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    Bunny Lake a disparu
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    4,1
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    44 critiques spectateurs

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    Charlotte28
    Charlotte28

    123 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2024
    Un peu longuet ce récit de disparition d'enfant peine à substituer avec habileté la question de la réalité de son existence à celle de l'identité de son ravisseur dès lors que le frère l'affirme à diverses reprises (outre la scène initiale du déménagement). Bref le thriller psychologique fonctionne grâce au raffinement intellectuel de l'inspecteur campé par un subtil Laurence Olivier mais la tension nerveuse fait défaut - malgré une mise en scène impeccable. Ainsi le twist final ne surprend pas, de même que l'absence du père, sans cependant nous arracher effroi ou émotion, la faute à une absence d'empathie envers les personnages ou à cette ultime séquence frôlant le ridicule. Décevant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 avril 2023
    Enquête policière et familiale autour de la disparition d’une jeune fille et dont la mise en scène moderne témoigne d’une grande intelligence, Bunny Lake mérite sans aucun doute des éloges. Son scénario à tiroirs se montre étonnamment moderne et efficace : il multiplie les fausses pistes et maintient une tension constante. Si l’ensemble a malgré tout un peu vieilli, il reste une valeur sûre, dont, sans aucun doute, de nombreux réalisateurs se sont inspirés par la suite !
    Nicolas R
    Nicolas R

    5 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2022
    Remarquable thriller sur la folie. La séquence de fin m'a rappelé celle de Shining. Ici, Otto Preminger vaut Hitchcock si d'ailleurs il ne le surpasse pas. La mise en scène, qui évite brillamment les clichés du genre, fait hésiter sur la folie de tous les personnages mais rien n'est accentué, jusqu'à la scène finale.
    Renaud  de Montbas
    Renaud de Montbas

    30 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 août 2021
    avec "Bunny Lake a disparu", Otto Preminger signe un bon thriller psychologique sur les relations frére / soeur et la folie. On peut toutefois regretter que la révélation finale arrive trop tot dans le film, donnant une fin qui du coup s'étire un peu. 3 / 5
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2021
    Otto Preminger est selon moi un des plus importants cinéastes nord américain de l'après-guerre. Meme si "Bunny Lake" n'est pas son meilleur film, on ne peut que s'emmerveiller devant la qualité de la mise en scène. Sans conteste, la première partie du film est la plus réussie. Cependant, ce dernier péche peut-être par l'intrigue sans doute difficile à conduire devant sa trop grande invraisemblance. Les amateurs des films d'Alfred Hitchcock seront ici en terrain de connaissance, mais Preminger n'atteint pas ici la percution sur le spectateur que provoquent les grandes œuvres Hitchcockiennes, en raison notamment des failles scénaristiques de cet opus. Par contre , la mise en scène de Preminger est ici largement au niveau, voire supérieure à celle d'Hitchcock. Les deux acteurs principaux n'ont pas beaucoup de charisme et mis à part la prestation de Laurence Olivier, excellent dans un second rôle, le casting aurait sans doute pu être facilement amélioré . La fin révèle brusquement son lot de surprise, mais on éprouve malgré tout un sentiment d'insatisfaction devant les coups de mou du scénario perceptibles dès le début de la seconde partie. A voir, tout en sachant que l'on a pas affaire à un chef-d'oeuvre, mais reconnaissons que le film est quand même très bon et largement supérieur à 98 pour cent des productions actuelles.
    Ghighi19
    Ghighi19

    66 abonnés 1 867 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2020
    Un thriller exceptionnel et un vrai suspense. Un film oublié qu il faut revoir sans hésitation car c est un vrai écrin. Une réalisation inoubliable et des comédiens formidables notamment Sir Laurence Olivier tout simplement génial. Inoubliable.
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2020
    Adapté du roman éponyme d’Evelyn Piper (Marryam Modell) et inspiré de « Une Femme Disparaît » d’Alfred Hitchcock, cette vision d’Otto Preminger se démarque jusqu’à se révéler complémentaire à ces œuvres. De plus, les époux John et Penelope Mortimer ont su adapter le scénario au cadre Londonien. Exit les buildings New-Yorkais et leur banlieue, place à la sérénité et le prestige de la royauté. Et pourtant, le récit a de quoi traumatiser les parents, en évoquant la plus grande peur qu’ils puissent avoir, à savoir la perte d’un enfant. Preminger nous partage ce sentiment à travers un doute, sans nous pousser à bout pour autant. Entre le la mise en scène et les dialogues, la précision est chirurgicale et la surprise est totale.

