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jaggg
23 abonnés
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2,0
Publiée le 3 avril 2018
Un peu de poudre onirique, un peu de mystère, un peu de fantastique, un peu de contraste entre quartiers chics versus banlieue de Sao Paulo, un peu de relations entre les 2 femmes, mais par contre beaucoup de lenteur et de longueurs, et ça donne un dessert de fruits mixtes étrange certes, toutefois pas franchement accrocheur. La cerise sur la salade, c’est le loup-garou numérique, pathétiquement risible tant il aurait pu sortir tout droit de 5 rue Sésam’. Sans parler de la scène finale qui clôt le film en queue de poisson ou eau de boudin comme vous voudrez. Encore un exemple (mais pas des meilleurs) que les bonnes manières et les bons sentiments ne font pas toujours le poids devant la différence.
Les critiques cinéphiles, qu’ils soient professionnels ou non, aiment à traiter des films en multipliant les références. Pour Les bonnes manières, film brésilien signé à 4 mains par Juliana Rojas et Marco Dutra, ce ne sera guère difficile : de Grave à Rosemary’s Baby en passant par Le loup-garou de Londres et Alien (pour une scène particulière, très spectaculaire) et même à Aquarius pour son côté social. Le film n’est pourtant pas aussi hybride que cela, quand bien même il est divisé en deux parties très distinctes permettant à son actrice principale d’évoluer sur un registre varié. Dans un Sao Paulo magnifiquement filmé et en grande partie fantasmé, ville divisée en deux, elle aussi, entre quartiers chics et populaires, le film dessine un portrait de femme touchée par l’amour puis métamorphosée par son rôle de mère. Il est difficile de dévoiler totalement l’intrigue (la bande-annonce, intelligemment, ne le fait pas et ne montre aucune image choc) car c’est de la surprise que viennent les frissons que procurent Les bonnes manières. Disons juste que sur une trame assez classique vient se greffer une histoire qui mêle maternité et lycanthropie (c’est déjà trop en dire). Quand la lune est pleine, les nuits paulistes peuvent être très effrayantes… Les coréalisateurs du film parlent d’un « conte de fée » : soit, mais moderne, carnivore et horrifique alors (avec de gros morceaux de tendresse à l’intérieur). On ne sait si les amateurs du genre y trouveront leur compte et de même pour ceux qui apprécient en priorité les films d’auteur. C’est à la confluence des deux que se trouvent Les bonnes manières et c’est une belle réussite, singulière et tranchante.
Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: mais dans quel sens s'ouvre-t-elle cette porte finalement ? Autant "Les Bonnes Manières" commence comme une telenovela deluxe à travers un premier acte un peu longuet, autant la suite rompt avec toute bienséance proprette. On a même droit à des saisissantes séquences de pur cinéma. Si l'on se doute globalement de ce qui va se passer, le thème étant archi connu, celui-ci est revisité et délivre à chaque moment clé une forte dose d'adrénaline entre drôlerie et épouvante. Bref, un vrai conte pour enfant, interdit comme il se doit aux moins de 12 ans
Oups ! je n'ai vraiment pas aimé. Le rythme ? J'ai trouvé l'ensemble interminable ... et ennuyeux ! Un commentaire fait le rapprochement avec "Morse", mais ici, aucune émotion., linéaire et fade. Pour ma part, 1/5 !!!
un film très curieux que je n'ai pas vraiment compris.....C'est un film d'allusions, certaines au cinéma (Alien, Hulk), d'autres à l'homosexualité féminine, dans un Sao Paulo dont on ne perçoit que l'oppression latente, soit dans des extérieurs disgracieux, soit dans l'incertitude psychologique des personnage, tous plus furtifs les uns que les autres.....J'ai cependant apprécie la lenteur du film et son discours où des dialogues font état de la misère humaine......Car c'est un film sur la misère, la détresse psychologique, l'enfermement dans la folie et la solitude.....Les messages sont flous , et le petit garçon très intriguant , velu comme un petit singe, et quasiment muet....Il est aussi question de maternité et de douleur, et même si la photo est parfois belle, le film m'a laissé une sensation mitigée par ses digressions parfois maladroites et de mauvais gout.....A vous de voir.....Je pense le revoir à la télé pour me refaire une idée plus juste...
Tout comme un loup-garou est deux entités dans la même personne, Les bonnes manières est deux films en un (et si cela a été fait exprès, alors là respecte).
La première moitié du film est la bête pendant la journée, et c'est facilement le meilleur des deux films (à 2 heures et 15 minutes, je ne plaisantais pas: ce film fait en réalité 2 films en 1). C'est subtil, intriguant et est merveilleusement joué. La deuxième moitié/film est la partie animale et, alors que le CGI soit formidable et il y a plus d'action, l'histoire ne s'échappe pas des chaînes de clichés qui le retiennent. C'est amusant, c'est clair, mais cela nous laisse sur notre faim. (Si vous voyez ce film, mon conseil serait de partir quand Clara est avec le "paquet" au bord de la rivière.
Globalement, Les bonnes manières réussit le plus quand il évite le genre, mais vaut vraiment le détour.
