Avis sur Open Windows

Moarf... Le sujet était intéressant, un fan qui a accès de façon étrange à toutes les caméras et qui peut donc suivre son idole en temps réel dans toute l'intimité de sa vie... avec Sasha Grey dans le rôle de la femme observée... C'était un bon concept, parce que déjà ça promettait de ne pas être puritain et qu'on allait voir ce que l'on veut voir, des seins, du sexe... Sauf que très vite, ce found foutage 2.0 vire au n'importe quoi le plus total, enchaînant les twists idiots sortis de nulle part, et perd de vue ce qui rendait son concept intéressant.

Parce que ce qui était intéressant, c'était de mettre le spectateur en empathie avec le hacker, ou du moins, faire en sorte qu'il soit pour le hacker, parce que la seule chose que l'on veut en voyant ça c'est du voyeurisme... Ainsi on aurait cette fascination, attraction répulsion, envers un film qui nous montre nos propres travers... Alors il essaye un peu... Mais c'est trop court, raté, et surtout c'est au service de rien, parce que le film ne dit rien sur la célébrité, sur l'informatique, le fait que l'on soit observé et observable partout... C'est juste un prétexte pour un film tout ce qu'il y a de plus bidon... Même si ça commençait pas trop mal...

1h40, c'est bien long pour un truc qui aurait dû durer 1h10 et jouer la carte du glauque sexy et métafilmique...

Mais bon, ils ont préféré ne rien raconter... et s'abandonner à un scénario qui tombe dans tous les travers... du racolage le plus impertinent...

Je ne sais pas si je peux dire que je suis déçu, vu que j'en attendais rien, mais... ça a mieux commencé que ça ne s'est terminé.

Sorte de "Fenêtre sur Cour" virtuel, "Open Windows" va utiliser son excellente idée de mise en scène - on suit l'action du film au travers d'un écran d'ordinateur et des multiples fenêtres ouvertes de celui-ci - de manière très judicieuse dans une première partie en huit-clos haletante et recelant d'idées absolument géniales (quelle superbe introduction !). Mais, problème, lorsque le film s'aventure à l'extérieur, il apparaît très vite que l'intrigue trop faible n'est pas à la hauteur du concept visuel et, à partir de ce moment, le film ne fera que s'essouffler en s'engouffrant dans des twists de plus en plus grotesques (le dernier, totalement ridicule, achève d'ôter toute crédibilité au long-métrage) et ce, malgré quelques éléments intéressants qui tentent de redynamiser l'ensemble, les hackers français notamment. Même les acteurs pourtant excellents d'un bout à l'autre (Elijah Wood en "héros malgré lui" voyeur, Sasha Grey et Neil Maskell avec sa voix si particulière qui donne immédiatement au personnage de Chord une aura malsaine) n'arriveront pas à relever un film dont le niveau ne cessera de chuter.
Peut-être que la première partie se révèle trop brillante pour que l'on soit si sévère avec ce qui suit ou qu'un court-métrage aurait été un format plus adapté, mais il reste qu' "Open Windows" est une expérience visuelle assez unique que l'on espère revoir à l'avenir au service d'un scénario beaucoup plus fort.

Déjà connu des fans de cinéma horrifique grâce à sa participation à plusieurs films d’épouvante à sketchs, l’espagnol Nacho Vigalondo signe un long métrage qui s’apparente davantage du thriller que du film d’horreur à proprement parler. Construit sur la base d’une intrigue complétement tirée par les cheveux de manipulation et de voyeurisme, présentant les technologies de communications modernes comme un danger pour la vie privée et utilisant un point de vue subjectif, le face-à-face à distance entre Elijah Wood et Sacha Grey (qui, l’un comme l’autre, ne semblent pas prêts de trouver des rôles solides qui les fassent sortir de leur image respective d’ex-hobbit et d’ex-porn star) se révèle d’une profonde lourdeur et souffre d’un rythme tout aussi maladroit. C’est donc finalement moins son caractère malsain que la vaine attente, jusque dans les dernières minutes, d’y trouver un twist ingénieux (au lieu de quoi la conclusion, d'une qualité numérique déplorable, ne fait qu'enterrer le film dans sa propre incohérence) qui rend Open Windows véritablement pénible à suivre.

