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    Too Much Love Will Kill You
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    Benito G
    Benito G

    664 abonnés 3 161 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 janvier 2013
    Un film choc, qui par son format de "filmage" ; pourra déplaire à certains ; mais rendant le film un temps soit peu original (même si cela peut paraitre un peu vieillot^^)
    NE connaissant pas la filmographie de Christophe Karabache, je dois reconnaitre que son oeuvre m'a plutôt dérouter. Ou la transgression est présenté comme une forme ou l'intime se confronte avec le politque. Tout démarre sur le point de vue d'un individu (le cinéaste) et sur sa vision du monde. Il s'attache à chacun des personnages, ou l'on entre un peu plus en profondeur dans la "psychologie" du personnage. Il reste neutre, sans les défendre ou les victimiser (seulement comme ils sont perçu dans la société, donc avec des comportements parfois excessif ou pervertis). Par le biais de son "voyage" (si l'on peut appeler cela ainsi). Tout d'abord en se déplaçant à Beyrouth, ou l'on pourrait voir cela comme le commencement français. Montrant l'idée de l'amour, comme celui d'un amour impossible. Ne s'attardant pas trop là dessus, le film parle plutôt du Liban, ou le contexte social ; là haut est très précis. On y ressent de l'étrangeté et en même temps de l'absurdité. On a l'impression que le film oscille entre fiction et documentaire. Grâce à l'interaction entre les éléments quelques soient ils, les personnages et le passage du hors champs avec le champ lui même. Mélant en quelques sorte, selon moi ; rêve et réalité. Et c'est avec cette façon (même si il aurait pu en utiliser une autre, celle-ci ; est ici parfaitement maitrisé) que l'on voit la force de la cruauté du comportement humain.Un film que je classifirais de provoquant (et donc tout de même réservé à un public averti) et non de complaisant. Mais qui ne peut que toucher le public de façon assez brutale et parfois par surprise (d'autant que par sa façon de faire, le film alterne des passages lents, vite, alternatif.... Et par lent, je ne parle pas de longueure, mais de sa façon de faire). Une oeuvre qui ne pourra donc plaire à tout le monde, et qui est d'ailleurs difficile à noter. Un film néanmoins troublant de vérité, qui ne laisse pas insensible et pousse à la reflexion.


    .
    Axel Janvier
    Axel Janvier

    63 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Plein de choses que j'ai trouvées très intéressantes... "Radical" comme cinéma, souvent brillant, parfois osé ou décalé (mais jamais outrancier selon moi)... Finalement, j'adhère vraiment au message de ce film. spoiler: Au début (passages en France), j'ai pensé à certains films de Fassbinder (le ton, le jeu des acteurs, le multilinguisme, le rythme, l'utilisation de la musique etc.), puis à certains films de Pasolini. Ensuite (passages au Liban), j'ai surtout pensé à certains films de Jean-Luc Godard, de Fernando Arrabal (non-dits, séquences "surréalistes" ou proches du documentaire), à "Inland Empire" de David Lynch et même à "Mon Oncle" de Jacques Tati (pour ce qui est de certains plans sur les acteurs ou les décors). Vers la fin (séquence dans le bâtiment délabré avec son de sirène), j'ai pensé à "Silent Hill".
    Les dernières paroles donnent un sens à l'ensemble de l'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 28 janvier 2013
    Avant toutes choses je voulais noter 0/5, mais on ne peut pas sur Allociné. Je ne souhaitais tout d'abord pas écrire de critique sur ce "film" parce que casser un film indépendant qui sera vu par une poignée de spectateurs n'a pas de sens. Et puis finalement, le simple fait que le "réalisateur" (gros guillemets seront de rigueur tout au long de ce billet) puisse imposer ce genre de vidéo à une séance payante publique me met hors de moi. Ceci sera donc plutôt un coup de gueule, pour la défense des vrais films indépendants qui vont pâtir de ce délire vidéo inutile.
    Donoma de Djinn Carrenard ou Rengaine de Rachid Djaïdani (avis ici) palliaient aux manques techniques par un surplus d'énergie rendu possible par des comédiens talentueux au fort potentiel et une envie irrépressible de cinéma de la part des réalisateurs. Ces deux films, que l'on peut qualifier sans hésiter d'indépendants, ont une âme. A l'opposé il y a l'insupportable vidéo de Christophe Karabache, sans vie et mauvaise au possible. Plutôt que d'énumérer les défauts, il faut faire un constat simple : il n'a aucune qualité. Karabache a filmé spoiler: ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2013/01/too-much-love-will-kill-you.html
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2013
    DÉSOBÉISSANCE CINÉMATOGRAPHIQUE !
    Pas de censure, en tout cas ! La censure c'était autrefois, aujourd'hui c'est la liberté !
    La Force de l'image, le gout du risque, l'indépendance à l'état pure!
    Venez stimuler votre cerveau.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 janvier 2013
    Ce film contrairement à beaucoup d'autres sortant sur nos écrans, n'est pas conçu pour des moutons abêtis par la guignolerie consumériste. Ce film fonctionne sur des non-dits, sur du hors champ, ce qu'on ne voit pas, mais qu'on entend, ce qui n'est pas montré, mais qui se déduit. À sa manière, le réalisateur nous vomit un film qui n'a qu'un seul objectif, celui de faire réagir. Avec sa hargne, mais aussi sa haine envers un monde pourri, une société qui ne le rend pas heureux et au travers de laquelle il ne se retrouve nullement, son regard nous dépeint le portrait de la société tel qu'il la ressent. Mais c'est aussi un regard sur les femmes, les relations humaines, pour ne pas dire "amoureuses", au travers de la consommation des êtres, de l'absence de confiance qui en résulte, jusqu'au rejet de l'autre, vers la fuite, la dégradation, la destruction et l'anéantissement de ce qui au départ "uni". Anéantissement donc des êtres, mais aussi d'une forme de société, qui s'est elle-même autodétruite. Too much love will kill you, n'est rien de moins qu'une métaphore de la vie, au travers de la société actuelle, avec ses nombreux défauts et dysfonctionnements, causes de nombreuses souffrances. À trop aimer, ou l'aimer... on se retrouve détruit.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Blasphème au film d'auteur !

