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    Bunny Lake a disparu
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    Marla-Jane
    Marla-Jane

    17 abonnés 97 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 août 2014
    Le point culminant du film, la fameuse scène de la balançoire, restera un moment d'anthologie au cinéma. Le montage et le suspense évoquent tour à tour Hitchcock et Orson Welles.La musique envoûtante et l'esthétique noir et blanc font de "Bunny Lake a disparu" un thriller psychologique unique en son genre. Le film est à voir deux fois: la première pour l'angoissant plaisir de se laisser prendre à l'intrigue, la seconde pour en démêler les secrets.Vous n'oublierez jamais Bunny, Lapin Blanc du film noir. Pour une analyse détaillée du film:
    Top of the World
    Top of the World

    66 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2014
    S'il y a bien une chose qu'on ne peut pas dire à propos de ce film, c'est qu'il ne soit pas excitant à première vue: cette histoire de disparition d'une fillette filmée par Otto Preminger dans une atmosphère trouble et étrange, à la lisière du fantastique par moments, est alléchante. D'autant plus que l'existence même de l'enfant est rapidement remise en cause par le lieutenant chargé de l'enquête! Cette très habile trouvaille scénaristique témoigne de l'imprévisibilité du film. Celle-ci et une mise en scène élégante et maîtrisée maintiennent un suspense bien tenu, mais qui aurait été plus intense encore avec un montage plus resserré qui aurait apporté davantage de tension et de nervosité. On peut également regretter le fait que les dernières scènes soient si maladroites: en effet, si le premier twist qui survient à vingt minutes du terme est très bien pensé, il fait ensuite l'objet d'une surenchère qui rend le final plus grand-guignolesque qu'effrayant. Le niveau de l'oeuvre se situe donc malheureusement plus proche du piètre "Bone Collector" que de l'indépassable "Psychose".
     Kurosawa
    Kurosawa

