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    Les rencontres d'après minuit
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    69 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2014
    J'ai lu la plupart des critiques... Pour beaucoup assez, même très négatives. Pour ma part, j'ai trouvé que la manière de jouer des acteurs était certes peu convaincante, mais vite rattrapée par la qualité des décors, des images, et de la musique de M83, qui est littéralement à tomber...
    Je ne me suis pas ennuyée une seconde, ce fut pour moi une claque cinématographique, un OCNI, comme diraient certains. J'ai été transportée !
    Un film que je reverrais encore et encore avec plaisir.
    ArnoRuoms
    ArnoRuoms

    22 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Le réalisateur ne nous rend pas la tâche facile avec ce film... Très spécial et pas franchement intéressant, il y a quand même quelques dialogues de Nicolas Maury qui font mouche, mais sinon ça nous laisse sur le carreau.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 septembre 2014
    Aïe, mais quel horreur!!! Film ennuyeux à mourir, le scénario est inexistant, les dialogues n'ont aucun sens et les comédiens n'y croient pas non plus peut être à part (et c'est surprenant) Cantona. Bref ne regarder pas ce film vous perdrez votre temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 août 2014
    C'est difficile d'écrire la critique de son film préféré, très difficile, plus encore lorsqu'il m'a arraché encore hier soir des larmes qui ne s'arrêtaient plus de couler, de tristesse et de joie mêlée. Et, à vrai dire, les sensations qu'il peut procurer sont si intimes que si l'on a aimé, on ne veut pas en parler, et je ne l'aurais pas fait si je n'avais pas vu une telle dureté sur ce site de la part des spectateurs qui sont venus s'exprimer.Je ne sais pas si ce film est plein de références ou non, à vrai dire, je ne les connaissais pas. Tout ce que j'ai pu voir, c'est qu'il est le manifeste d'un nouveau romantisme. Les sentiments humains y sont exacerbés comme jamais, le ressenti est toujours au centre de chaque plan : la danse tremblante de la Chienne, le passage entre les bras et les bouches de la Star dans le noir (ou plutôt le bleu), la promesse de l'amour éternel pris dans un tableau magique et lumineux... On reproche à ce film d'être du théâtre et non pas du cinéma. C'est à peu près le même argument qu'on utilise quand on veut dire à quelqu'un qu'il est un homme alors qu'il a changé de sexe pour être une femme ou lorsqu'on dit à un bisexuel qu'il a forcément une préférence. Je ne comprends quel sens cela a. Ce film, c'est à la fois du théâtre et du cinéma, d'ailleurs, la distribution mélange acteurs de théâtre (Kate Moran et Niels Schneider) et acteurs de cinéma en leur donnant d'ailleurs des rôles tout à fait différents. Donc, oui, avec Rencontres d'après minuit, on a le droit d'aimer les deux.Les couleurs, le choix des lumières, ne sert que le propos, rien que le propos. Le sens se dégage de chaque intervention, de chaque parcours, de chaque sensibilité exprimée par les différents personnages : Nous sommes seuls dans une jouissance enfermée en nous-mêmes (la Chienne), Nous avons l'impression d'être étrangers à nous-mêmes, de sentir que notre corps ne nous appartient pas (L'étalon), Nous voulons être aimés pour toujours, au delà des temps et au delà de la mort (Matthias), Nous voulons créer une famille, une famille qui ne se sépare pas, où l'amour nous lie, qu'on soit deux ou qu'on soit trois (Ali), Nous voulons éprouver des sensations jusqu'au bout, qu'on ne nous enterre pas vivants (la Star), Nous voulons apprendre, ressentir, ne pas savoir où l'on va se retrouver (l'adolescent) et enfin, nous voulons pouvoir être nous-mêmes, prendre un rôle, l'abandonner, changer et rester toujours le même (la bonne).S'il doit se dégager un sens général, si je parviens à le résumer, car je crois que le mental est impuissant face à ce film : Nous sommes d'abord seuls, mais nous pouvons recevoir dans notre solitude d'autres coeurs, et leurs battements communs forment la musique d'un être plus puissant, plus grand, plus beau. Rappelez-vous Alfred de Musset, cette si célèbre tirade de Perdican : "Tous les hommes sont menteurs, inconstants, faux, bavards, hypocrites, orgueilleux et lâches, méprisables et sensuels ; toutes les femmes sont perfides, artificieuses, vaniteuses, curieuses et dépravées ; le monde n'est qu'un égout sans fond où les phoques les plus informes rampent et se tordent sur des montagnes de fange ; mais il y a au monde une chose sainte et sublime, c'est l'union de deux de ces êtres si imparfaits et si affreux. On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux ; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière ; et on se dit : " J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."Ces quelques mots, résumé si dense et intense de ce qu'est le romantisme est réinvesti par Yann Gonzalez avec une autre idée, nouvelle cette fois : c'est que dans notre époque, l'idéal ne peut plus être cette simple union de deux êtres. Que cette union a été altérée, gâchée par trop de mensonges, d'intérêts, de normes et de narcissisme excluant. Et si elle a précipité notre perte, cette union, c'est simplement parce qu'elle excluait tous les autres, qu'elle se réfugiait sur une île où il faut sans cesse faire la guerre contre le monde. Le romantisme n'est pas l'affaire de deux personnes : c'est une chorale perpétuelle entre des êtres qui s'aiment et se comprennent, qui se touchent ou ne se touchent pas, mais qui demeurent ensemble dans leurs coeurs. La solitude est une belle chose quand elle comporte sept corps qui vibrent avec la même intensité, au coeur même de la beauté.Non, il n'est pas question de partouze. C'est un mot révoltant, atroce, insultant - comme "tantouze" -, à la sonorité abjecte qui comporte un crachat intégré. De sexe, oui ; d'attente ; d'espoir, de sensation. Les Rencontres d'Après minuit, c'est la promesse de chair et la découverte de spirituel. Car l'esprit est dans le corps et non hors du corps, ils battent tout deux d'une même vie. Ce film le montre avec sensibilité et patience, et sans doute il est difficile de le voir malgré tous les efforts faits pour choisir des images qui parlent, une musique qui invite à cette écoute de l'âme. Mais on ne veut pas toujours plonger sous les eaux, et parfois on préfère rester à la surface, comme le disait Oscar Wilde, le public est merveilleusement tolérant, il pardonne tout, sauf le génie.Et finalement, tant mieux. Tant mieux, car on se sent privilégié, au fond, privilégié de pouvoir ressentir autant et aussi fort : voici ce que ces personnages se disent, surtout. Merci à vous tous d'être là ce soir, ensemble, et de pouvoir ressentir aussi fort. Ils se sont réunis pour du sexe, mais ce n'était pas cela qu'ils cherchaient au fond. Et peut-être, cette chose qu'ils cherchaient, cette chose que le réalisateur a tenté de nous montrer, on pourrait la rebaptiser l'amour.Mais tout ceci, tout ce que j'ai écrit, n'est jamais que la pointe de l'iceberg. Les sensations les plus profondes sont celles qui ne se disent pas ; car elles hurleraient mille choses et en chuchoteraient mille autres en même temps, et notre oreille ne peut les entendre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Oui oui la musique est belle, oui oui c'est très bien photographié, oui oui les décors sont sublimes, oui oui c'est chiant comme la pluie qui tombe, oui oui c'est très mal joué, oui oui c'est un film très vide, vain et con qui tente de bien faire avec ses quelques bonnes idées mais qui n'a absolument aucune idée de ce qu'il raconte.

