majeur : le récit exclut parfois le spectateur tant il est auto-centré et certains passages ne semblent intéressants que pour ceux les ayant réellement vécu. On regrette également un côté statique trop important. Avec autant de bavardages (doublés en temps puisque la plupart du temps une interprète traduit les paroles de chacun), aérer davantage les scènes aurait été une gageure non négligeable. Hormis cela, l’incommunicabilité et la barrière de la langue sont parfaitement rendues, et ce n’était pas gagné notamment par le prisme d’un sujet comme celui-ci, mêlant deuil et homosexualité. Tout cela n’eut été que poudre aux yeux si les acteurs n’étaient pas bons et ils le sont, ils n’en font jamais trop. Mais on retiendra surtout la prestation impeccable et remplie d’émotion (difficile de retenir ses larmes quand les siennes coulent) de Ben Wishaw. Un rôle qui semblait anodin mais qu’il transcende admirablement en nous touchant en plein cœur !
Beau film sur le poids des non-dits, sur la douleur qui, au lieu de réunir, sépare, sur l'aveuglement d'une mère. Savamment dosé entre humour et sentiment. Des longueurs toutefois mais les deux amants sont si beaux que leur visage illumine l'écran.
Film atypique autour des difficultés de faire sont coming out. Les longues scènes de discussions traduites par une interprète, sont originales et permettent de bien saisir le sens du mot "différence". Le principal intérêt du film est le jeu d'acteur bouleversant de Ben Whishaw. Le film pèche un peu par excès de fidélité à l'histoire personnelle originale du réalisateur Hong Khaou. Le scénario est un peu réduit et mériterait un peu plus de fiction.
Si la sensibilité pouvait se personnifier l'on pourrait certainement l'imaginer telle l'ombre de Peter Pan, indépendante et pas toujours obéissante. Elle déserterait ainsi certains films où l'on s'attend à la trouver mais ne manquerait pas de caresser de son indicible présence les films qui lui rendent hommage de la manière la plus juste. Ainsi en est il de "Lilting", où cette sensibilité vient caresser du bout des doigts chacun des personnages, sans exception. Je dis bien caresser : ce n'est pas un massage invasif et laborieux, non : c'est de cette caresse fine et délicate, suffisante pour électriser la peau et en extraire le sentiment qu'il s'agit. On retrouve dans Lilting un couple, Richard et Kai, ainsi que la mère de ce dernier.spoiler: La mort de Kai, que le film évoque avec une pudeur et une maestria certaines, laisse évidemment les deux êtres phare de sa vie en zone de trouble et ce sont deux personnages écorchés mais dignes que l'on découvre tout au long du film.
Un Richard qui gère comme il peut, extrêmement sensible aux autres et fidèle à son amour, mais qui gère (comme il peut), qui contient son émotion dans une carapace qui ne demande qu'à se briser.
La mère de Kai gère également, différemment, pétrie de ses traditions et de ce qu'elle connait de la vie de son fils, ressentant et réagissant en conséquence.
Les évocations de Kai lui même sont nombreuses et l'on sent dans ce trio un maillage de vérités affectives d'une grande sensibilité.
ou la Délicatesse. c'est exactement ce qui caractérise ce drame puissant, mais tout en finesse. ici, on parle de deuil, celui d'un l'amant (Ben Whishaw, déchirant) et celui d'une mère, mais également des liens familiaux, celle qu'on a, et celle qu'on se crée. quelques touches d'humour bienvenues (c'est un film anglais, tout de même!) apporte encore plus de charme à ce film lumineux. une belle réussite, que je recommande de voir avec un mouchoir à portée de main.