    581 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2014
    Un suspense étrange et bien ficelé, avec un scénario qui déploie un certain nombre de surprises. Otto Preminger se permet d'abord de casser le schéma de la banale enquête d'enfant disparu, avec la remise en cause de l'existence de l'enfant. Ensuite, le film va lentement basculer sur un terrain psychologique, avec ses notions d'inconscient et de refoulement. La fin et son double twist sont d'ailleurs extrêmement forts car inattendus. Il est cependant dommage que la résolution traîne en longueur avec une inutile surenchère dans l'effroi qui fait très vite baisser la tension, et qui du même coup déçoit quelque peu. "Bunny Lake a disparu" reste un très bon thriller, mais aurait pu être encore meilleur avec un final plus abrupte.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 août 2013
    "Bunny Lake a disparu" se situe au sommet du dernier versant de la carrière d'Otto Preminger après que le réalisateur ait clos sa période d'indépendance de dix ans lors de laquelle il s'est attaqué à de grands sujets historiques ou de société ("L'homme aux bras d'or","Exodus","Autopsie d'un meurtre") . Après le peu de succès rencontrés par ses derniers films un peu en décalage avec les nouvelles attentes des spectateurs il se rend en Europe comme beaucoup de confrères de sa génération pour se ressourcer avec un ultime retour au film noir à suspense, genre qui a fait sa réputation peu de temps après son arrivée à Hollywood en 1944 ("Laura"). C'est un scénario un peu bancal qui est confié à Preminger aux frontières du fantastique , du suspense et du récit dramatique . La recherche de la petite Bunny Lake mystérieusement disparue de son école est l'occasion pour le réalisateur d'égarer le spectateur sur différentes pistes au gré de l'enquête du lieutenant Newhouse joué par un Laurence Olivier mature. Progressivement ce qui était évident devient flou, commence alors une introspection sur la relation entre la mère de Bunny Lake et son frère qui mène parallèlement son enquête. Malgré les invraisemblances du scénario, Preminger utilise au mieux l'ambigüité du frère et de la sœur pour nous faire éprouver un malaise grandissant au fur et à mesure que les choses s'éclairent. En vieux routier il mène sa barque ayant déjà savamment joué des affres de l'âme humaine pour un de ses meilleurs suspenses treize ans plus tôt avec "Un si doux visage". L'angoisse ressentie face à un sujet d'apparence tout à fait normale capable des pires monstruosités lors de ses bouffées délirantes fait toujours son effet et le procédé porté à la perfection par Hitchcock dans "Psychose" sera de plus en plus souvent utilisé jusqu'à mener aux slashers des années 80 qui tourneront à la caricature voir au grand guignol les dérèglements de la psyché humaine. Une œuvre de fin de parcours tout à fait digne d'intérêt qu'il convient de réhabiliter même si on ne peut la comparer à la perfection de "Laura".
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2013
    Attention, à ceux qui n'aurai pas vu le film, je vous déconseille de lire les spoilers, pour que vous puissiez l'apprécier totalement vierge de tous évènements.
    "Bunny Lake is missing" est un de mes gros coup de coeur. Ce film est pour moi le parfait exemple du film "noir". Otto Preminger réussi un tour de force en jouant habilement avec nos nerfs et comme il le disait lui-même dans la bande d'annonce "Peut-être aurais-je du intituler ce film: Bunny Lake existe t-elle réellement ?" Parce qu'il entretient le doute jusqu'à la toute dernière scène. Début du film: Ann Lake, qui vient d'emménager chez son frère Steven, à Londres, emmène sa petite fille Bunny dans sa nouvelle école. Mais en allant la chercher, personne ne sais où se trouve l'enfant. Et tout le monde commence à douter de l'existence même de Bunny et à se questionner sur la santé mentale d'Ann ... L'intrigue est menée d'une main de maître, les personnages Ann et Steven sont profonds spoiler: Ann, qui de par son instinct de mère ne va jamais douter de l'existence de Bunny, se battant seule pendant que tout le monde la soupçonne de folie et Steven qui, de prime abord est attentionné, bienveillant alors qu'il subsiste des zones d'ombre dans son enfance et l'inspecteur Newhouse, médiateur au beau milieu, qui lui est impartiale et analyse la situation avec recul et calme, ne négligeant aucun aspect des choses.
    Cinématographiquement c'est très abouti, à noter pour commencer la très jolie introduction. On commence le film en lumière dans la belle ville de Londres éclairée et on passe petit à petit à la nuit noire, tourmentée autant que l'esprit des protagonistes avec des lieu sinistres spoiler: l'hôpital, le magasin de poupées, le jardin
    Le casting est magistral; Carol Lynley, Keir Dullea (que j'adore) et le grand Laurence Olivier livrent tous des interprétations très justes et subtiles. Le scénario est très bien construit, l'étau se resserrant au fur et à mesure, je ne vais pas en rajouter. spoiler: J'évoquerai juste la dernière scène de la balançoire qui est je trouve très ingénieuse et marquante, on retrouve Steven et Ann comme retombés en enfance. Keir Dullea y interprète magistralement la folie et l'amour incestueux pour sa soeur dont certains indices nous avaient été brillamment distillés tout au long du film.
    Et pour finir je parlerai de la musique titre des Zombies, très 60's, en direct lien avec l'intrigue. Je conseille donc au moins deux visions pour ce film car évidemment lorsque l'on connaît le fin mot de l'histoire, on redécouvre à la deuxième vision des réactions, des évènements, des paroles, des détails qui nous avaient échappés où dont nous avions sous-estimé l'importance. Une perle.
    Maqroll
    Maqroll

    157 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Un bon thriller de Preminger, original dans sa construction qui fait irrésistiblement penser à Hitchcock, même si la manière de le traiter est radicalement différente. Là où Hitchcock joue avec les spectateurs, avec distance et humour, Preminger est plus dans le registre dramatique, sérieux et grave. C’est là, il me semble, de film en film, le principal reproche qu’on puisse lui adresser. Il n’en reste pas moins que Bunny Lake is Missing dégage un intérêt certain par son intensité et sa concision. Le scénario est linéaire et la fausse piste sur laquelle il nous embarque d’emblée en est une trop visible pour qu’on y croie beaucoup. La fin réussit à être surprenante même si le dénouement intervient à mon avis un peu trop tôt… Les acteurs sont justes mais sans génie dans des personnages intéressants, la mise en scène est serrée et soignée… et l’atmosphère londonienne est bien rendue.
    Movie_Fan
    Movie_Fan

    20 abonnés 431 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2012
    Au début j'ai eu peur que tout soit prévisible mais non. Preminger arrive à nous surprendre vers la fin. La mise en scène est soignée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Preminger à ce don incroyable de surprendre le spectateur. En effet, dans ce film il nous tient en haleine tout au long du film, en nous menant vers une intrigue compliquée, mais qui cache quelque chose, et on le découvre seulement à la fin ; cette méthode est géniale car il l'assume jusqu'au bout osant même des choses qui nous mettent mal à l'aise. Un régal !
    cylon86
    cylon86