    Par quoi commencer, telle est la question ?

    Par le début peut être, Je cite Christophe Karabache, Il achève son speech de présentation par :
    " Parlez-en autour de vous, il faut soutenir le cinéma indépendant français" Mais Too much love will kill you ne peut être considérer comme un film indépendant français.


    Un budget Low cost, un sujet subversif et la pseudo-transgression des codes cinématographiques, ne suffisent pas pour qu'un film soit considéré comme indépendant ou film d'auteur.

    Premièrement, c'est le public, ou un journaliste, ou un critique qui place un réalisateur dans une catégorie, on ne s'auto-proclame pas. La seule chose vrai, c'est que ce film est à vocation politique, donc il est engagé.

    D'ailleurs à mon avis, c'est l'unique raison pour laquelle on vous le laisse projetée en France, pour se donner bonne conscience. On s'aperçoit une fois de plus l'hypocrisie de la France, il n'y a qu'un arabe qui peut parler de la situation maghrébine ou un libanais de la situation au Liban.

    Blasphème! outre cette vocation politique, d'ailleurs Visiosfeir ne produit, quasiment, que des films à caractères politiques, ce film n'est en rien, mais Absolument en rien un film d'auteur.

    le cinéma indépendant ne rime pas forcément qu'avec "art engagé" et ni avec "imperfections techniques" (le mot imperfection est un euphémisme). Les films des étudiants de l'ESRA, l'EICar et autres écoles réputées, sont milles fois mieux maitrisés, sur le plan technique.


    Un film comme "la jetée", "païsa", "Jules et Jim" ou même "la strada", "Le reporter" qui sont considérés comme des films indépendants : Sont emprunt de cadrages, d'un scénario, ou d'un montage qui transgressent les codes de leur époques respectives, mais les bruitages, le mixage, l'étalonnage, la gestion du diaph, la texture de l'image sont propres, audibles, cohérents, homogènes, traités par des techniciens professionnels, qui maitrisent la technique, avant de vouloir contourner les codes et la technique il faut d'abord savoir la maitriser ! Le mixage est terriblement saturé. Sur un plan les dialogues sont inaudibles et le plan suivant la musique est tellement forte qu'il faut se boucher les oreilles.

    J'ai cru Halluciner lorsque, j'aperçus un ingénieur son dans le générique, et même un monteur. Ce film est dépourvu de montage et de mixage.

    Dans ces films cités : il y a un rythme, une structure scénographique, lisez ce livre ça vous fera du bien : Comment reconnaître, identifier et définir les problèmes liés à l'écriture de scénario. SYD FIELD (Vous y apprendrez ce qu'est une structure scénographique cohérente et solide.)

