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benoitG80
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3,5
Publiée le 21 septembre 2013
"Rock the casbah" en dépit de nombreux défauts de taille, réussit le pari de séduire le spectateur petit à petit... Et pourtant, on ne peut qu'être agacé dès les premières images, par les incohérences, le côté excessif de quelques personnages qui surjouent énormément, par les clichés inévitables dans la présentation des membres de la famille... Cette histoire se situe en effet dans le milieu de la haute bourgeoisie de Tanger... La disparition du père va en être le catalyseur puis curieusement et contre toute attente, le récit va prendre une certaine épaisseur ! Car c'est la relation qui unit la mère, (très bien interprétée par Hiam Abbass) à ses trois filles au parcours très différent, qui aura ici tout son intérêt par l'étude des comportements avec des échanges résonnant très justement ! On retiendra en particulier, cette très belle scène chez le notaire où la mère s'explique avec douleur sur son attitude et ses choix envers son mari et ses enfants... Donc au-delà d'une certaine facilité qu'on aurait préféré éviter, il reste finalement un film sincère et bien plus profond qu'il n'y parait où entre amour, rivalité et même jalousie, les répliques font souvent mouche par leur vérité. Au bout du compte, ces rapports humains pas si évidents au sein de cette famille aisée ont sur le fond une richesse qui vaut bien le passage en salle !
Franchement j'ai passé un excellent moment, c'est un film pas vraiment rock comme l'annonce le titre mais plutôt du genre qui passe du rire aux larmes. On s'identifie bien à cette famille, je n'ai pourtant aucun lien avec le maroc, mais les sentiments et les valeurs représentés sont universels. Bref, allez y si vous aimez être touchés par des choses simples et humaines.
"Rock The Casbah" est le second film de la réalisatrice marocaine Laïla Marrakchi. Un film qui se déroule dans une famille de la haute bourgeoisie de Tanger, juste après la mort du patriarche. Un film dans lequel il n'y a, malheureusement, pratiquement rien à sauver : incohérences, clichés, situations improbables, y'a rien qui marche. On s'ennuie pratiquement en permanence et les comédiens (surtout des comédiennes, d'ailleurs) qui, dans d'autres films, ont prouvé leur qualité sont ici très, très mauvais. Même la grande Hiam Abbass n'est pas bonne, c'est tout dire.
Plus qu’une banale comédie dramatique sur les tensions qu’engendrent inéluctablement les retrouvailles d’une famille, Rock the casbah est une dénonciation sincère de la condition de la femme dans le monde arable. Plus qu’au Maroc, où se déroule l’action, les frontières idéologiques de la morale est aussi international que son magnifique casting, essentiellement féminin, composé entre autres, d’une actrice marocaine, d’une israélienne et d’une libanaise, mais aussi d’Omar Sharif. Laïla Marrakchi, qui signe là son deuxième est toutefois encore très maladroite dans son écriture pleine de clichés assez faciles, ainsi le fait d’avoir fait des trois sœurs des personnages aussi caricaturaux nuit gravement à l’intensité émotionnelle de son film. On notera finalement que les actrices sont brillantes et que, malgré la bonne humeur qui règne dans cette mise en scène, le constat fait sur le silence imposé à la gente féminine sous prétexte de tradition et de religion est assez terrifiant.
Rock the Casbah. Encore ? C'était le titre d'un film israélien récent, remarquable d'ailleurs, c'est aussi celui du deuxième long-métrage de Laïla Marrakchi, sympathique mais en grande partie raté. Cette oeuvre chorale a le mérite de s'attacher à décrire la condition féminine au Maroc sans fards ni concessions. On applaudit des deux mains sauf que le scénario n'est pas à la hauteur de ses ambitions. La cinéaste a voulu que son film ait autant de goûts variés qu'un bon couscous en mariant le drame avec la comédie de moeurs. Mais pour y parvenir, le dosage des ingrédients est primordial. Avec une pléiade d'interprètes magnifiques, Hiam Abbass, Lubna Azabal, Nadine Labaki, Morjana Alaoui, et un guest de poids en la personne d'Omar Sharif, la sauce promettait d'être piquante et relevée. Elle est bien fade au final, faute d'une direction d'acteurs digne de ce nom et de portraits archétypaux oh combien excessifs. Avec son rebondissement incongru de dernière minute, Rock the Casbah ressemble ni plus ni moins à une série télévisée estivale, la beauté d'un palais de Tanger remplaçant les maisons bourgeoises du sud de la France.
