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Yves G.
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0,5
Publiée le 12 décembre 2013
J'ai vu le plus mauvais film de l'année. Il figure pourtant dans le Top 10 2014 des Cahiers du Cinéma. De là à sombrer dans un anti-intellectualisme primaire, il n'y a qu'un pas que je me garderai de franchir. "Les séances d'après-minuit" fait irrépressiblement penser aux pires films d'Alain Robbe-Grillet. Ou comment filmer des filles nues aux gros seins en faisant religion de surréalisme. Dans des décors à deux balles, un jeune couple et leur gouvernante préparent une orgie. Arrivent tour à tour la Chienne (Julie Bremond, nue aux gros seins), l’Étalon (Eric Cantona), l'Adolescent (Alain-Fabien Delon écrasé par sa ressemblance à son père), la Star (Fabienne Babe perdue de vue). Comme chez Robbe-Grillet, le sexe filmé par Yann Gonzalez n'est désespérément pas sensuel. Dans une ambiance plus kitsch que chic, les acteurs ont l'air de s'ennuyer. Aucun humour, aucune légèreté. On se pince quand Eric Cantona déclare péremptoire : "J'adore mon sexe. Je passe des heures à le regarder"
Le cinéma français aura dû mal à se remettre des Rencontres d'après minuit, et nous aussi. Pas seulement parce qu'il s'agit d'une œuvre brillante et vibrante comme on en voit rarement mais parce qu'elle est surtout détachée de tout désir d'excellence, seulement marquée par un élan naturel enchanté et majestueux, et couronnée par une forme de grâce tout à fait bouleversante.
Malgré un pitch prometteur, ce film est aux antipodes de ce que l'on peut trouver sur U-Porn, tout en s'adressant à un public de préférence averti. Un paradoxe, en quelque sorte, sur lequel on pourrait trouver un point commun: la masturbation sous toutes ses formes...
Belle ambition, belles références, il ne faut hélas que quelques minutes et un embarras rarement atteint en salle de cinéma pour comprendre que rester jusqu'à la fin relèvera du défis - ce que j'ai réussi à faire, au contraire de beaucoup d'autres. Mais il faut admettre qu'un film aussi grotesque ne peut que devenir culte. Dans 20 ans (ou jamais).
J'hallucine vraiment quand je vois des critiques à 5 étoiles... Ce film est une catastrophe. Mal écrit, mal joué, un scénario d'une stupidité affligeante, il n'y a guère que la photographie compétente qui vaille quelque chose. On se demande vraiment ce qui est passé par la tête de l'auteur pour écrire une connerie pareille. J'ai été obligé de sortir au bout de 10 minutes parce que je ne pouvais plus supporter la bêtise abjecte et l'incohérence de cette merde. Ca n'est pas poétique ou onirique pour deux ronds: c'est juste le délire masturbatoire d'un cinéaste qui n'a rien à dire. A fuir comme la peste.
Dialogue d'une pauvreté et prétention rares. Des scènes si prévisibles. Des acteurs d'une médiocrité rare dont on ne croit pas un seul instant le jeu. Que de clichés. Dalle pensait provoquer, elle ennuie.
non mais qu'est ce que c'est que ce film??? Autant certains films lorgnant sur le théâtre sont de véritables réussites autant celui là sonne creux avec des acteurs qui ne jouent pas la comédie mais qui récitent leurs répliques limite sans reprendre leur souffle! Un ratage complet Et que viens faire Cantona dans cette galère???
« Les Rencontres d’après minuit » est un OCNI (Objet Cinématographique Non Identifié) chic et choc, un premier film qui a effectivement un charme renversant et raffiné dans la forme, mais qui est dépourvu de contenu. La promesse d’un propos est anéantie par l’abstraction, dommage !