    A l’image du générique d’ouverture, le cinéaste sélectionne avec soin, ce qui devra nous être dévoilé, en temps et en heure. Ce sens du timing permet de mieux gérer une narration intuitive pour enfin plonger les personnages dans un tourbillon angoissant et loin d’être innocent. La disparition d’une certaine Bunny convoque ainsi Ann Lake (Carol Lynley), une mère en manque de repère, en manque de soutien et qui confronte également ses valeurs à une culture, disséquée et qui admet des symptômes psychologiques en perpétuelle métamorphose. L’argument repose également dans la forme que l’intrigue prendra au fur et à mesure que les preuves manqueront. C’est une balançoire qui fait des allers-retours entre le thriller psychiatrique, le fantastique, le policier et le suspense. L’atmosphère est travaillée de façon à mieux percevoir les émotions qui se dégagent des personnages, ce qui est d’ailleurs un avantage certain pour un film en noir et blanc. Et ironiquement, cette dualité esthétique est représentative de la problématique du récit.

    La pression est intense et l’introduction de l’inspecteur Newhouse (Laurence Olivier) offre tout de même un prolongement convenable à un premier acte qui, à peine essoufflé, repart de plus belle et avec une nouvelle intensité dans les enjeux. L’étrangeté devient plus pesante dans l’obscurité deviendra une réalité dont il faudra pouvoir fusionner esprit et corps pour enfin se réveiller. De ce fait, l’approche est celle d’un enfant et de son imaginaire angoissant. D’une porte à une autre, les obstacles s’accumulent et les empruntent s’effacent, car on les oublie, tout simplement. Il s’agit d’une affaire de détails et tout compte. Derrière, de la profondeur qui positionne l’homme vis-à-vis d’une enfance perdue et fantasmagorique, car il détient la clé de tout ce drame. Ainsi, il conditionne tout ce qu’il y a « d’enfant » chez une personne jusqu’à en extraire tout le charme et le plaisir. C’est pourquoi Ann se retrouve seule, malgré tout et malgré cette considération.

    Plus qu’un amas de références et d’hommages, « Bunny Lake a disparu » fait appel à la sensibilité des scénaristes qui évoquent des traumatismes, ainsi que des spectateurs, présents pour être témoin d’un chaos à la fois glauque et poétique. L’intelligence d’Ann va de pair avec son traitement, car il s’agit d’une femme qui n’a pas besoin d’être dépendante d’un couple ou simplement d’un homme pour revendiquer son célibat, tout en sachant jongler avec ses responsabilités maternelles. A travers son combat, la vérité n’est qu’une partie mineure de notre intérêt, car tout s’oriente sur la manière de rédiger un discours et sur l’agencement d’arguments, parfois grossiers, et pourtant pertinents.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 août 2019
    Une vraie petite perle que ce thriller britannique signé Preminger. Le film est très moderne, que ce soit par son sujet (la disparition d’une petite fille) ou sa réalisation (un magnifique noir et blanc sublimé par la fluidité des mouvements de caméra). On craint une baisse de régime en milieu de récit, mais la dernière demi-heure est brillante et, en termes de tension et de rebondissements, le scénario n’a rien à envier à des œuvres plus contemporaines.
    Yves G.
    Yves G.

    1 454 abonnés 3 481 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 décembre 2017
    Ann Lake vient de déménager en Angleterre avec son frère. Elle dépose sa fille Bunny à l'école. Mais, quand elle revient l'y chercher, Bunny a disparu.
    La police est aussitôt alertée. Mais, inquiet de l'état psychologique de la mère, l'inspecteur Newhouse se demande si Bunny Lake existe vraiment.

    "Bunny Lake a disparu" est un des derniers grands films de Preminger. Tourné en 1965, à Londres (on entend les Zombies, un avatar très sixties des Beatles), il semble pourtant curieusement plus ancien. La raison en est à son noir et blanc et à son histoire, qui mélange le polar et la psychanalyse comme le faisaient les grands classiques de Hitchcock ou de Lang dans les années 40 ou 50.

    Le premier tiers de "Bunny Lake a disparu" est une longue mise en place qui suit Ann - on ne voit (évidemment) jamais Bunny à l'écran - dans ses gestes quotidiens. À la limite, le spectateur qui n'aurait pas lu le résumé du film pourrait se demander où on veut le mener. À la question "Qu'est-il advenu de Bunny ?" s'en substitue bientôt une autre : "Bunny existe-t-elle vraiment ou est-elle l'invention du cerveau malade de Ann ?". Le mystère est élucidé trop tôt hélas ce qui prive le dernier tiers du film de suspense.

