Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
ArnoRuoms
20 abonnés
101 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 30 septembre 2014
Le réalisateur ne nous rend pas la tâche facile avec ce film... Très spécial et pas franchement intéressant, il y a quand même quelques dialogues de Nicolas Maury qui font mouche, mais sinon ça nous laisse sur le carreau.
Véritable OVNI dans le paysage cinématographique français, ce film giallesque teinté d'onirisme est un trip difficile à appréhender, du moins pour ma part. Pourtant visuellement très beau avec un cachet 70's réussi, mais malgré ses qualités visuelles indéniables, on se perd assez vite dans les méandres d'un scenario qui nous assène des scénettes à n'y rien comprendre, dommage car cette histoire d'orgie était plus qu'allechante. Saluons quand même la démarche de faire du cinéma de genre dans un pays où il est de plus en plus aseptisé.
Aïe, mais quel horreur!!! Film ennuyeux à mourir, le scénario est inexistant, les dialogues n'ont aucun sens et les comédiens n'y croient pas non plus peut être à part (et c'est surprenant) Cantona. Bref ne regarder pas ce film vous perdrez votre temps.
Un film surprenant , un peu barré, dans la veine ésotérique de certains films des années 70. Le film se voudrait une version moderne de Lautréamont ou de Cocteau en plus trash. Mais tout cela est bien éculé et sent un peu le moisi, on a l’impression de se faire servir un vieux manifeste démodé. Les personnages sont loufoques, l’ Etalon est Eric Cantona on se demande d’ailleurs ce qu’il est venu faire dans cette galère. Il récite des textes sur la beauté de son sexe, et nous sort à la fin son gros engin, en gros plan ( on suppose, et on espère que c’est une prothèse). Entre temps il doit se laisser caresser puis embrasser par le travesti, pitoyable. Il y aussi le fils de Delon qui joue le bel éphèbe , lui aussi doit lire des insanités, puis embrasser des hommes ,des filles, quel expérience pour un 1ere film, !! si ce n’est que c’est vraiment le portrait craché du père au même âge.. Il y a aussi une courte apparition de Béatrice Dalle comme commissaire du peuple qui vient punir et palper Cantona ! Le réalisateur Gonzalez doit avoir une certaine aura dans le milieu artistique pour avoir attiré toutes ces personnalités dans un film si compliqué, et à l’échec annoncé. Des textes à tendance surréaliste, une partouze annoncée, faux prétexte, qui n’aura jamais lieu, le peu de sexe montré est très triste et glauque, et ce n’est d’ailleurs pas vraiment le sujet du film, plus intéressé par la transgression verbale, l’évocation de la mort , ou la guerre des croisades ?!. Quelques jolies scènes bien filmées, comme la déambulation de la « Chienne » déguisée en fillette Alice dans un labyrinthe rouge carmin , passant par des petits portes, trouvant des hommes nus couchés au sol, clin d’œil à « Alice aux pays des merveilles ».. Ou la scène finale sur un chemin enneigé, où les trois jeunes héros restant, en appellent à créer une famille à trois : un homme , une femme et un trans !! Un scénario tiré par les cheveux pour une œuvre qui se veut poético- surréaliste, mais si qui sent surtout la naphtaline.
Ce qui fait l’intérêt du film de Yann Gonzalez en constitue également sa limite intrinsèque : regrouper des individus marginaux dans une petite communauté que le réalisateur ramène au cœur du dispositif cinématographique, palliant ainsi l’invisibilité dont ils souffraient jusqu’alors. Gavé de références jusqu’à saturation, l’ensemble demeure pourtant fascinant grâce à la qualité plastique des décors que la composition musicale signée M83 dynamise de façon admirable. Le seul problème, c’est la place du spectateur à l’égard de cette communauté redessinée : constamment écarté, placé dans une position passive d’une rêverie à laquelle il n’a accès que par l’écran, il ne vit guère parmi ces spectres incarnés et se contente de suivre leurs déambulations hasardeuses. Si le choc esthétique est bien là, l’impact émotionnel s’avère plutôt faible : en petit malin très conscient des effets qu’il produit, Gonzalez refuse d’aérer son métrage pour y faire entrer les projections personnelles du spectateur. Tout est trop lisse pour prétendre donner vie au libertinage, tout est trop cloisonné pour laisser entrer la vie, quand bien même Les Rencontres d’après minuit cherche à capter la mort, la vanité et ce refuge illusoire qu’est le temps présent.
Enfin un film excellent, loin des scénarii purris que nous proposent la majorité des film français. Béatrice, toujours aussi somptueuse crève l'écran, mais on ne la voit pas assez.
Sans intérêt ! On essaye de persévérer en se disant qu'il doit bien y avoir quelques choses de bien, quelques choses à retenir... Mais ce n'est pas le cas. On parle de sexe d'une manière un peu trop grossière pour que cela nous capte, on ne s'y connait pas dans sa description. Par contre, j'aurais bien vu une pièce de théâtre loufoque avec tous les personnes atypiques dans une écriture beaucoup plus structurée. Tandis que ce film, c'est niet !
j'ai lu toutes les critiques des spectateurs qui comme moi ont détesté ce film et je suis tout à fait d'accord avec eux, je n'ai rien d'autres à ajouter tout a été dit, sauf ceci, si un jour il vous ai donné de voir ce film, évitez-le !!!
Sur le papier, voilà un film qui avait l'air très intriguant. De par son thème et de par son casting. Au final, l'ensemble tient à peu près ses promesses. Un côté fantastique, poétique et carrément métaphysique rend le tout fascinant. Même si cela vire légèrement parfois au...
J'ai lu la plupart des critiques... Pour beaucoup assez, même très négatives. Pour ma part, j'ai trouvé que la manière de jouer des acteurs était certes peu convaincante, mais vite rattrapée par la qualité des décors, des images, et de la musique de M83, qui est littéralement à tomber... Je ne me suis pas ennuyée une seconde, ce fut pour moi une claque cinématographique, un OCNI, comme diraient certains. J'ai été transportée ! Un film que je reverrais encore et encore avec plaisir.
Difficile de parler de ce film dont les différents pitchs possibles ne rendront dans tous les cas que très partiellement compte de son contenu.
Par exemple :
- Au cœur de la nuit, un jeune couple et leur gouvernante travestie préparent une orgie. Sont attendus La Chienne, La Star, L’Etalon et L’Adolescent (Allociné
- Béatrice Dalle sadise un Eric Cantona au sexe surdimensionné dans une cage irréelle ... la suite ici :
Un coït collectif de cet ampleur là : spirituel, esthétiquement épatant et jamais vulgaire. Yann Gonzalez dévoile ses tréfonds pulsionnels les plus humains, ses Éros et Thanatos sublimés à l'écran ensorcellent, interrogent. Cet Ovni cinématographique propose encore une variante intéressante sur la thématique de l'inconscient au cinéma, tout y est brut et néanmoins tellement sublimé qu'on ne peut qu'applaudir le travail artistique d'un auteur qui s'est visiblement mis à nu.
Des personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent pour une partouze. Voila un film vraiment original et mieux que cela, réussit. Le point de départ est un prétexte pour partir dans la poésie et le fantastique. La réalisation très aboutie, maintient notre attention et surtout notre intérêt. C'est véritablement du cinéma, cela n'aurait pas pu être fait dans un autre art. Les acteurs habitent leurs rôles pourtant difficiles. Le film est à la fois cérébral et totalement corporel. Une grande claque comme le cinéma nous en réserve une fois tous les 2 ou 3 ans.