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    Upstream Color
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Upstream Color" et de son tournage !

    Origine du projet

    Shane Carruth s'intéresse depuis longtemps aux histoires personnelles des gens, à leur identité, à la manière dont elles se construisent et à ce qui advient une fois qu’elles sont installées. Le metteur en scène développe :

    "Je suis vraiment curieux de savoir si c’est l’environnement ou le comportement qui dicte la façon dont on se voit soi-même, ou si c’est l’inverse. Je rencontre souvent des gens qui ont le sentiment de savoir ce que la société leur doit et ce qu’ils doivent à la société, et qui pensent que tout cela sera naturellement équitable (les systèmes politiques, les croyances...). C'est comme si, une fois bien établies, ce sont ces convictions qui régissent tout et il n’existe plus aucune pensée critique ou de remise en question. J’ai donc eu envie de dépouiller mes personnages de tout cela et de les faire tout reconstruire à partir de très peu d'information. Voilà comment je suis entré dans le récit. Et plus je jouais avec lui, plus il me semblait que de voir sa propre identité manipulée et de ne plus savoir où on en est était une expérience émotionnelle. Une fois le mouvement lancé, j’ai trouvé l’idée intéressante et j’ai voulu l'aborder par tous les bouts, la creuser aussi loin que possible, surtout de façon non verbale parce c’était cet aspect que je souhaitais explorer."

    3 parties

    Upstream Color a été conçu en trois parties : la première est très simple et consiste à l’installation du récit ; le deuxième tiers concerne la relation personnelle entre les personnages de Kris et Jeff, qui n'évoluera pas comme il faut et deviendra beaucoup plus subjective ; puis on en arrive à la troisième partie où tout bascule et où on se retrouve au sein d'un univers de sensations dans lequel on se laisse aller.

    Faire confiance au monteur

    Shane Carruth souhaitait à l'origine procéder au montage au fur et à mesure du tournage. Mais faute d'avoir suffisamment de temps, le réalisateur a dû s'appuyer sur le chef monteur David Lowery. Carruth se rappelle :

    "J’avais dans l'idée que je procèderais au montage au fur et à mesure du tournage. Ça a marché pendant un certain temps mais je ne dormais jamais, et même en travaillant vingt quatre heures sur vingt quatre, je prenais de plus en plus de retard. J’ai donc assemblé quelques scènes, assez en tout cas pour qu’on se rende compte de la façon dont c’était censé se dérouler, et il m’a tout simplement sauvé la vie. Il est arrivé, a jeté un coup d’œil sur ce que j’avais et on a discuté de l’effet que les différentes parties du film étaient censées produire, ainsi que de leur déroulement. Après quoi, je lui ai montré les storyboards grossiers qui accompagnent le script. Il s’est mis au travail avec beaucoup d’assurance, sans du tout s’imposer et il m’a tout simplement soufflé. Très vite j’en suis venu à lui faire totalement confiance, à lui et à sa sensibilité."

    Festivals prestigieux

    Upstream Color a été présenté en sélection officielle au Festival du Film de Sundance ainsi qu'au Festival International du film de Berlin.

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