Je connaissais le réalisateur Nacho Vigalondo pour ses participations aux films à sketches “The ABCs of Death" et "V/H/S : Viral”, d’ailleurs ses segments ne m’avaient pas spécialement convaincue, c’est essentiellement pour Elijah Wood que j’ai regardé ce “Open Windows”. Après sa participation dans le film d’horreur gore “Maniac" de Franck Khalfoun, je me demandais s’il allait un peu plus s’engager dans la voie du cinéma de genre, mais "Open Windows" est un thriller sans effet horrifique, ce qui n’est peut-être pas plus mal finalement.

Le film part d’un concept très original, je trouve qu’il a au moins ce mérite là, toute l’action du film se passe à travers l’écran d’ordinateur portable du personnage d’Elijah Wood, notre écran de télévision devient son écran d’ordinateur. C’est vraiment original, parce que le personnage navigue entre plusieurs fenêtres : site Web, vision-conférence, caméra de surveillance, logiciel d’espionnage, … on se laisse facilement convaincre par le style de point de vue adopté. Alors sincèrement il y a des moments où la technologie paraît un peu exagérée, il y a certaines choses qui ne sont pas possibles à réaliser mais on laisse passer pour se concentrer sur l’histoire. Et l’histoire en elle-même est plutôt simple mais convaincante, un fan qui se voit offrir la possibilité d’espionner la star qu’il aime à travers son smartphone ou son ordinateur ; on est en plein dans l’actualité avec ces histoires de stars piratées, de données personnelles volées, de géolocalisation abusive… Donc le film est clairement dans l’air du temps, surtout à une période où la plupart des gens sont complétement dépendants de la technologie. Mais (car il y a un mais) là où le bât blesse, c’est quand subitement le réalisateur veut nous proposer une sorte de double twist final, qui n’est vraiment pas convaincant et qui tombe vraiment à plat. Déjà à environ une heure de film, le point de vue change, on ne voit plus à travers l’écran d’Elijah Wood, mais d’un autre personnage, donc niveau cohérence on repassera… et on tente de nous offrir une sorte de “révélation” complétement improbable et c’est vraiment dommage car le film partait d’une bonne intention, était plus ou moins cohérent, et d’un coup on essaie de surprendre le spectateur mais au final je pense qu’on le perd totalement. Et c’est vraiment dommage, à vouloir en faire un peu trop, Nacho Vigalondo noie complétement son film et gâche le final.

Dans l’ensemble, “Open Windows" se laisse quand même voir avec curiosité, au moins pour son concept plutôt novateur et pour l’interprétation d’Elijah Wood toujours convaincant et sincère dans son jeu d’acteur. Pour les autres acteurs par contre ils donnent l’impression de faire de la figuration, personne ne sort du lot et ils ont vraiment l’air amateur en fait. Dans l’ensemble un film qui aurait pu être bien meilleur si la fin avait été mieux pensée, la dernière partie du film vient presque gâcher l’ensemble, c’est vraiment dommage.