    2 504 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 septembre 2012
    Réputé pour être le dernier grand film de Preminger, ''Bunny Lake a disparu'' est un film brillant, tantôt angoissant tantôt intriguant mais toujours passionnant. En effet, passées les quinze premières minutes un peu lentes, l'intrigue commence par nous prendre à la gorge pour ne plus jamais nous lâcher et le génie du scénario est de faire reposer l'enjeu principal non pas sur le fait de savoir qui a enlevé Bunny mais de savoir si elle existe vraiment. Identifié au personnage de Laurence Olivier (toujours aussi excellent), on se prend à se demander quel personnage est sain d'esprit dans cet univers intriguant où tout est fait pour nous faire douter (du frère trop protecteur au propriétaire excentrique collectionnant fouets et masques africains en passant par la vieille femme cloîtrée dans une chambre qui écoute les cauchemars d'enfants). Le mystère est maintenu de bout en bout jusqu'à la révélation finale, vraiment angoissante pour un très grand film au noir et blanc sublime et porté avec talent par Carol Lynley dans le rôle de sa vie.
    totoro35
    totoro35

    102 abonnés 1 787 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2012
    Tournée dans un splendide noir et blanc par un Preminger en grande forme, une enquête policière prévisible dans un premier temps (on se doute rapidement des soupçons qui vont peser sur la jeune mère) et souffrant d'une gallerie de seconds rôles franchement irritants (le proprio alcoolo ne sert foutrement à rien) mais dont l'ambiance va petit à petit basculer dans une certaine étrangeté, jusqu'à un final incroyable et flippant, empreint de cette folie douce chère à l'enfance.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2012
    Quiconque ignore qu’Otto Preminger se trouve derrière la caméra pourrait songer, l’espace de quelques minutes, que Bunny Lake a disparu est un énième film de kidnapping. Bien entendu, le sous-entendu est suffisamment fort : le spectacle auquel nous convie le réalisateur est au-dessus de toute attente. Et de toute manière, Laurence Olivier au casting a souvent été synonyme de surprise. Souvenez-vous, Le Limier, Rebecca… Ces longs-métrages qui se jouent de vos nerfs. Qui ne vous lâche qu’à la toute dernière seconde, si ce n’est au-delà. Bunny Lake a disparu est en effet de ceux-là. Porté par une Carol Lynley on ne peut plus présente – brillamment secondée par Keir Dullea –, l’engouement qu’a la mère pour retrouver son enfant (ce qui, en soi, n’a rien d’étonnant je pense…) ne tarde pas à embarquer le spectateur au cœur d’une enquête mémorable, où s’enchaîneront de multiples rebondissements. Dès lors, il n’est plus seulement question d’un simple film policier, mais plutôt d’une direction de spectateurs grandiose et véritablement efficace. À tel point que, passé la moitié du long-métrage, on peut se sentir ridicule d’avoir espéré, l’espace d’un instant, imaginer un éventuel dénouement, un éventuel coupable. Parfois même, la silhouette bien en chair d’Alfred Hitchcock semblerait veiller sur Preminger, le guidant ainsi jusqu’à une scène finale où l’impression d’avoir assisté à un film du Maître persiste. Scène finale dans laquelle on ne sait plus où donner de la tête. Scène finale emplie de folie. Scène finale schizophrénique. Un moment de cinéma très intense qui parvient à faire frissonner à de nombreuses reprises. Tel est le pouvoir de Bunny Lake a disparu, où l’orchestration d’une telle manipulation atteint des sommets de maestria. Le tout dans une perfection esthétique stupéfiante – du début à la fin –, qui rappellerait presque L’Inconnu du nord-express, en encore plus magnifique. Une fois les méandres du labyrinthe mis à découvert, le spectateur laisse échapper un « ouah » de surprise, se vidant petit à petit de l’adrénaline accumulée au cours de la dernière heure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 25 juin 2012
    Un film original et plein de suspense sur fond d’enquête semi-policière mais surtout sur une quête personnelle et des troubles familiaux. Bunny Lake est la fille d’Ann lake, jeune américaine venue à Londres et qui l’a confié quelques instants (de trop peut-être) à une école et son corps professoral en apparence un peu louche… Bunny est nom seulement le surnom de la petite fille mais aussi le nom de l’amie imaginaire que s’était inventé Ann d’où le cruel dilemme pour les enquêteurs : Est-ce que Ann dit la vérité –soit que sa fille s’est faite enlevée- ou est-elle elle-même un peu folle et victime d’hallucinations ? Entre ‘Rosemary’s baby’ (sorti 3 ans plus tard) et ‘Psycho’ (5 aans plus tôt), ce film est un bel exemple de mise en scène et d’incrustation du suspense de manière à impliquer totalement dans l’aventure non seulement les émotions du spectateur mais aussi son propre avis sur le déroulement de l’enquête. A travers des effets de caméra, un jeu d’acteurs extraordinaire (en particulier celui de Laurence Olivier et de Carol Lynley, prétandante pour jouer Bonnie dans le film de 1967 en plus de Jane Fonda), une ambiguïté constante entre les personnages tantôt coupables tantôt blanchis, Preminger nous balade de bout en bout par le biais d’astuces très fines et bien pensées. Inutile de préciser que le final est d’un dramatisme très lourd et d’un symbolisme tout à fait révélateur ! Considéré par beaucoup comme le dernier vrai film d’Otto Preminger qui par ailleurs n’aura vu ses films presque qu’en noir et blanc, ‘Bunny Lake’ est à voir absolument ne serait-ce que pour apprécier sa bonne dose de suspense.
    Caine78
    Caine78

