Giuseppe Tornatore confie que l'idée du film est en réalité tirée de deux histoires différentes. La première histoire était un projet sur le thème de l'agoraphobie (la peur des gens), et la deuxième un projet de film d'action. Il a ainsi eu l'idée de combiner ces deux histoires pour n'en réaliser qu'une qui donna The Best Offer.
Si l'on excepte son premier long-métrage Il camorrista où il avait fait confiance à Nicola Piovani, Giuseppe Tornatore n’a connu qu’un seul et unique compositeur pour élaborer les musiques de ses films. Cet homme providentiel n’est autre que le maître italien Ennio Morricone.
Durant les 6 semaines qu’a duré le tournage, trois pays ont été visités afin de réaliser les prises de vue. Outre l’Italie avec la région du Frioul-Vénitie julienne (Paco Cinematografica, qui produit le film, a été soutenu financièrement par FVG – Friuli Venizia Giulia) et celle du Sud-Tyrol, les équipes du film se sont rendues à Vienne en Autriche et à Prague en République Tchèque.
Ce n’est pas la première fois que Giuseppe Tornatore pose ses caméras dans le Trentin. En 2005, il s’était déjà rendu dans la capitale du Frioul-Vénitie julienne afin d’y tourner L’Inconnue (La sconosciuta) avec Xenia Rappoport.
Durant le tournage, Giuseppe Tornatore a filmé une fin alternative au long-métrage à Rome. Cette scène a finalement été coupée au montage afin de privilégier un autre cadre plus élaboré et international avec des dialogues retravaillés.
Dans une scène se déroulant dans un bar, un nain apparaît dans le plan. Ce dernier se veut un hommage aux plus illustres des réalisateurs italiens Federico Fellini.
Jim Sturgess a confié pendant une conférence de presse lors du Festival international du film de Berlin qu'il avait trouvé très bizarre de donner des conseils amoureux dans le film à Geoffrey Rush, car dans la vraie vie, Rush a une aura et un charisme qui fonctionnent parfaitement. L'acteur a également confié que le nom du réalisateur ainsi que la présence de Rush et de Ennio Morricone l'ont fortement motivé à accepter le rôle.
Le réalisateur a confié qu'il avait commencé à écrire le script sans particulièrement avoir un acteur précis en tête pour le rôle. Il avait toutefois fois eu l'idée de Geoffrey Rush mais le comédien lui semblait trop jeune pour le personnage jusqu'à ce qu'il voit de nouvelles photos de l'acteur. Il a alors commencé à parler à Rush et a ainsi été certain qu'il était parfait pour le rôle. L'acteur a rappelé la production une semaine après l'envoi du script pour annoncer sa participation au projet.
Le film ne présente pas énormément de lieux, c'est pourquoi Giuseppe Tornatore voulait leur donner une atmosphère bien particulière, une certaine puissance dans l'élégance. Le réalisateur confie également que le décor de la scène dans laquelle Geoffrey Rush se retrouve entouré de plusieurs centaines de portraits est une réelle pièce de musée. Il ne souhaitait pas de reconstitution à partir de rien, car il voulait que le rendu soit authentique à l'écran.
Le réalisateur a choisi de faire The Best Offer en anglais pour deux raisons. Il pense tout d'abord que l'italien et le style italien en général donnent une atmosphère trop réaliste, ce dont le film n'avait pas besoin. Il ajoute que le style italien entraîne une caractérisation, le risque étant de donner une atmosphère de comédie italienne au film. Changer de style et de langue est également un défi pour Tornatore, ce dernier continuant à apprécier l'appréhension que l'on peut ressentir lors de la réalisation d'un premier film et tourner dans une langue différente lui permet de retrouver cela.