Directement sortie en DVD cette année en France, j'ai néanmoins décider de l'intégrer au sortie ciné de 2015 et d'en faire une critique. Car cette semaine je n'étais pas intéressé par Unbroken le nouveau Angelina Jolie qui me semblait académique et pompeux, un peu comme son premier film tandis que le film français l'Affaire SK1 me semblait trop classique pour être véritablement passionnant. J'avais envie d'originalité alors je me suis naturellement tourné vers le nouveau Nacho Vigalondo, réalisateur espagnol qui s'est fait connaitre avec son Timecrimes. Mais le problème c'est que l'originalité du film vient d'un concept et comme tous films concepts, ceux-ci finissent par ce faire bouffer par lui. Et ici on ne déroge pas à la règle malheureusement ce qui fait que le film s’essoufflera très vite passé la première demi-heure assez originale et intéressante. Avec ce genre de concept il est quasiment impossible d'écrire un scénario cohérent et développé, ici ça en est l'exemple parfait car le développement des personnages est égal à zéro, le film se passant sur quelques heures on n'a pas le temps ni de s'attacher ni même de s'intéresser à eux, il y a un nombre faramineux d'incohérences et d’invraisemblances que certaines situations deviennent chaotiques et ridicules plongeant parfois dans le science fiction de bas étage et les rebondissements finaux sont non seulement prévisibles mais aussi faciles et abracadabrants. Sinon on passera sur le nombre de scènes téléphonés qui sonnent étrangement fausses comme toute celles avec les hackeurs français pour essayer de voir le positif du scénario. Car même si son exécution est maladroite ses intentions sont louables et comme le dit un des personnages " je comprends ce que tu essayes de faire mais il y avait d'autres moyens de la faire ", ce qui selon moi résume parfaitement le film qui s'impose comme une critique pertinente de la sur-connectivité qui poussent au voyeurisme et au fanatisme. Mais malgré son aspect critique qui est intéressant, c'est la façon de le traiter qui peine à être véritablement passionnant, ce rapprochant plus d'un nanar sympathique plutôt que du pamphlet engagé et brillant. Sinon le casting est plutôt bon même si les acteurs qui jouent les hackeurs français ont un jeu trop forcé les autres sont plutôt bon notamment le duo principal, qui d'ailleurs dans le choix de son actrice fait quelques peu écho avec la satire du star system que brosse le film, c'est finalement assez secondaire et surtout traité de façon un peu survoler mais la présence d'un tel message et plutôt sympathique. Elijah Wood qui depuis la fin du Seigneur des Anneaux essaye de se reconvertir dans des petits films indépendants à la qualité variable ou comme ici dans des films concepts, en 2013 ayant fait le sympathique mais limité Maniac. Mais il peine véritablement à retrouver un rôle à sa mesure même si il avait brillé dans l'excellente série Wilfred ou il démontrait tout son talent. Car il n'en manque pas et nous le prouve encore ici, il tient littéralement le film sur ces épaules et offre une très bonne performance maîtrisé et impliqué. Sasha Grey quant à elle continue d'essayer de se reconvertir dans le cinéma traditionnel après sa tentative en demi-teinte avec le Girlfriend Experience de Soderbergh, ou elle se montrait convaincante mais dans un film moyen. Ici le constat est le même, elle est convaincante et prouve qu'elle sait jouer même si ce n'est pas l'actrice du siècle mais le film étant peu glorieux ne risque pas de lancer sa carrière. Pour ce qui est de la réalisation c'est la que réside la vraie force du film, s'inspirant des "found footage" le film se pare d'un montage habile et bien pensé pour une mise en scène de Nacho Vigalondo ingénieuse et inventive. Arrivant constamment à renouveler ses situations par des procédés de mises en scènes réfléchi et intéressant même si parfois ses scènes partent dans le grotesque, ses idées visuelles reste suffisamment intéressantes pour nous garder dans le délire jusqu'au bout. Même si parfois il n'évite pas la redite et l’esbroufe ainsi que la gratuité notamment avec la scène de l'effeuillage de Sasha Grey qui franchement n'était pas nécessaire, le thème du voyeurisme était suffisamment présent pour que l'on évite ce genre de digressions. Néanmoins, il arrive vraiment à entretenir une forme de suspense et de tension qui tient le spectateur en haleine qui est curieux de voir le dénouement et on note quelques hommages et similitudes avec le cinéma d'Hitchcock et de De Palma, ce qui permet à l'ensemble de garder un bon niveau sur le plan visuel. En conclusion Open Windows est un film pas terrible mais pas mauvais pour autant. Ses intentions sont louables, son casting investi et ses trouvailles visuelles sont plutôt inventive, d'ailleurs le film se gratifie d'une mise en scène vraiment ingénieuse qui fourmillent d'idées. Mais voilà parfois ses idées sont un peu maladroites et cela handicap un scénario déjà très léger en raison d'un développement globale très succinct et certains rebondissements plongent allègrement dans le ridicule notamment ce final tout bonnement nanardesque. Le film ne sera pas pour autant ennuyant se suivant même plutôt bien mais il est clairement dispensable car ses thèmes ont déjà été traité ailleurs et en mieux, et que malgré son visuel il est hautement oubliable, comme un joli coup d'épée dans l'eau en somme.

La première moitié du film est très bonne, découvrant la réalisation originale et entrainé par le bon travail d'Elijah Wood. Mais ça s'essouffle beaucoup dans la deuxième partie avec notamment une fin plutôt décevante. 11/20

Cacophonie pour fenêtres d'ordi avec Ping-Pong et Pipeaux. Bon, il y a la nouveauté technique de filmer (pratiquement) qu'un écran d'ordi. Vont être heureux ceux qui ne vivent que pour leur écran ordi ou leur écran de portable (au restaurant, surtout qu'on est 2, à peine l'avion atterri, à l'église pendant une messe enterrement, au cinéma, en vacances sur une plage des Seychelles, dans la salle d'attente du dentiste...) , vont se dire qu'ils ne sont plus seuls à être abruti. Ici on perd 1H40 pour chercher à comprendre et, au final, on est pas certain d'avoir compris. Et on a envie de faire une partie de Cluedo ou de revoir Le Seigneur des Anneaux.

