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    Le Grand Alibi
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    3,5
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    40 critiques spectateurs

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    Estonius
    Estonius

    3 275 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Ce film trimbale une mauvaise réputation qui est sans doute exagérée. Oui il y a un flash-back menteur, Et alors ? L'intrigue est parfois chaotique, mais reste intéressante, la réalisation est sans faille, la patte du maître étant omniprésente. Le problème vient peut-être de l'interprétation, d'un côté Jane Wyman nous offre une prestation époustouflante de talent (c'est un vrai plaisir de la voir jouer) Alastair Sim qui joue le rôle du père est également excellent (la scène du stand de tir est à tomber). Ces deux-là jouent dans un registre léger proche de la comédie. On ne peut en dire autant de Michael Wilding qui s'empêtre dans son rôle peu convaincant, ni de Marlène Dietrich, la grosse déception de ce film, réduite à jouer la Diva, alors qu'elle peut faire autre chose (voir ses films chez Sternberg), ni encore moins, pour Richard Todd, pas très bon. En revanche le petit rôle de Kay Walsh est bien vu. . Deux jouent une comédie pendant que les autres jouent un drame : absurdité ? Pas du tout, le thème du film est bien le théâtre, le vrai et celui de la vie ! Les réserves portent donc sur le casting, pas sur l'intrigue.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    149 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2007
    "Stage Fright" d'Alfred Hitchcock (1950) est caractéristique de son auteur, parfaitement ancré dans l'univers de celui-ci. Partant d'une intrigue à priori classique, il laisse de côté et non sans brio les traditionnels codes du film noir afin d'en livrer une vision tout à fait personnelle, passionnante selon la démarche adoptée, livrant une vision métaphorique élargie du septième art (s'étendant au monde du spectacle en général et plus particulièrement à ses acteurs). Vous l'aurez compris, le cinéaste ne s'est pas attelé à un simple boulot d'honnête metteur en scène, il a surtout cherché à transcender ce qu'il avait déjà pu faire par le passé en redonnant un véritable coup de jeune à son style. Sa maîtrise technique s'avère franchement impressionnante, servant avec une aisance remarquable chaque scène exposée. Sobre mais efficace, la réalisation se base sur de solides cadrages superbement photographiés et éclairés, mettant notamment en valeur la beauté sublime de Marlene Dietrich pour laquelle notre bon vieux Hitch voue une incroyable fascination. Il la dirige à merveille et c'est bien de cette entente que "Stage Fright" jouit le plus. En effet, les choix esthétiques reflètent une parfaite osmose entre les deux côtés de la caméra et le jeu de scène orchestré autour du personnage interprété par la star s'avère extrêmement recherché. Le montage est comme d'habitude remarquable, offrant au cours de certaines séquences de véritables leçons cinématographiques. L'interprétation, outre Dietrich est convaincante (à commencer par la charmante brunette dont j'ai oublié le nom) et le scénario plutôt bien construit. Hitchcock n'a pas failli à sa mission : grâce à un ensemble soutenu au rythme enlevé, il tient constamment en haleine son spectateur. A l'inverse, on pourra lui reprocher certains choix narratifs plus que contestables, qui au lieu de brouiller les cartes convenablement en troublant l'ambiance, perdent surtout le spectateur dans d'invraisemblables rebondissements.
    selenie
    selenie

    6 176 abonnés 6 168 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2022
    Le film est surtout un film singulier dans la filmo du maestro par l'utilisation au début du film d'un flash-backs menteur, où comment Hitchcock pousse une de ses idées jusqu'à un "faux faux coupable". Hitchcock reprend un canevas qu'il a déjà explorer à maintes reprises, un canevas peu séduisant par ailleurs ou une jeune fille qui devient une femme au fur et à mesure qu'évolue l'intrigue, puis une enquête menée par une néophyte de façon trop peu crédible que ce soit sur le fond ou la forme. Par contre il y a un côté mensonges et vérités qui prend une autre dimension dans des décors théâtraux (nombreux établissements réputés de Londres) comme un hommage. Si la mise en scène est un peu moins créative le film est doté de quelques passages savoureux, humoristique avec la piquante foraine et son "venez tirer sur mes jolis canards", plus tragique avec cet enfant qui se présente avec sa poupée ensanglantée en pleine représentation de la star qui chante alors "La Vie en Rose" ! Avec ce film mineur ce film ouvre néanmoins une décennie qui réunira ses plus grands films.
    Site : Selenie
    Benjamin A
    Benjamin A