    Si on compare "Too much love will kill you" à un film du même ordre (c'est politique et une fiction réaliste) : "Redacted" de Brian de palma, Too much love will kill you est une insulte a ce genre. Brian de Palma connais son métier.

    Un réalisateur, avant tout, est un technicien hors-paire, que ce soit dans le montage, la technique, la scénographie, il connais son métier. Dans "Too much love will kill you", rien n'est maitriser, c'est digne d'un lycéen.

    On s'aperçoit tout de suite, que le réalisateur de ce film est un étudiant de fac de cinéma, qui a délaissé la technique pour la théorie. et considère la technique comme superficielle, juste par fainéantise. Quand je regarde "Too much love will kill you", j'aperçoit derrière la caméra un fainéant. Cachés sa fainéantise par sois disant "un Art indépendant" quelle tromperie !


    Mais le 7 ème Art, c'est la réunion de tous les art. Ce n'est pas uniquement prendre des acteurs sur le tas et les mettre en scène : mais le cinéma unifie la sculpture (les décors), la peinture (La lumière et le cadrage) le théâtre ( mise en scène) la musique (bruitage et bande sonore), littérature (le scénario). Un film C'est l'agencement harmonieux et cohérent de tous ces paramètres.

    Certes les codes sont à transgresser, mais un changement visible de diaph au beau milieu d'un plan, une surexposition dû au mauvais contrôle de l'intensité du soleil, Une texture d'image qui est diffusé tel qu'elle a été filmé, des images granuleuses, des couleurs fades, des personnages sans aucune personnalité, sans âme, sans histoire j'appelle cela "se foutre de la gueule des gens,". N'allez surtout pas voir ce film, c'est une arnaque.

    Si vous voulez du film indépendant Allez voir un "Donoma" de Djinn Carrénard.

    Le Cinéma indépendant ne rimes pas non plus avec absurde, mais surtout l'absurde n'est pas synonyme d'incohérences. David Lynch est le roi de l'absurde, mais ses films sont cohérents, et en passant la qualité du son et de son image sont milimétrés. C'est pareil pour jodorowsky.


    Une autres raison pour ne pas allez voir ce film, le réalisateur joue dedans. Qu'il soit dedans ce n'est pas grave, mais d'abord faudrait il savoir jouer ! Il joue un personnage qui porte tout le long une paire de lunette de soleil. Ce choix de lunette, cherche a donner un peu de classe au personnages, mais le personnage se voit décridibilisé, juste par ce détail et donne, c'est le cas de le dire une touche too much au film.

    Les lunettes de soleil ne sont pas forcément signe de classe ! c'est dépassé cette vision. Lorsque des grands réalisateurs utilisent des riverains comme acteur (Fellini, Pasolini, Visconti, radu mihaileanu) ils transcendent leur jeu et sont crédibles, partagent une émotions, procurent des sensations.

    Dans "Too much love will kill you", les seules scène crédibles sont des scènes réelles (l'accident et des jeunes qui se prennent la tête dans une rue).

    D'autre part, ce film qui parle de sexualité et qui se veut avant-gardiste sur le sujet est en retard de 30 ans :


    Nous sommes à l'âge de la libération de la sexualité, et le film transpire le machisme, la domination masculine, et ne fait qu'entretenir les tabous, les problèmes liées à la sexualité.

    Le personnage principale est une jeune femme qui fugue Au Liban, (d'ailleurs c'est trompeur, car le réalisateur a choisit pour représenter Paris : un appartement avec un style orientale et délabré et une rue avec un vieux Kébab tout pourri qui nous fait perdre tout repère, on a pas l'impression d'être en France. (Heureusement que j'avais lu le Synopsis avant de venir), pour devenir la "salope" d'un proxénète.

    La femme dans ce film est écrasé et réduit comme a chaque fois : a un objet. D'ailleurs ce personnage, pendant tout le film, ne fait que subir son environnement, elle est dépourvu de caractère et de fond. C'est une faute d'amateur.