    Le film de Preminger est l'adaptation d'un roman écrit en 1957. Preminger en avait acquis les droits dès 1958 mais n'était pas satisfait de son dénouement. Celui que ses scénaristes ont concocté est différent de l'original. Force est d'ailleurs de reconnaître qu'il le surpasse. Pour autant, "Bunny Lake..." ne rivalise pas avec les chefs d’œuvre de la première époque du maestro : "Laura" (1944), "L'Homme au bras d'or" (1955), "Autopsie d'un meurtre" (1959)... Comme si les recettes de l'âge d'or du film noir ne fonctionnaient plus dans les années soixante.
    this is my movies
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    697 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2015
    Un thriller psychologique signé par l'un des maîtres du film noir, c'est forcément à voir. Adapté d'un roman, ce retour de O. Preminger au genre fait plaisir à voir. Déjà, sa mise en scène est toujours aussi pointue, avec cette succession de plans très longs qui alternent mouvement ahurissant et cadrages au cordeau, le tout au sein d'un montage d'une fluidité incroyable. Se déroulant sur une seule journée, le scénario est mené sans temps mort, cultivant l’ambiguïté de son intrigue et maintenant un mystère constant. On ne s'ennuie pas et on cherche nous aussi un début de solution pour mener à bien cette enquête jusqu'à sa dernière partie, spoiler: un véritable moment de tension à la fois psychologique et physique
    . L'influence expressionniste de Preminger se ressent parfaitement, avec des lumières tranchantes qui découpent les visages des personnages et participent pleinement au climat inquiétant. Du très grand cinéma, avec des acteurs excellents et une résolution perturbante. D'autres critiques sur
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 octobre 2015
    Preminger frappe encore une fois assez fort avec ce film-ci, très habile, très bien traité et surtout superbement mis en scène.

    Le film commence lorsqu'on a une jeune mère, plutôt pas mal faut bien le dire, qui dépose sa fille à l'école, on ne voit pas la fille... La fille disparaît. Tout le monde la recherche et très rapidement on passe du simple film de recherche d'enfant (pour autant que ça puisse être un genre) à autre chose et c'est cet autre chose qui est intéressant. Les indices dissimulés ici et là, permettant au spectateur d'enquêter en même temps que le film avance pour savoir qui bien pu enlever Bunny Lake si toutefois elle existe !

    Le fait de ne pas montrer la fille au début du film c'est assez brillant, on est dans le doute, comme les inspecteurs, on croit bien avoir vu des indices de son existence, mais serait-ce simplement car nous suivions le point de vue de la mère qui pourrait être atteinte de schizophrénie ?

    La solution semble assez logique un peu avant le milieu du film, mais des doutes planent quasiment jusqu'à la fin.

    Si la fin peut sembler un peu facile d'ailleurs, elle reste non pas moins assez terrifiante avec sans doute l'un des plan les affreux jamais tourné, la panique totale. Ceux qui ont vu le film savent je pense celui auquel je fais allusion, un plan dans une serre. C'est tous les cauchemars qui se réalisent... La chose la plus atroce qui puisse arriver.

    Rien que pour ça le film mérite d'être vu... Mais ce n'est de loin pas la seule raison, c'est vraiment bien mis en scène, chaque mouvement de caméra quasiment orgasmique faisant totalement corps avec le film sans que ça soit tape à l'oeil ou de l’esbroufe mais qui en dit bien plus long que les dialogues. Le film n'est pas didactique, dieu merci ! C'est assez subtil, fin pour ne pas prendre son spectateur pour un imbécile fini.

    Du bon cinéma ! Voire très bon.
    BigDino
    BigDino

    8 abonnés 473 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2015
    Un brillant film noir d'Otto Preminger, qui pourrait faire penser à un film d'Hitchcock. La mise en scène est fabuleuse, avec ces longs plans qui révèlent une maitrise exceptionnelle de la caméra. Les décors sont également à la hauteur, difficile d'oublier ce magasin de poupée, mélange d'inquiétant et de touchant. Concernant le film en lui-même, il est ancré dans une période assez étrange, ce qui se voit à la paranoïa qui s'en dégage. En effet, l'enquête ne semble pas se centrer sur la disparition de l'enfant, mais plutôt sur le fait de savoir si celui-ci existe bel et bien! Partant de là, le film explore également le domaine de la folie, comme Shock Corridor ou encore The Swimmer, et bien d'autres encore de cette époque, montrant une société trouble dont le vernis éclate facilement et révèle la grande fragilité. Une dernière raison de voir Bunny Lake a disparu? L'étrange bande-son de Paul Glass, très originale et rentrant pourtant tellement bien dans le thème.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2015
    Otto Preminger signe une œuvre d'influence hitchcockienne, aux frontières du polar mystérieux et du drame psychologique.
    On est d'abord envoûté par l'atmosphère de faux-semblants qui entoure ce récit de la disparition d'une petite fille. Preminger parsème son film de personnages étranges et inquiétants, à l'image du voisin envahissant ou de l'ancienne institutrice qui vit recluse. Le spectateur est amené à douter de tout, à l'instar de celui qu'on imagine époux et qui se révèle frère, jusqu'à l'existence même de la fillette...
    La deuxième partie de "Bunny Lake is missing" (1965) est moins palpitante, une fois le mystère en grande partie éventé, mais l'intérêt réside alors dans la mise en scène étudiée de Preminger, qui choisit un noir et blanc évocateur pour étaler ses qualités de cadrage, montage, composition des plans... Certaines scènes sont mémorables, à l'image du "jeu" final entre les protagonistes.
    La distribution est impeccable, emmenée par Laurence Olivier, Carol Lynley et Keir Dullea.
    Une œuvre troublante, représentative de ces années 60, qui dégage un indéniable charme suranné.
    Kiwi98
    Kiwi98

