Les rencontres d'après-minuit est ce que je qualifierai de film style art contemporain, vous savez de nos jours les jeunes bobos sans talent qui n'ont pas de créativité et qui décident de faire du soit disant art en se foutant des pinceaux dans le cul et en peignant sur une toile assis au dessus d'une toile le pinceau dans le fion ? Ou encore une femme qui va gerber sur une toile et peindre avec son vomi, oui oui c'est bon considéré comme de l'art . Le rapport avec ce film ? C'est plus ou moins la même chose . On a du vomi visuel et beaucoup crieront à l'art, au génie ou autre adjectif qui risque surtout de lui donner une fausse image de ce qu'est réellement ce "truc" .
Au début j'ai bien rigolé je dois l'admettre, mais j'ai compris que ce n'était pas une comédie et ce fut la grosse douche froide . Voir Eric Cantona dire "Je l'aime bien ma grosse queue, je la regarde, je la malaxe" puis continuer a parler ainsi de son organe virile pendant 10 minutes puis finir par nous le montrer ça laisse sans voix, ensuite un gars le prend dans sa main et ... Non mais OH JE REGARDE QUOI LA ????
Sérieusement c'est quoi ce truc ? On voit des gens qui se regroupe pour faire une orgie, ils parleront de cul, se toucheront et partiront dans des délires sans nom .... Non vraiment je trouve pas de mot pour décrire ce truc ! Il n'y a pas de scénario ! Les décors sont hideux, terne gris vide, les acteurs plats et insupportables (la grande folle sérieusement ...), les dialogues sur-écrits, immondes, vomitif et prétentieux .
J'y ai vu un gros dégueuli sectaire semi pornographique faisant les éloges a toute dérives sexuel, c'est tourné façon théâtral, il y a une ambiance glauque et oppressante, on se sent mal a l'aise et ça n'a aucun but .
Un couple et leur domestique attendent des invités pour leur soirée d'é un rythme lancinant le film reste curieux et captivant. Souvent surprenant et parfois drôle, le jeux d'acteur laisse souvent à désirer pour la moitié des acteurs. Le genre de film qui rend sceptique au début, mais qui parvient à nous émouvoir.
J'ai vu le plus mauvais film de l'année. Il figure pourtant dans le Top 10 2014 des Cahiers du Cinéma. De là à sombrer dans un anti-intellectualisme primaire, il n'y a qu'un pas que je me garderai de franchir. "Les séances d'après-minuit" fait irrépressiblement penser aux pires films d'Alain Robbe-Grillet. Ou comment filmer des filles nues aux gros seins en faisant religion de surréalisme. Dans des décors à deux balles, un jeune couple et leur gouvernante préparent une orgie. Arrivent tour à tour la Chienne (Julie Bremond, nue aux gros seins), l’Étalon (Eric Cantona), l'Adolescent (Alain-Fabien Delon écrasé par sa ressemblance à son père), la Star (Fabienne Babe perdue de vue). Comme chez Robbe-Grillet, le sexe filmé par Yann Gonzalez n'est désespérément pas sensuel. Dans une ambiance plus kitsch que chic, les acteurs ont l'air de s'ennuyer. Aucun humour, aucune légèreté. On se pince quand Eric Cantona déclare péremptoire : "J'adore mon sexe. Je passe des heures à le regarder"
Ce film est dans un certain sens un navet, très brouillon, franchement lourd (après je pense que c'est autodérisoir) à certains moments mais ponctué de scènes assez fortes et servi par une bande originale superbe. J'en suis sorti assez perplexe mais j'en garde un bon souvenir. Un conseil en tout cas, si vous allez le voir, ne partez pas avant la fin.
Je n'étais manifestement pas la cible visée par ce film. Dès la première scène je me suis dit c'est quoi cette merde ? Je suis quand même resté mais hélas, au bout de 10 minutes, j'ai pris mes affaires et je suis parti sans demander mon reste. Mise en scène apparemment trop sophistiquée pour moi, dialogues vides, acteurs sans conviction. Bref, tout pour me faire fuir à toutes jambes !
Sur le papier, voilà un film qui avait l'air très intriguant. De par son thème et de par son casting. Au final, l'ensemble tient à peu près ses promesses. Un côté fantastique, poétique et carrément métaphysique rend le tout fascinant. Même si cela vire légèrement parfois au...
"La seule chose qu'on puisse nous reprocher, c'est notre élégance": voilà une phrase en forme de programme. Dans ce film où tout paraît presque trop beau (le décor, les costumes, la neige et le soleil d'hiver au dehors), l'élégance devient vite une limite: Yann Gonzalez en est pleinement conscient et refuse de s'en tenir à un programme aussi étroit et superficiel. Une fois qu'a eu lieu le défilé des personnages (et il faut entendre le mot "défilé" dans son sens le plus littéral: on se montre, on passe devant le "jukebox sensoriel" et on danse sur sa musique), s'impose la nécessité du récit. Se dévoile alors l'autre facette de ces Rencontres: transformer le paraître en être, transcender le dispositif théâtral installé par les premières scènes pour faire du film un "soleil couchant (...) superbe, sans chaleur et plein de mélancolie." (Baudelaire). La mise en oeuvre de ce projet passe à la fois par la parole des personnages (chacun se raconte à tour de rôle) et par l'intrusion de séquences oniriques proches du conte: la Chienne (Julie Brémond) traverse de petites pièces rouges et se voit vieillir au milieu d'hommes nus posant comme des statues grecques, le couple d'amants (Niels Schneider et Kate Moran) et la bonne transposent leur histoire dans un conte oriental où il est question d'amour, de mort et de résurrection. Mais comment pouvez-vous croire à des histoires pareilles, se demande alors le personnage de la Star (Fabienne Babe)? Et Cantona de répondre: "Vous avez donc perdu toute capacité de croyance?". Par ce bref échange, on comprend que Gonzalez ne croit pas vraiment à ses histoires, que son geste est avant tout narcissique. Comme s'il voulait nous dire: regardez comme je crois au cinéma, moi. Ce narcissisme, élevé au rang de manifeste (pour un cinéma qui se voudrait lyrique et irréaliste) exclut le spectateur et transforme la partouze attendue en buffet froid.