un film choral dans le milieu bourgeois marocain. Lors de l'enterrement du patriarche, les veilles histoires, les rancœurs, les secrets, les hostilités ressortent au grand jour et fragilisent cette famille . On y voit pendant la première partie du film (plus lente les traditions musulmanes pour l'enterrement des défunts, moment du film intéressant mais où l'on se sent un peu balloté , on ne comprends pas l'histoire, puis l'on enchaine avec la seconde partie où les protagonistes explosent et là l'histoire et ses secrets nous sont dévoilés. on voit également un cinéma féminin engagé dans la cause des femmes
La mort d'un homme et la réunion des femmes qui ont rythmé sa vie. Les informations sont diluées tout au long du film, de sorte que nous sommes intrigués, et nous découvrons petit à petit, comme lors d'une enquête, les secrets de famille. Les acteurs sont très justes alors que les situations sont très difficiles à jouer, et le film ne tombe pas dans le drame éploré, avec même des petites touches d'humour, notamment chez grand-mère, ô combien excellente ! Le film s'ouvre avec le récit du défunt qui accompagnera tout le film et nous offre de la légèreté. Cet aspect aborde le deuil qu'il doit faire de la vie. spoiler: A travers l'enfant, le cycle de la vie est illustré : le vieux laisse la place au jeune, lors d'une sorte de passation qui a trait au fantastique, et peut-être que l'auteur veut nous montrer que la vie l'est aussi un peu, fantastique. Le film se termine par la même image qu'au début, et l'idée de cycle revient. L'arbre symbolise également la vie. Finalement, c'est un message de renouveau et on sort du film ému et plein d'espoir, d'autant plus que la fin du film apporte la reconnaissance et l'acceptation du fils de la bonne.
Le film soulève des questions en relation avec la religion, le choc des cultures, spoiler: l'inceste ... Cela fait réfléchir même si ces questions ont déjà été abordées dans d'autres oeuvres. Il y a également sans doute un côté caricatural dans le caractère de certains personnages, mais cela ne m'a pas paru gênant car le film englobe des questions générales et le spectateur comprendra, à mon humble avis, qu'il ne s'agit peut-être pas de personnages qui pourraient être à 100% réels mais plus d'un melting-pot qui permet d'englober l'ensemble des aspects (ou au moins d'essayer car c'est très riche).
Le film aborde un grand nombre de questions qu'on a pas forcément le temps de cogiter à fond en si peu de temps et on se dit que ce film mérite d'être revu (pas forcément tout de suite bien sûr ^^) En tout cas, on a du mal à se lever après la séance car ça court encore dans notre tête. Bref, la marque d'un très bon film à mon sens.
Symbole d'espérance, de paix et de réconciliation, l'olivier apparaît sous les rayons d'un soleil délicat, éblouissant un cadre flottant au-dessus de nos âmes. Rock the Casbah s'annonce bien et promet d'emblée l'œuvre intimiste qu'on est en droit d'attendre. Le père d'un foyer marocain vient de mourir, et c'est alors que la famille se réunit pendant trois jours pour commémorer sa disparition. Les rancœurs et de violentes vérités vont alors perturber le deuil de tout un clan.
Quelle bonne surprise de voir le respectueux Omar Sharif accepter de participer à Rock the Casbah, car il est l'un des seuls à tenir une barque prête à couler à tout moment. Ses interventions sont à la fois tendres et simples et permettent de donner au film un ton nostalgique, presque poétique. Face à ce monument du cinéma, nous n'avons droit qu'à des figures archétypales qui ne devraient plus exister dans une œuvre réalisée en 2013. Entre la femme enseignante à lunette coincée, la pétasse aux seins refaits mais au cerveau vidé, et la fille rebelle partant aux States pour faire carrière d'actrice, le tableau familial ne pouvait être plus stéréotypé. Ne souhaitant pas à trancher entre le drame et le comique, Marrakchi n'arrive pas à donner la note juste à sa création qu'elle voulait légère.
Par ce film, la réalisatrice a voulu montrer le fossé qui creuse le Maroc depuis déjà quelques temps. La tradition (religion, culture) et le modernisme (nouvelle génération, volonté des femmes de s'émanciper) s'opposent continuellement et dressent un constat équivoque du pays. Amoureuse de sa nation et de ses multiples valeurs qu'elle proclame, l'auteur dénonce également une absence d'évolution au sein de la religion musulmane. Voilà peut-être là où la marocaine s'en sort le mieux, sans forcément apporter une réelle nouveauté à ce propos.
Le retournement de situation final bien inutile ne prouve sinon qu'une chose : tenter de combler les vides scénaristiques dont Rock the Casbah est victime. Et puisqu'en ce moment, le cinéma aime montrer des personnages déballant leur sac à tour bras, Marrakchi n'y va pas de main morte en voulant éclater la cellule familiale à coup de déjeuners familiaux virant au cauchemar. Mais vouloir n'est pas forcément pouvoir puisque tout est ici déjà vu et très moyennement traité. Ne s'appelle pas Asghar Farhadi qui veut...