    261 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2014
    Je ne savais pas trop ce que j'allais voir en m'approchant d'un petit cinéma d'art et essai qui programmait toute la filmographie d'Otto Preminger et qui pour ouvrir le bal programmait "son dernier chef d'oeuvre" l'injustement méconnu "Bunny Lake a Disparu". J'ignorai encore que j'allais vivre un de mes plus grand moment de cinéma et surtout, sans aucun doute, mon plus excitant.

    Otto Preminger a toujours parsemé sa filmographie de personnages féminins, pour ne citer que les plus célèbres "Laura" et "Bonjour Tristesse" ou respectivement Gene Tierney et Jean Seberg tenaient les rôles de leurs vies. Mais contrairement à beaucoup d'autres réalisateurs de son époque, Preminger n'en fait pas des êtres diaboliquo-erotique comme Hollywood en est si friand. A la manière d'un Hitchcock ou Mankewicz il les voit comme des héroïnes qui subissent agissant dans leur contexte. Et "Bunny Lake a Disparu" est probablement l'archétype de ce qu'il fait de mieux.

    C'est l'histoire d'Annie, qui un peu perdue dans sa vie débarque des Etats Unis à Londres. Mais lorsqu'un jour elle vient chercher sa fille Bunny à l'école elle ne la retrouve pas, personne ne se souvient de l'avoir vue et encore moins connue. La jeune femme se retrouve seule à la recherche de son enfant avec un policier et un frère tout aussi étrange l'un que l'autre.

    Le film fonctionne principalement comme un portrait social sur la condition féminine, Annie doit sans arrêt se rappeler quelle est mère, elle est sous l'emprise des hommes qui l'entourent, d'ailleurs au début du film jamais on aurait pensé que Steven est son frère, partout ou elle va elle est étrangère, les gens la repousse, la police remet en cause l'existence même de son enfant la faisant passer pour une folle. Elle est seule dans le jeu de piste comme le démontre d'avance le générique. Et pourtant c'était pas gagné d'avance, dès le début du film on se rend compte de certaine chose, le comportement étrange du frère, les intentions lisibles. Mais Preminger est un malin, plus le film avance plus il devient dure de défier la vérité, surtout avec cette intrigue de mère schizophrène qui ne rajoute que du mystère à l'histoire, finalement c'est deux révélations qui nous attendent, l'identité mentale de la mère et le responsable. L'ambiance se construit d'une façon prenante allant jusqu'à signifier un plus que très grand film noir, paranoïaque à souhait. Annie surpasse sont statut de spectatrice, elle sort de l'image et surpasse les pièges qu'on lui tend et des manipulations successives mais en aucun cas redondantes. Et qui mieux que Carol Lynley pour l'incarner, elle est le personnage, une magnifique blonde voluptueuse face à un méchant au yeux vitreux digne de Norman Bates. Le tout jusqu'à la maestria finale, course poursuite terrifiante en huis clos ou qui probablement est la quintessence du cinéma de Preminger.

    "Bunny Lake a Disparu" est donc pour moi le chef d'oeuvre secret ultime, ludique, impressionnant, particulièrement habile et prenant jusqu'à son final marquant, bizarre, effrayant signifiant beaucoup de choses...
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Après un démarrage plutôt classique, «Bunny Lake a disparu» monte en puissance et surprend à plusieurs reprises lors de ses trente dernières et incroyables minutes. Otto Preminger signe là un film qui excelle dans l’art de la manipulation du spectateur. Comme l’inspecteur chargé de l’enquête, joué par Laurence Olivier, on n’en vient vite à douter de l’existence même de la petite fillette. L’atmosphère si particulière de cette brillante histoire réussit à créer une réelle ambiguité autour des personnalités et la relation soeur-frère des deux principaux rôles, admirablement interprétés par Carol Lynley et Keir Dellua. Une belle oeuvre angoissante et efficace, mise en images avec beaucoup de classe.
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