    706 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Alors qu'il est soupçonné d'être l'assassin de sa femme, Jonathan Cooper va d'abord tenter de trouver refuge chez une amie avant de partir, avec l'aide de cette dernière, à la découverte de la vérité et tenter de s'innocenter.

    Hitchcock débarque sur le continent américain en 1940, après avoir servi le cinéma anglais pendant 20 ans et, assez vite, commence à acquérir une certaine notoriété. Durant sa carrière à Hollywood longue de plus de 35 ans, il ne reviendra que peu de fois en Angleterre, d'abord durant la guerre pour y tourner deux courts-métrages puis à la fin des années 1940, d'abord pour mettre en scène Les Amants du Capricorne puis enfin Le Grand Alibi, qui représente son avant-dernier film britannique (Frenzy sortira en 1972). J'ai toujours eu un certain faible pour cet Hitchcock-là pourtant très méconnu où, comme dans d'autres cas, il joue une partition qu'il a déjà jouée plusieurs fois, sans grande originalité mais toujours avec grande efficacité et c'est un vrai plaisir que de s'y immerger.

    Dès l'introduction le ton est donné, le maître du suspense introduit Le Grand Alibi par une fuite en voiture puis un flash-back où l'on découvre comment Jonathan s'est retrouvé dans cette situation. Assez vite on s'intéresse aux personnages, bien qu'on n'en sache peu sur eux, puis à leur sort, Hitchcock sachant nous mettre directement au cœur de l'action avant de, peu à peu, poser son récit et de mettre son intrigue en place, jouant avec les spectateurs en diffusant certaines pistes. Rien de bien original, tant dans les personnages que dans l'avancement de l'histoire, mais une maîtrise totale de la part du maître, notamment dans la gestion du récit, bien qu'il critiquera certains points de ce film quelques années plus tard.

    L'autre attrait de Le Grand Alibi se trouve dans sa toile de fond où l'on retrouve un Hitchcock jouant avec ses premiers amours, c'est-à-dire le théâtre, lieu important de l'histoire. Il met en place une atmosphère légèrement british, donnant un charme résistant à l'épreuve du temps à son oeuvre, notamment grâce à la galerie secondaire de personnages. Plusieurs séquences, telles l'ouverture et la clôture, sont assez mémorables et Hitchcock inclut de la tension lorsqu'il le faut. Devant la caméra, Marlene Dietrich est impériale tandis que Jane Wyman et Richard Todd s'en sortent très bien.

    Si ce n'est pas l'une de ses œuvres les plus mémorables (en même temps la concurrence est très rude), Le Grand Alibi n'en reste pas moins très efficace, bien ficelé et avec un charme british défiant l'épreuve du temps.
    Rémi F.
    Rémi F.

    6 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 décembre 2018
    Moi j'ai adoré : l'ambiance lourde, le petit jeu entre Diterich et Wymar, le flash-back menteur qui joue son rôle à la perfection (nous perdre), la photographie superbe (les nuances d'ombre et de lumière sont magnifiques !), et puis Marlene Diertrich divine et glaçante... Bonne intrigue et bonne réalisation, je suis comblé !
    Akamaru
    Akamaru