Très bon film, avec des secrets de famille, tels qu'il pourrait y en avoir dans n'importe quelle famille, c'est universel à vrai dire...sauf qu'ici nous sommes au Maroc (magnifique pays), il y a le poids des traditions, la condition de la femme etc... Qu'on se rassure, il n'y a pas que des drames, il y a aussi beaucoup de sourires et de rires, de la poésie (avec le joli rôle d'Omar Sharif), on prend plaisir à voir évoluer cette famille (les comédiennes sont excellentes) qui se balance des choses en face, mais s'adore, en réalité... Un film intéressant et intelligent.
Très jolie comédie entre sourires et émotion. Les actrices sont pleines de talents. La ville de Tanger fait un merveilleux décor. A recommander à tous.
9 ans après son premier film "Marock" (sur les conflits générationnels) Laïla Marakchi retrouve sa cousine Morjana Alaoui qu'elle plonge dans un deuil familial entouré d'actrices d'origines diverses Hiam Abbass (israelienne), Lubna Azaval (belge d'origine marocaine), Nadine Labaki (libanaise) mais aussi d'acteurs comme Adel Benchérif (d'origine tunisienne) ou Omar Sharif (d'origine égyptienne)... Un beau panel du monde arabe... Le titre fait penser à une comédie familiale ryhtmée mais au final il s'agit d'une comédie dramatique assez sérieuse, on y sourit régulièrement mais on ne rit pas et on a droit à quelques larmes... Le scénario est très classique, le patriarche meurt et ouvre la porte à une remise en question et aux règlement de compte ; le milieu d'une famille musulmane traditionnelle étant censé ajouter un contexte enrichissant la position féministe du film. Il est malheureusement décévant que cette famille soit si embourgeoisée et que les trois filles soient la quintessence du poncif inclus dans le cahier des charges du genre (la fille qui a choisi l'occident, la prof qui a voulu faire plaisir à son papa, l'épouse malheureuse). D'ailleurs il est à noter que l'interprétation n'ait pas aidé à passer outre ces clichés, surtout Lubna Azabal d'habitude moins outrancière dans son jeu, ici une prof très prof engoncée dans tout ce qu'il ne faut pas faire. Est-ce la faute à la direction d'acteur ?!... Evidemment le sujet universel et l'empathie pour ce magnifique casting nous font passer un moment pas si anodin et riche de quelques scènes très réussies. A noter les apparitions du défunt Omar Sharif qui sonne un peu trop comme un film testament, bizarre... Des sourires et de l'émotion mais qui manque d'une réelle singularité pour marquer les esprits cinéphiles. Amusant d'ailleurs de remarquer la présence de Hiam Abbass et Nadine Labaki, toutes deux également réalisatrices qui ont autrement démontrées leur talent en faveur des femmes, la première avec "Héritages" (2011) et surout la secondepour le sublime "Caramel" (2007)...
Film sans message à passer , histoire basique , faut pas être un artiste pour écrire une telle histoire .. tellement ennuyeux qu' on montre des scènes inutiles : des filles qui font des courses au super marché , la bonne entrain de préparer le thé ... 0 efforts pour faire un film original avec une histoire et qui parle vraiment de vrais problèmes et de vraies vie des marocains ..
Cette histoire de famille entre rires et larmes est portée par des actrices pleines de charme. Tanger est joliment filmée mais quelques changements de tons manquent de crédibilité donc d'émotion et le happy end est trop mièvre.
Un film dont on se demande pourquoi ce titre? Un milieu très aisé au Maroc. Le patriarche tout-puissant décède subitement et on assiste aux trois jours des funérailles. La famille et les proches se retrouvent autour du défunt et cela donne lieu à des règlements de comptes: le poids des traditions, la place de la femme et son émancipation, le droit de vivre une vie choisie. Une soeur s'est suicidée auparavant mais le sujet est tabou. Pourtant l' histoire de famille (que l'on découvre dans les dernières minutes) est assez glauque et ignoble mais elle est vraiment traitée "par dessus la jambe" dans le film et au final, tout est bien qui finit bien!! Nadine Labaki (Miriam) et Lubna Azabal (Kenza) surjouent et c'est bien dommage. Morjana Alaoui (Sofia) semble sincère et Raouia (Yacout), juste et vraie. Omar Sharif (le père) - toujours aussi séduisant - et Hiam Abbass (la mère) parviennent à émouvoir quelque peu mais cela ne suffit pas et ce film se traîne et s'étire. Pas "rock" du tout!