    Ce qui m'a attiré dans ce film c'était avant tout les images, c'était réellement sublime, et puis le thème, le titre, ça pouvait laisser présager une sorte de film érotique plutôt plaisant, super bien fait. En réalité non, c'est une parodie de film d'auteur.

    Je comprends ce que le film veut faire passer et je trouve toutes ses intentions louables, sauf que ça ne peut pas marcher, c'est pas possible. Lorsque tu as ces personnages qui parlent au ralenti comme s'ils étaient sous valium en disant des dialogues, qui parfois sont beaux, c'est juste chiant.

    Alors le film tente des choses, certaines fonctionnent plus ou moins, notamment avec la musique qui se met selon les émotions des personnages, ça donne lieu à belles scènes, mais c'est tellement déconnecté du tout que c'est aussi chiant que le reste.

    C'est désincarné, les personnages sont tous faux, le réalisateur ne doit pas avoir la moindre idée de ce qu'est une partouse, de ce qui s'y dit, de ce qu'il s'y passe. C'est irréel, mais il n'y a rien à quoi s'accrocher, c'est juste vain. Cela sert à quoi de parler de ces personnages qui n'existent pas ? On s'en fout !

    Ce film ferait une bonne bande annonce (ou court métrage) en sortant les quelques scènes qui sont pas mal et en les reliant ensemble de façon plus sobre, histoire qu'on ne se fasse pas chier.

    Et je hais par-dessus tout cette sorte de spleen, les gens qui se complaise dans leur petit malheur de bourgeois, dans leurs tentations perchées au possible.

    Et ça joue mal, le travesti, mais c'est pas possible, tout est artificiel, fade, froid. Et pourtant si on prend à part certains trucs ça fonctionne, genre le zoom sur le visage du rouquin qui raconte son enfer avec les enfants au pouvoir, mais c'est la musique qui fait tout.

    C'est vraiment un film décoratif, tout ce que je hais dans le cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juin 2014
    Un des films le plus nul si ce n'est le plus nul que j'ai vu! Pas d'histoire, dialogues grotesques, scènes ridicules! Je n'ai pas pu regarder jusqu'à la fin! Je ne comprends pas les étoiles accordés pour ce film?!!
    kibruk
    kibruk