    3 073 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2012
    "Le Grand Alibi"(1950)est l'un des films policiers les moins connus d'Alfred Hitchcock.Il manque de personnalité,et son intrigue repose sur une histoire d'homme en fuite,dont il convient d'établir la culpabilité ou non.Les ficelles sont faciles à percevoir,et l'artifice du flash-back menteur n'est pas une réussite,ne faisant qu'embrouiller un peu plus les pistes.En revanche,Hitchcock est très fort pour révéler la dualité de la femme.L'une,femme fatale déminéralisée(Marlène Dietrich,assez fade),l'autre,jeune,téméraire et timide(Jane Wyman,toute mignonne).L'intérêt repose donc essentiellement sur cette confrontation entre deux conceptions de la femme,un peu réductrices,qui cachent la misogynie du maître du suspense.En revanche,la mise en scène recèle encore quelques prouesses comme la séquence du tir au pigeon,ou bien sûr la confession finale dans un lieu qui n'illumine que les yeux des personnages.A découvrir.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 347 abonnés 4 137 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 juin 2020
    Jonathan Cooper, épris d'une comédienne et chanteuse, Charlotte Inwood, est soupçonné d’être l'assassin de son mari. Il réussit à convaincre son amie Eve de son innocence qui décide de l'aider. Si Alfred Hitchcock est certainement le plus grand réalisateur de l’histoire du cinéma, il n’a pas fait que des chefs d’oeuvre. “Le grand alibi” est l’exemple d’une expérience ratée. D’abord à cause du flash-back mensonger d’introduction qui rend confuse la suite si on s’en appuie. Ensuite à cause d’un casting en roue libre qui ne semble pas croire un mot de ce qu’elle fait, même la star Marlene Dietrich. Enfin, car l’histoire manque d’enjeu et que le fil conducteur manque d’ambition. Tant pis, ça arrive.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    235 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mars 2008
    Le rideau s’élève et l’illusion commence. L’introduction est classique mais on est bien dans un film d’Hitchcock. C’est la marque d’un grand cinéaste que de nous immiscer dans son art dès les premiers plans. «Stage Fright» (USA, 1950) n’est pas une œuvre commune d’Hitchcock. Outre le surprenant retournement final qui dévoile toute la facticité de l’aventure, c’est dans la double image de la féminité (objet de fascination du cinéaste) que le film entreprend sa singularité. Au regard du cinéma d’Hitchcock, il faut avouer que rares sont ses films foncièrement singuliers. Ce n’est pas tant par l’esthétique que le film se distingue que par son traitement thématique. Entre une jeune première pudique et au physique infantile (Jane Wyman) et une femme fatale au pouvoir séducteur (Marlene Dietrich), Hitchcock met en place une énième intrigue où un homme apparemment innocent doit fuir la police pour prouver son innocence. Il faut déplacer son attention pour trouver dans le film son unique saveur. De la trame policière au déroulement toujours savamment agencé, il faut s’intéresser au vaudeville latent sur lequel repose l’oeuvre. Le quiproquo des amours et l’entremêlement dramatique des couples renvoient au schéma du théâtre de boulevard. Si l’esthétique du théâtre n’est certes pas une donnée fondatrice du cinéma d’Hitchcock, ses rouages narratifs classiques forment là la matrice du récit. Le vaudeville, duquel s’inspire le film, ne met pas en exergue la femme selon l’utilisation qu’il en fait. Hitchcock, en fétichiste de l’«objet féminin», se charge en revanche d’en opposer les deux figures. La jeune première face à la femme plantureuse : c’est le fond sur lequel le film déploie son intrigue et son suspense. A n’en voir que les structures, la question du film se porte moins sur le sempiternel : «Sera-t-il innocenté ?» que sur le plus intrigant : «Quelle femme vaincra ?». Cette dernière question apporte une réponse fondatrice pour mieux percevoir le cinéma d’Hitchcock.
    Plume231
    Plume231