Le réalisateur du génial "Timecrimes" s'essaye à une nouvelle façon conceptuelle de filmer le cinéma de genre, celle qui consiste à ne voir l'action uniquement via toutes sortes d’écrans interposés.
Le résultat n'est pas très convaincant car avec un procédé tel que celui ci la moindre fausse note se fait vite sentir et l’intérêt du film se délite très rapidement.
Ceci étant, d'un point de vue strictement technique cette mise en scène n'est guère attractive dans son application, en tout cas pour ce film.
En plus de cela le scenario est tiré par les cheveux, dénué de tension et de suspense, et se veut très confus dans sa dernière partie.

3.5/5 je trouve ce film bizarre mes dans le bons sens les chose sont bien penser et sa donne une histoire bien foutu ça change beaucoup des film que l'on voie d’habitude un bon 3.5,je conseil a tout le monde ce film qui reste un excellent film.

Film au scénario original et captivant, mais souffre de son format un peu "found footage", Le film devient un peu fatiguant à voir. Les acteurs sont bons et l'ambiance prenante. Une curiosité à découvrir en DVD

Sans être le film de l’année, Open windows se veut un film très bien pensé et réalisé, oser montrer un film de A à Z filmé sur des vidéos d’ordi, il fallait y penser et le rendu donne plutôt bien, même si c’est parfois maladroit, l’histoire est simple : Nick un gamin kikoofan comme il en existe des milliers, a gagné un concours pour rencontrer sa star favorite, manque de pot, un appel mystérieux lui fait comprendre que cette soirée qu’il espérait tant tombe à l’eau, puisque la belle semble être trop imbue d’elle-même que pour accorder ne fusse que quelques heures de son temps au jeune homme, à partir de la, la voix va proposer à Nick tout un tas de solutions qui lui permettront d’entrer dans l’intimité de sa star, on enchaine donc les cliffhanger pendant 1h et demie, la réalisation p^che un peu au niveau de la psychologie du personnage que l’on aurait bien vu être tiraillé entre l’envie de violer l’intimité de sa star favorite et sa conscience, mais la fin explique tout d’une manière inattendue (comprenez bien « inattendue », pas « magistrale », car ca fait un peu « on savait pas quoi faire, alors on a fait ca », la fin est un peu bâclée, mais le film reste sympa, cela dit si vous voulez voir un bon film dans le même genre et certainement plus accrocheur, je vous conseillerait plutôt Cellular avec Chris Evans & Jason Statham.

La première heure du film est assez bien construite et on s'investit dans ce jeu avec Elijah Wood mais la deuxième partie est assez bof avec des effets réalisations moches . Ça se regarde sans plus .

Bien que très critiqué, notamment par la présence de Sacha Grey, Open windows est de loin un très bon film, la trame est prenante et le scénario bien meilleur que certain film présent au cinéma. On est porté du début à la fin par ce Cyber-film qui prends le spectateurs pour l'emmener dans son univers. Un très bon thriller.

Voila une bonne surprise. Filmé de façon très original, un genre de found footage exhaustif, sur un concept a la watch dogs, le film peux paraitre dangereux sur papier.. Mais au final il m'a convaincu, il y a de nombreux rebondissement, et un twist ending pas mauvais du tout.
Le tout joué par l'acteur qui tourne 5 films par an, j'ai nommé : Elijah Wood en compagnie de... Sasha Grey ! Un casting des plus surprenant pour ce genre de film.. Il frappe la ou on ne l'attends pas et ça marche. Le style reste tout de même trés particulier et ne plaira pas a tout le monde. 3/5

Quel calvaire! Le film en lui-même n'est déjà rien d'autre qu'une mauvaise série Z sans aucun intérêt, mais en plus, c'est filmé à la webcam!! Proprement insupportable!! Pour le reste, en plus d'être ridicule, c'est aussi très mal joué. Quant au scénario et la réalisation, no comment!

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