    6 677 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juin 2012
    Le somptueux générique signé Saul Bass donne le ton : « Bunny Lake a disparu » sera une œuvre étrange et élégante, dont il sera bien difficile de décrocher jusqu'à la dernière seconde. Qu'il est triste d'ailleurs de voir que le cinéma actuel soit dans l'impossibilité de nous offrir des polars de cette trempe, magnifiquement réalisé, visuellement remarquable et psychologiquement très abouti. Reste effectivement ces zones d'ombres que le film garde jusqu'au bout et que l'on aurait aimé éclaircir, mais qui permettent en même temps à l'oeuvre de conserver un aspect mystérieux loin d'être désagréable, surtout s'il avait fallu se perdre en explications pendant de longues minutes. D'autant qu'Otto Preminger tient sa barque avec beaucoup de talent : qu'il est difficile en effet de deviner ou d'expliquer la disparition de Bunny Lake avant l'étonnante révélation finale. Le film a beau être très détaillé et l'enquête rigoureusement construite, le réalisateur développe cette dernière de façon à ce que rien ne puisse venir nous aider, de l'ambiguïté des deux personnages principaux à une galerie de seconds rôles étranges, pour ne pas dire légèrement inquiétants. Le tout pour se terminer dans une ambiance quasi-lyrique aussi séduisante qu'inquiétante, mélange renversant de retombée en enfance et de pur thriller... Bref, sans égaler la réussite éblouissante de « Laura », « Bunny Lake a disparu » n'en reste pas moins une œuvre fascinante : une fois encore, chapeau M. Preminger.
    mistermyster
    mistermyster

    56 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2012
    Habileté, serait le premier adjectif qui pourrait être attribué à ce film, pourtant les vingt premières minutes ne sont pas les plus représentatives, on a du mal à croire aux jeux des acteurs, des maladresses, tous ceux que l'on croise dans l'école sont faussement impliqués, la mère garde un calme très anglo-saxon pour une Américaine, on se demande si ça va décoller ou sombrer. Puis Lawrence Olivier, entre en scène et enfin le film prend de l’ampleur, le rythme ne s'accélère pas mais, on est au cœur de l'intrigue, sans surenchère, on avance pas à pas jusqu'au dénouement final. Pas un chef d'œuvre mais une œuvre honorable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 31 juillet 2011
    Assez surprenant dans la carrière de Preminger, ce pur thriller psychologique avec twist final surprend par la modernité de sa narration (qui annonce celle d'un Shyamalan dans sa gestion du spectateur). Malgré le manque de subtilité d'une mise en scène très académique, le film conserve jusqu'au bout un vrai climat d'étrangeté et une fascinante ambiguïté. Cela tient beaucoup aux comédiens, tous excellents (à noter un Keir Dullea subtilement décalé) et à un scénario qui assume complètement ses zones d'ombre. Sans être un chef d'oeuvre, "Bunny Lake" est une curiosité à découvrir.
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