A l’ouverture du film, on peut franchement se demander ce qu’on est venu voir. En pleine nuit, un couple et leur travestie prépare une orgie. Puis arrive la Chienne, la Star, l’Etalon et l’Adolescent. On commence à être mal à l’aise, car on n’a pas envie d’assister à ce spectacle pornographique non justifiée. Finalement, chacun étale ses problèmes et la partie de jambes en l’air se transforme en huit clos de dialogues. Les rencontres d’après minuit devient une comédie dramatique pour les bourgeois des beaux quartiers. Chacun raconte sa vie, sans vraiment y croire et se donne un air snob et important en guise d’intellect. Rien n’est savoureux, tout est navrant. Jamais le spectateur n’est convié à leur orgie du blabla. On pensait avoir touché le fond, le réalisateur en rajoute en inventant une histoire grossière sur la résurrection. Ne vous affligez pas ces désolants débats entre ces torturés du sexe sous l’emprise de la cocaïne. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Très beau premier film que ces rencontres d'après minuit, véritable ovni dans un cinéma français trop formaté. Le film, ultra-référencé (trop?) évoque les univers oniriques de Robbe-Grillet (sublime séquence d'ouverture repris à La Belle Captive) et de Jean Rollin (les scènes fabuleuses dans un cimetière de carton-pâte). On repèrera aussi les références à Rohmer et à son Perceval et une scène SM démente entre Cantona et Béatrice Dalle qui évoque le personnage sulfureux d'Ilsa dans les films de série Z des années 70. Le film est kitsch et au début, plutôt drôle, sensuel et érotique. On est face à une œuvre onirique ou se côtoie rêverie érotique, vie fantasmatique et souvenirs familiaux troubles. Les rencontres d'après minuit est un film planant particulièrement bien servi par la musique planante de M83. On pourra trouver à redire, penser que par moment l'ambiance prend le pas sur le fond mais l'ensemble est plein de poésie. On retiendra une scène fascinante de communion spirituelle sur la plage et un final mélodramatique trouble mais poignante. Comment dire, ce film ne s'explique pas, il convoque les mythes (le guerrier mort ressuscité par une sorte de démone) et une imagerie seventies qu'il ne cesse de magnifier. Alors oui, le film est peut--être formellement trop rigide et marqué pour convaincre pleinement mais pour un premier film, cet ovni cinématographique est une réussite. A découvrir.
Peu d'œuvres ont le courage d'arpenter si dangereusement la crête entre le sublime et le ridicule. Mais peu aussi sont si pleines de beauté gâchée ; si bien que ce qui prédomine devant ces rencontres d'après minuit est un considérable sentiment de frustration : de voir si raté un film recelant dans ses recoins tant de promesses. La musique est une merveille - irréelle, tombée du ciel. Des images çà et là, quelques fulgurances de poésie ou la façon par instant de filmer les visages... tout cela, de même, tendrait au sublime. Or il faut peu pour anéantir un tel matériau : des acteurs guindés, abandonnés à des situations grotesques et récitant avec des airs éperdus des textes grossiers - mal écrits, ou n'ayant simplement jamais été écrits pour être dits. Tout alors paraît en décalage. L'on sent des intentions artistiques folles, puis on les voit à l'écran concrétisées avec tant de maladresse, tant de manières et si peu de justesse qu'on en vient par moment à se sentir gêné. Où l'on aurait voulu toucher à la fable érotique métaphysique et hallucinée que le film se proposait d'être, l'on retombe à plat ventre dans le ridicule, sans être ni séduit, ni ému. Lever un film existentiel du beau milieu d'une orgie eût demandé du savoir-faire et du génie ; il n'y a là ni l'un ni l'autre : ni savoir-faire, ni génie... et somme toute, ni film existentiel, ni orgie.
Un des films le plus nul si ce n'est le plus nul que j'ai vu! Pas d'histoire, dialogues grotesques, scènes ridicules! Je n'ai pas pu regarder jusqu'à la fin! Je ne comprends pas les étoiles accordés pour ce film?!!
Très bizarre. Quelques bonnes idées, un bon jeu d'acteur (très bon Cantona). Mais ça reste quand même un film difficile à voir jusqu'à à fin, l'histoire est torturée, dur à suivre. Je le regarderais pas deux fois !