    150 abonnés 2 582 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2014
    Film pseudo intello-surréaliste confinant à l'absolu néant chiant. "Les rencontres d'après minuit" est un exercice prétentieux et lénifiant. Grotesque et tout simplement insupportable.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2014
    Des personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent pour une partouze. Voila un film vraiment original et mieux que cela, réussit. Le point de départ est un prétexte pour partir dans la poésie et le fantastique. La réalisation très aboutie, maintient notre attention et surtout notre intérêt. C'est véritablement du cinéma, cela n'aurait pas pu être fait dans un autre art. Les acteurs habitent leurs rôles pourtant difficiles. Le film est à la fois cérébral et totalement corporel. Une grande claque comme le cinéma nous en réserve une fois tous les 2 ou 3 ans.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    23 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2014
    Un coït collectif de cet ampleur là : spirituel, esthétiquement épatant et jamais vulgaire. Yann Gonzalez dévoile ses tréfonds pulsionnels les plus humains, ses Éros et Thanatos sublimés à l'écran ensorcellent, interrogent. Cet Ovni cinématographique propose encore une variante intéressante sur la thématique de l'inconscient au cinéma, tout y est brut et néanmoins tellement sublimé qu'on ne peut qu'applaudir le travail artistique d'un auteur qui s'est visiblement mis à nu.
    estcetony1
    estcetony1

    18 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 avril 2014
    non mais qu'est ce que c'est que ce film???
    Autant certains films lorgnant sur le théâtre sont de véritables réussites autant celui là sonne creux avec des acteurs qui ne jouent pas la comédie mais qui récitent leurs répliques limite sans reprendre leur souffle!
    Un ratage complet
    Et que viens faire Cantona dans cette galère???
    tixou0
    tixou0

    709 abonnés 2 002 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 avril 2014
    Après 7 "courts", Yann Gonzalez s'est senti mûr pour un "long". Il tente avec "Les Rencontres d'après Minuit" une sorte d'"Hexameron" (à l'imitation des "Décameron" de Boccace, ou "Heptameron" de Marguerite de Navarre, la soeur de François 1er). Ils sont en effet six, un couple (Mathias et Ali), "la Chienne" (nymphomane et "femme-fontaine"), "l'Etalon" (au nom explicite - c'est Cantona qui s'y colle, avec prothèse..), "l'Ado" (AF Delon - un vague ersatz de sa splendeur de père au même âge) et "la Star" (qui a peur de la lumière). Et chacun de ces partenaires d'une partouze annoncée, tendance co(s)mique, d'y aller de son récit (voire de ses récits), comme chez leurs illustres devanciers. Le 7e personnage est un travelo-soubrette, guérisseur aux étranges méthodes, après avoir été thaumaturge, sur fond d'ambiance, entre orphisme (inversé) et gothique - qui n'a pas de récit propre.
    C'est ambitieux, genre "auteuriste", mais sans les moyens nécessaires, ni littéraires, ni cinématographiques. Au résultat, c'est creux, ridicule en permanence, pauvrement clinquant... Ratage à tous les étages. Les amateurs de porno, même "soft", en seront aussi pour leurs frais, appâtés par les promesses du tout début (voire réveillés par 30 secondes, vers la fin, genre "coït pour tous") ! Le "sexe", au mieux, on en parle (avec emphase - y compris tendances SM et inceste "chic", façon "Peau d'Âne recyclé et inversé) - on en voit très peu (sauf quelques anatomies masculines). Comme les fans de fantastique - en dépit de la pitoyable tonalité "nos chers revenants". Ineptie au zénith en "conclusion".
    En bref, un film inutile, et pour personne.
    Nico591
    Nico591

    47 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 mars 2014
    Véritable OVNI dans le paysage cinématographique français, ce film giallesque teinté d'onirisme est un trip difficile à appréhender, du moins pour ma part.
    Pourtant visuellement très beau avec un cachet 70's réussi, mais malgré ses qualités visuelles indéniables, on se perd assez vite dans les méandres d'un scenario qui nous assène des scénettes à n'y rien comprendre, dommage car cette histoire d'orgie était plus qu'allechante.
    Saluons quand même la démarche de faire du cinéma de genre dans un pays où il est de plus en plus aseptisé.
    Jean-philippe N.
    Jean-philippe N.

    109 abonnés 925 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Malgré un pitch prometteur, ce film est aux antipodes de ce que l'on peut trouver sur U-Porn, tout en s'adressant à un public de préférence averti. Un paradoxe, en quelque sorte, sur lequel on pourrait trouver un point commun: la masturbation sous toutes ses formes...
    crapouillot
    crapouillot

    7 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 mars 2014
    Dialogue d'une pauvreté et prétention rares. Des scènes si prévisibles. Des acteurs d'une médiocrité rare dont on ne croit pas un seul instant le jeu. Que de clichés. Dalle pensait provoquer, elle ennuie.
    Lord John Whorfin
    Lord John Whorfin

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 mars 2014
    J'hallucine vraiment quand je vois des critiques à 5 étoiles... Ce film est une catastrophe. Mal écrit, mal joué, un scénario d'une stupidité affligeante, il n'y a guère que la photographie compétente qui vaille quelque chose. On se demande vraiment ce qui est passé par la tête de l'auteur pour écrire une connerie pareille. J'ai été obligé de sortir au bout de 10 minutes parce que je ne pouvais plus supporter la bêtise abjecte et l'incohérence de cette merde. Ca n'est pas poétique ou onirique pour deux ronds: c'est juste le délire masturbatoire d'un cinéaste qui n'a rien à dire. A fuir comme la peste.
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