    3 857 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    La seule raison valable de voir ce film : c'est la première et dernière rencontre entre l'interprète de l'"Ange bleu" et le Maître du suspense. Mais hélàs, cette rencontre est loin de provoquer autant d'éclats que je le pensais. J'ai même été plutôt déçu car Marlène Dietrich ne m'a jamais paru aussi fade, Hitchcock ne sachant visiblement pas la mettre en valeur. Jane Wyman, dont c'est aussi le seul film avec le Maître, est encore plus déporable. L'intrigue quand à elle, malgré son lot de rebondissements, fait aussi pâle figure par rapport aux meilleurs films du réalisateur. Correct sans plus.
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    68 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Qu'on ne se méprenne pas, Le Grand Alibi est une grande oeuvre. Le problème, c'est qu'elle vient d'un grand (doux euphémisme) réalisateur. Alors, on avait le droit d'attendre le plus. Le film ne manque pas d'audace, ni d'inventivité, et la troupe est fabuleuse (Dietrich en fait un chouilla trop). Mais Hitchcock ne va pas assez loin et son mécanisme se bloque. L'idée du flashback menteur pouvait être bon, mais c'était très dangereux, il y a trop de risque de décevoir, de dérouter, que le spectateur se sente abusé pour rien. Ca ne manque pas ici, Hitchcock le réalisera lui-même et regrettera. Malgré tout, un bon rythme, et un très beau face à face entre Wyman et Dietrich qui s'affronte dans ce jeu de faux semblants.
    soulman
    soulman

    84 abonnés 1 202 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Un petit Hitchcock reste un film passionnant : par sa mise en scène premièrement, par ses choix narratifs ensuite (le flash-back mensonger), par ses personnages uniques, enfin (la comédienne indifférente à la mort de son mari, la fille de bonne famille qui s'improvise détective, son père, original hurluberlu qui mène une vie en marge, le détective qui réussit à démasquer le coupable tout en tombant amoureux). Marlène Dietrich et Michael Wilding sont au sommet d'un casting particulièrement convaincant.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    293 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2009
    Tout simplement 1 classique qui se passe de commentaires...
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    582 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 avril 2018
    Avec une telle tricherie au départ ce film ne devrait pas être noté mais la façon dont Hitchcock filme Marlène est si belle qu’il serait dommage de se priver au moins de ces séquences. Le grand alibi est une sorte de comédie policière avec plusieurs épisodes de suspense très tarabiscotés. Elle est agrémentée de passages fantaisistes comme celui de la fête foraine. C’est le moins bon des films d'Hitchcock durant sa période britannique. L' humour pratiqué par le père de l’héroïne est original même s’il paraît ‘’pièce rapportée’’, cela en fait un personnage cinématographique unique. Tout n’est pas clair, cependant cela n’empêche pas de suivre le fil du scénario. Le film une fois terminé, si on chasse de nos mémoire le flashback mensonger, on finit part comprendre tout ce qui s’est passé. Un détail insolite : Jane Wyman s’enlaidit très bien lors de la scène de transformation (passage de Eve à Doris) et le fait de plus en plus mal ensuite, c’est vraiment gênant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 septembre 2011
    Bien entendu, Hitchcock était un génie, mais il était tout de même humain et il a effectivement raté quelques films, et "Le Grand Alibi" est probablement un de ses moins bons, avec "Le Rideau Déchiré". Pourquoi ? Tout d'abord car, cette fois, l'audace ne paye pas : le flashback menteur ne fonctionne pas, et ne sert qu'à rendre l'histoire confuse et pénible. Ensuite, car, les acteurs principaux ne semblent pas particulièrement inspirés, notamment Marlène Dietrich, alors en pleine traversée du désert. A l'inverse, certains seconds rôles redonnent un peu de saveur au film, comme Alaistair Sim, qui joue le rôle du père de Jane Wyman ; la scène du tir au pigeon ne sert à rien pour l'intrigue mais est néanmoins très amusante. Quelques longs plans-séquences réussis occuperont également le spectateur. Globalement décevant, mais personne n'est parfait.
    AMCHI
    AMCHI

    5 738 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 février 2017
    Je n'ai pas grand chose à dire sur ce Hitchcock qui m'a déçu, Le Grand Alibi est guère connu dans sa filmographie et après l'avoir vu je comprends pourquoi. Pourtant le début est pas mal notamment cette scène silencieuse ou l'amant de Marlene Dietrich chamboule le lieu du crime pour faire croire à un cambriolage qui a mal tourné. Le reste de l'intrigue n'est pas très passionnante et étrangement Hitchcock ne parvient jamais à capter notre intérêt, on ne retrouve pas dans Le Grand Alibi le suspense inquiétant qui fait le sel de ses films. Tout cela devient long et il faut le dire franchement ennuyeux.
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