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    Qui l'a vue mourir?
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    Redzing
    Redzing

    1 118 abonnés 4 470 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Après la mort de sa fille à Venise, un père célibataire parcourt la cité des Doges pour trouver l'assassin. "Chi l'ha visto morire" souffre clairement de l'une des grandes tares habituelles du giallo : une intrigue nébuleuse, où l'enquête avance peu, les personnages constituant surtout un réservoir de victimes pour un tueur psychotique.
    Car ici le héros tente de vaguement déterrer des crasses sur un groupe de notables... pour que l'on arrive à une conclusion expédiée et vaguement satisfaisante. C'est donc un peu mou, mais il y a des qualités notables.
    Le cadre vénitien est bien utilisé. Pas tant l'esthétique de la ville, que l'eau, la brume, et ses couloirs sombres, qui donnent un aspect cauchemardesque à l'ensemble. Une approche qui rappelle un peu celle de "Don't Look Now", qui sortira l'année suivante.
    Un joli thème (un peu répétitif par contre) d'Ennio Morricone. Des personnages plein de vices, potentiellement tous coupables. Et quelques têtes connues pour les incarner. Adolfo Celi ou Anita Strindberg, habitués du genre. Plus étonnant : la présence de George Lazenby, dans l'un de ses premiers rôles post-James Bond. Avec ses grosses moustaches et ses cheveux longs, il est à peine reconnaissable, d'autant qu'il a été doublé dans la version anglaise !
    Shawn777
    Shawn777

    586 abonnés 3 469 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    Après le très faible "Je suis vivant !", giallo qui n'en était pas vraiment un (même pas du tout), j'avais beaucoup d'aprioris envers ce deuxième film d'Aldo Lado, sorti en 1972, qui est en revanche cette fois un véritable giallo. Effectivement, le réalisateur s'est cette fois véritablement approprié les codes du genre pour nous sortir une histoire relativement captivante. Quatre ans après le meurtre d'une fillette rousse, une autre petite fille rousse se fait tuer à Venise. Son père mène alors l'enquête mais va rapidement se rendre compte que l'affaire est beaucoup plus complexe que ça. Le réalisateur respecte donc à fond les codes du giallo, autant au niveau de l'histoire que de la mise en scène. On retrouve en effet une histoire assez bordélique, propre au genre, avec plusieurs fils conducteurs, une enquête menée non pas par un flic mais par un "monsieur tout-le-monde" et, bien évidemment, une série de meurtres s'intensifiant au fur et à mesure que le héros avance dans son enquête. Concernant la mise en scène, nous retrouvons donc les classiques du genre, à savoir les gros plans sur des lames qui brillent et sur des gants noirs, les plans en vue subjective, de l'hémoglobine, de la nudité etc. Malgré tout, l'histoire n'est pas vraiment passionnante pour autant. Déjà parce-qu'il y a trente-six personnages et qu'on s'éloigne finalement assez vite du sujet principal pour aller dans une enquête paraissant de plus en plus farfelue et surtout de plus en plus difficile à suivre. Multiplier ainsi le nombre de personnages a, de plus, pour effet de faire un peu tomber le twist à l'eau, ce qui est un peu dommage. En dehors de ça, je ne peux pas dire que je me suis ennuyé car le rythme est plutôt bon. Concernant les acteurs, nous retiendrons surtout George Lazenby et Anita Strindberg (par ailleurs habituée des gialli) qui jouent bien. Voilà, pas grand-chose à dire de plus sur "Qui l'a vue mourir ?" qui est un giallo qui rempli le cahier des charges mais sans plus.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 220 abonnés 7 513 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 février 2021
    1968, dans une station de ski française, une jeune fille est assassinée à coups de pierre par une mystérieuse personne vêtue de noir. 4ans plus tard à Venise, une fillette disparait. On découvrira son corps dans les canaux de la ville le lendemain. La police ne parvenant pas à arrêter le coupable, son père se lance à sa recherche.

