Too Much Love Will Kill You est le premier long métrage de fiction mis en scène par Christophe Karabache, qui avait auparavant réalisé quelques courts, souvent proches du documentaire, dont Beirut Kamikaze en 2010 grâce auquel il s'était fait remarquer.
Quelques incidents ont agrémenté le tournage de Too Much Love Will Kill You, dont l'un des plus importants a été une mauvaise chute de l'actrice principale Marina Kitaeva et qui lui a valu quelques points de suture.
Christophe Karabache a une manière bien à lui de présenter ses influences : "Mon père c’est Buñuel, Pasolini c’est mon cousin, Fassbinder c’est mon frère !". Tout en s'identifiant à ces cinéastes, il cherche à créer un cinéma à la fois "personnel et brut" selon ses mots.
Too Much Love Will Kill You a été interdit de diffusion par la Sureté Générale qui a jugé le film trop blasphématoire et provocateur vis-à-vis du Liban, où il a été en partie tourné.
Christophe Karabache est conscient du degré de provocation présent dans son film, mais pour lui, elle n'est pas gratuite : "(...) c'est vraiment une provocation plus éthique : essayer de pousser [le spectateur] à la réflexion pour qu'il participe quelque part à l’œuvre", explique-t-il.
Si de nombreux réalisateurs déplorent le fait que le cinéma devienne numérique, ce n'est pas le cas de Christophe Karabache pour qui le format n'est pas un gage de qualité : "Super 8, 16 millimètres, mini Dv, HD etc. Quel que soit le support, je fais avant tout des films qui me ressemblent. Je ne suis pas fétichiste du format, le plus important reste avant tout le regard que je porte sur le monde en réaction à ce que je vis et ce que j’ai vécu". Too Much Love Will Kill You a été tourné en HDV.