Belle ambition, belles références, il ne faut hélas que quelques minutes et un embarras rarement atteint en salle de cinéma pour comprendre que rester jusqu'à la fin relèvera du défis - ce que j'ai réussi à faire, au contraire de beaucoup d'autres. Mais il faut admettre qu'un film aussi grotesque ne peut que devenir culte. Dans 20 ans (ou jamais).
A vouloir faire un film théâtral à la Cocteau, à huis clos, Gonzalez a fait un film prétentieux et pauvre à la fois....chiant quoi. Si vous voulez voir un bon film du genre, allez plutôt voir La Venus à la fourrure, de Polanski. Là, au moins, il y a de la qualité d'acteurs. Moi, je me suis sauvé avant la fin, tant ça devenait insupportable....
Très bizarre. Quelques bonnes idées, un bon jeu d'acteur (très bon Cantona). Mais ça reste quand même un film difficile à voir jusqu'à à fin, l'histoire est torturée, dur à suivre. Je le regarderais pas deux fois !
C'est un peu hallucinant de voir tant de bonnes critiques de presse sur ce film. Sans vouloir croire au copinage et échange d'ascensseur, on va dire que ce film est plutôt une démonstration de style qui prend place dans le débat entre cinéastes français mais qui ne dira rien au public. La démarche est ici de contester le naturalisme omniprésent dans les films français et de renouer avec l'onirique. On filme donc une pièce de théâtre, un huis clos intello subversif. Bref, si vous vous attendez à avoir une belle histoire avec des plans magnifiques, un scénario bien ficelé qui vous fera versé une larme, partager une émotion, réfléchir sur le monde, passez votre chemin. Peut être un beau mot sur le décor ou une bande son qui tient un peu la route.
Vu en festival... malgré une bande annonce alléchante et un casting-marketing paillettes, le film déçoit dès les premières minutes et devient très vite insupportable... autant faire du théâtre ou écrire un roman, pourquoi vouloir réaliser un "film" comme ça ? bref, à fuir !
Enfin un film excellent, loin des scénarii purris que nous proposent la majorité des film français. Béatrice, toujours aussi somptueuse crève l'écran, mais on ne la voit pas assez.
Le cinéma français aura dû mal à se remettre des Rencontres d'après minuit, et nous aussi. Pas seulement parce qu'il s'agit d'une œuvre brillante et vibrante comme on en voit rarement mais parce qu'elle est surtout détachée de tout désir d'excellence, seulement marquée par un élan naturel enchanté et majestueux, et couronnée par une forme de grâce tout à fait bouleversante.