    Aldo Lado, à qui l’on doit le rape and revenge La bête tue de sang-froid (1975) aussi appelé "Le dernier train de la nuit", réalisait ici un giallo redoutable, porté par la comptine délirante & entêtante d’Ennio Morricone. Le réalisateur nous offre la possibilité de découvrir une Venise loin de l’image de carte postale que nous connaissons tous. La Cité des Doges y apparaît comme endormie et inquiétante, maléfique et brumeuse.

    Qui l'a vue mourir ? (1972) est un thriller glacial & morbide à l’esthétisme soigné. On regrette simplement que le scénario puisse être aussi confus (inutilement alambiqué) et monotone. A noter enfin, que l’on retrouve dans le rôle principal, le méconnaissable George Lazenby (Au service secret de Sa Majesté - 1969).

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 août 2020
    Un des tout meilleurs Gialli.
    Ambiance fantomatique de Venice musique hypnotique de Sergio Morricone mise en scène magistrale d'Aldo Lado et suspense jusqu'à la dernière minute.
    Du très bon
    Christianm75
    Christianm75

    7 abonnés 229 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mars 2016
    Excellent Giallo très orienté Polar.A travers les codes imposés par le style (tueur aux gants de cuir,ritournelle enfantine,érotisme )Fernando di Leo réussit un film aux multiples facettes.Intrigue policière, étude sociétale et découverte d'une Venise par moment tranquille et inquiétante (avant Nicolas Roeg).Abordant des thèmes comme la pédophilie des prêtres la corruption de la bourgeoisie provinciale il se montre déjà comme un fin observateur de son époque.L'intrigue policière n'est pas laissé à l'abandon et les prestations des acteurs sont largement au dessus de la moyenne tél Georges Lazembi fraîchement débarqué de James Bond et meconnaisable dans son rôle de père abattu.On notera la belle photographie d'une Venise hivernale et la musique entêtante d'Ennui Morricone.Un excellent polar déjà presque culte.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 182 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 avril 2016
    Dans les années soixante dix, Aldo Lado a surtout œuvré dans le domaine du giallo qui connaissait alors son heure de gloire. Après avoir, selon ses dires, grandement participé au scénario du premier film de Dario Argento ("L'oiseau au plumage de cristal" en 1968), il réalise son premier film du genre sous la houlette du producteur allemand, Dieter Geissler, "Je suis vivant !". Assistant de Bernardo Bertolucci sur "Le dernier tango à Paris", il profite d'un retard dans la production (Marlon Brando est appelé par Coppola pour "Le parrain") pour rejoindre Geissler sur ce deuxième projet initialement prévu pour Francesco Barilli, finalement crédité scénariste sur le film. Film de transition selon les dires d'Aldo Lado qui avait en tête son prochain film "La drôle d'affaire", "Qui l'a vue mourir ?" s'avère avec le recul un giallo tout à fait présentable. Lado qui connait son affaire, réunit tous les ingrédients du genre dans un Venise loin des clichés touristiques, qu'il connait bien pour y avoir vécu dans son enfance. En proposant spoiler: un criminel prêtre pédophile, le film met à jour courageusement une plaie de l'église qui n'est toujours pas refermée
    . Comme souvent dans le genre, le casting est d'un baroque cosmopolite, recyclant l'australien George Lazenby, éphémère James Bond d' "Au service secret de Sa Majesté" (Peter Hunt en 1969) et offrant aux yeux ravis du spectateur masculin, la sublime actrice suédoise Anita Strindberg déjà rodée au giallo chez Sergio Martino et Lucio Fulci. Adolfo Celi, solide second rôle dans des productions plus huppées apporte son magnétisme inquiétant achevant de donner toute sa crédibilité à ce polar aux vagues accents prédicateurs de "Ne vous retournez pas", petit bijou évanescent de Nicolas Roeg qui viendra seulement deux ans plus tard. Ennio Morricone qui avait déjà mis en musique "Je suis vivant !" a eu le trait de génie de trouver la comptine enfantine qui donne son titre au film et marque la présence lancinante du tueur psychopathe.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2016