    Pour conclure, pour les curieux qui sont motivés par des critiques négatives, cette fois-ci ne suivez pas votre instinct !

    ce film est une arnaque, ce réalisateur se moque de son son public, n'a aucun respect pour lui. Ce réalisateur fait des films que pour lui. l'art n'est pas élitiste, il est universelle ! Votre ouïe va en prendre un coup. Si vous allez le voir, vous allez propulser un réalisateur que se moque de son public, qui n'a aucune qualité technique et artistique. S'il vous plait qu'on laisse la place a de vrai réalisateur, déjà que la France a un retard au niveau technique, si on laisse percer ce genre de réalisateur, le cinéma d'auteur et indépendant Français va tomber dans un ridicule sans nom !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Film un peu difficile mais ça vaut le coup de le voir! Enfin un film original avec des thèmes différents de ce qu'on voit d'habitude!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2013
    Un film subversif! Je comprends que ça peut déstabiliser certains spectateurs conformistes...mais ce film est resté dans ma tête depuis son visionnage ciné. J'étais complètement secoué par cette force singulière que possède cette oeuvre originale et hors du commun. Karabache sait déranger et en même temps sait donner un vrai coup de poing cinématographique (on voit du Pasolini, du Jodorowski, du Tarkovski) ça reste! film d'errance viscéral : "Superposer la pornographie à la guerre – comme Jean-Luc Godard l'a d'ailleurs fait dans ses Histoires du cinéma – tenait lieu de vrai projet cinématographique. Peut-être n'avait-il pas besoin, pour s'accomplir, d'emprunter la voie fictionnelle, d'autant plus quand on voit comment Christophe Karabache réussit en quelques plans viscéraux à capter la folie nihiliste des hommes. » (Le Monde)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2013
    Une plongée viscérale, qui prend aux trippes, et ne laisse partir qu'une fois l'âme bouleversée.
    On ne peut y échapper...

    C'est ce que je demande au cinéma !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2013
    http://www.africine.org/?menu=art&no=11262
    "L'essor des caméras numériques permet de multiplier les points de vue, les dispositifs, les mises à distance tout en restant au cœur d'un malaise social fondamental qui sert de socle à l'inspiration des artistes. Ceux-ci transcendent alors la nécessité de reconstruction du Liban dans des histoires dramatiques, poétiques, parfois caustiques. Mais il est plus brutal de se confronter directement aux ébullitions du pays. Le choc devient frontal et peut même être explosif comme le montre Christophe Karabache avec Too Much Love Will Kill You.
    En écrivant Too Much Love Will Kill You, Christophe Karabache offre à Beyrouth un chant d'amour et de dépit. Amour d'une ville vibrante, riche d'histoire, d‘énergie, de fierté et de paysages lumineux. Dépit d'une ville ravagée par la violence, les conflits, la démesure de la reconstruction forcenée et des sentiments exacerbés. En collant sa caméra face à des personnages en crise, le cinéaste fait surgir le chaos qui secoue les fondations de la société libanaise. Face à lui, et avec lui, les êtres se cognent, se déchirent, s'éprouvent, se dépassent, pris dans les convulsions d'une ville en perpétuel mouvement. La caméra épouse ce tourbillon en se posant pour mieux capter les têtes à têtes, les corps à corps dans des plans-séquences frémissants. D'autres scènes plus nerveuses inscrivent les relations des personnages dans des espaces révélateurs de Beyrouth.
    Avec Too Much Love Will Kill You, il frappe Beyrouth comme pour mieux lui rendre hommage. Fort de l'adage disant : "Qui aime bien, châtie bien", Christophe Karabache sait même secouer vertement les spectateurs."
    Je me suis surprise à des moments complètement enfoncée dans mon siège..
    Certaines scènes sont hors temps, en suspens, on se retrouve piégé dans votre prisme et la....et la....on traverse plusieurs émotions, c'est fort c'est dur ça dérange c'est vrai.
    Les gens s'imaginent qu'un plan est long s'il ne s'y passe rien, mais la plupart des "actions" qu'on voit aujourd'hui à l'écran ne sont précisément rien, tandis que les temps d'attente ou de glandage des personnages (j'allais dire, des corps des personnages) n'est pas rien, c'est du temps vécu - ou du temps joué, enfin du temps où il se joue quelque chose.
    A côté de ce "quelque chose" le réalisateur nous fais partager (et ce n'est pas seulement sa rage, mais, comme le titre l'indique, trop d'amour), les prétendues actions des films du commerce, les discours trop clairs et pas nets, les petits dispositifs narratifs sans risques, etc, en prennent pour leur grade.
    Ca devrait encourager les jeunes... et mettre en garde les "vieux"
    Merci pour ce rappel au désordre !
    En tout cas Bravo ! c'est du cinéma pur, vivant, touchant !
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