    Le film a certes vieilli mais nous tient en haleine jusqu'au dénouement, on veut savoir qui se cache derrière ce tueur masqué. Un giallo intéressant à défaut d'être original, qui bénéficie du décor de Venise, d'où une ambiance étrange et brumeuse.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 janvier 2016
    La petite fille d’un artiste sculpteur se fait enlever et tuer, juste parce qu’elle était rousse et que cela correspondait à l’obsession d’un maniaque. Le père décide de mener sa propre enquête et va ainsi découvrir un monde de plus en plus glauque dans ce qui était sensé représenter les valeurs d’une société.
    Un des premiers films où l’on voyait quelqu’un se faire un fix, qui traitait ouvertement des couples séparés et des gardes alternées, de la dégénérescence d’une bourgeoisie et d’un clergé infectés de violence, de drogue, de prostitution, de moyens de pressions, de trafic international, de pratique sado-maso et de névroses.
    45 ans après la sortie de ce film on réalise son côté indéniablement précurseur, avec une intrigue très intéressante. Mais hélas le rythme, le jeu et la mise en scène paraissent lourds aujourd’hui, les circonstances de l’enquête souvent incohérentes, les personnages du héros, des méchants, des femmes, sont d’une caricature devenue tellement caduque qu’il est difficile d‘entrer dans le jeu.
    A quand le remake ? est-on en droit de se demander. Quoique, au bout d’un demi-siècle de décadence tout cela n’impressionnerait plus personne. Alors, à quand un réalisateur qui osera la même audace aujourd’hui en dénonçant l’horreur et la barbarie d’autres institutions et d’autres religions ?
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2015
    Bon giallo que ce film d’Aldo Lado, même si le scénario est parfois inutilement alambiqué afin de noyer le spectateur. La réalisation alterne les bonnes idées (filmer Venise l’hiver dans le brouillard afin de créer une atmosphère lugubre et étrange) et les moins bonnes (certaines séquences de pure exploitation où l’on dénude quelques acteurs juste pour offrir au spectateur son quota de scènes voyeuristes). Par contre, on apprécie particulièrement le traitement du thème de la pédophilie, rarement abordé de manière frontale à l’époque, ainsi que les attaques à peine voilées envers l’Eglise catholique, mise en cause de manière indirecte, certes, mais en Italie, il fallait l’oser. Le résultat est donc inégal, mais toujours prenant grâce à une intrigue tortueuse et une réalisation rentre-dedans typique du cinéma d’exploitation rital de l’époque. Et ne pas négliger l'impact de la musique d'Ennio Morricone, particulièrement réussie ici.
    AMCHI
    AMCHI

    5 814 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 août 2011
    Un très bon giallo qui débute par des meurtres d'enfants pour finir par des meurtres d'adultes pas si innocents que ça, Qui l'a vue mourir? bénéficie du cadre de Venise qui donne un certain cachet à un film comme cette partie dans la brume suivi de la scène dans l'immeuble désaffecté. Mystère et suspense sont présent dans Qui l'a vue mourir? et ce giallo reste vraiment happant jusqu'à la fin ; il y a aussi une belle partition de Morricone qui renforce l'ambiance du film.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 juin 2011
    Un giallo touchant mais au scénario confus avec Venise pour cadre et George 'James Bond' Lazenby , bien réalisé et interprété et remarquablement mis en musique par Ennio Morricone .
    Note : 6,5/10
    meeek
    meeek

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Giallo début 70, dans la veine "stylisation hyperpoussée", ce film fait en sorte que le scénario soit tout dévolu à la mise en scène très esthétique et opératique. On peut voir le film comme une transe crispante, une succession de scènes de suspens et un brouillon d'un autre film "profondo rosso". Un must pour qui aime le genre.
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