Les bonnes manières est un conte moderne fantastique. Cette réalisation est l’occasion de traiter du sujet de la lycanthropie d’une manière bien originale. On y trouve un mélange de genre qui va de la comédie, du drame au fantastique en passant par quelques scènes de comédie musicale. Ce qui marque le plus dans cette réalisation est le visuel. En effet, les bonnes manières est une réussite esthétique, c’est beau, très coloré; le film dispose d'une très bonne photographie. En revanche, les fx sont bien ratés. Le loup garou est tellement raté qu’il en est franchement ridicule. L’une des premières scènes sensé être horrifique est complètement désamorcé par un loup garou tellement mal fait qu’il en fait rire, on tombe dans le nanardesque. Le film se compose de deux parties et la première sur la relation entre Ana (pétillante Marjorie Estiano) et Carla (la monolithique Isabel Zuaa qui va s’améliorer dans la deuxième partie) est la plus réussie, la seconde sur l’éducation du jeune enfant loup garou étant assez classique et peu intéressante.
C'est un film sud-américain un peu fourre tout, il traite de plusieurs sujets : fantastique spoiler: (loup garou) , grossesse, rejet familial et amical, lesbianisme, pauvreté, richesse, classes sociales. C'est réellement un film original et spécial. Cette histoire se divise en deux parties et autant la première partie est bien, autant on ne s'attend pas du tout à la deuxième partie, on a pas vraiment l'impression de voir le même film et pourtant si c'est bien le même film, c'est la suite logique de la première partie. J'ai moyennement aimé.
Ce film brésilien est classé dans la catégorie fantastique et c'est bien justifié. Le film est assez déroutant et je reste partagée. Autant j'ai beaucoup aimé la première heure, la première partie, autant la seconde partie est très spéciale. L'ensemble est bien mais spoiler: cette histoire d'enfant loup-garou est quelque peu tirée par les cheveux .
( vu a gerardmer ) ce film étrange ovni venu du Brésil récolte les récompenses dans les festivals ; et c'est compréhensible : c'est un beau conte fantastique ; il est juste beaucoup beaucoup beaucoup trop long, et certaines situations y sont diluées jusqu'au point de devenir ridicules
" les bonnes maniéres " récompensé dans de nombreux festivals dont celui de Gerardmer est un petit bijoux. En effet le film est découpé en deux parties, la première partie s'attarde plutôt sur l'aspect social et dramatique de l'histoire revenant sur la lutte des classes sociales au Brésil , l'homosexualité, la différence de traitement entre les noires et les blancs la seconde partie se veut plus gore revenant sur le mythe du loup garou . Le temps passe à une vitesse folle grâce aux nombreux rebondissements.
On peut sans peine affirmer que des films tels que « Les Bonnes Manières » ne courent pas les écrans ! Mieux, il est clair que cette proposition de cinéma ne ressemble à aucune autre. En effet, ce long-métrage réalisé à quatre mains ose mélanger des genres aussi différents et à priori difficilement solubles entre eux que le conte fantastique, la romance lesbienne, la fable sociale et le film d’horreur lycanthrope. Et pour faire les choses de manière encore plus incongrue ce film brésilien est coupé en deux parties où les protagonistes ainsi que les facteurs de temps et de lieux diffèrent. De plus, il se termine de manière très abrupte. On pourrait croire que tout cela manque de cohérence mais pourtant ça tient formellement la route, donnant un aspect intemporel mais homogène à cette œuvre. Et on ne peut que louer l’imagination des auteurs qui nous offre un film tout à fait original.
Cependant tout cela s’avère quelque peu boiteux sur le fond. Et on en vient à sa demander la finalité de tout ce procédé qui semble avec le recul bien vain. C’est bien beau de mélanger les genres, de pratiquer la rupture de ton de manière excessive et de mettre en branle quelque chose de totalement nouveau mais encore faut-il que tout cela dépasse le simple exercice de style. Les motivations des auteurs nous apparaissent bien floues au final et le côté intrigant de « Les Bonnes manières » fait place à une certaine forme d’incrédulité. Qui plus est, le long-métrage est beaucoup trop généreux en durée et on finit par trouver le temps très long. « Tout ça pour ça ! » serait-on même tenté de dire. Toutes les pistes narratives et les genres empruntés ne sont pas assez poussées ou digérées et la symbolique de l’œuvre finit par nous échapper.
Si les partis pris esthétiques et narratifs sont clairement assumés, la mayonnaise finit par tourner au vinaigre et la perception d’ensemble nous apparaît plus confuse que limpide et pertinente. Ce genre de projet est bien la preuve que parfois l’originalité montre ses limites car on en vient à se demander où les auteurs ont bien voulu en venir, ce qu’ils ont voulu nous dire ou s’ils ont juste voulu proposer quelque chose de différent pour dire de sortir des sentiers battus. L'esthétique générale bien particulière en totale adéquation avec le côté onirique du film est néanmoins un bon point. L’insertion de faits et légendes fantastiques dans le réel, avec en point d’orgue un accouchement très gore et réussi, en est un second. Mais quand la tendresse fait place à l’horreur, l’expression de sentiments passionnels à l’angoisse, l’aspect social au thriller, on finit par être perdu et c’est la perplexité qui finit par remplacer la curiosité.
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Après une première partie très sensuelle, poétique et esthétique, ce film prend ensuite plus une allure de fable tout ausso poétique sur la différence et également sur les liens familiaux (aussi bien entre compagnes (en l'occurence) qu'entre une mére et un fils et c'est remarquablement réussi, les acteurs, les actrices, donc, surtout, sont d'une justesse incroyable et dégagent une réelle sensibilité, chaque plan du film est calculé et même les rares passages de comédie musicale qui, habituellement, m'horripilent sont ici très adaptés au film et pas du tout surjoué, ce qui est très agréable.
Et pourtant, je n'apprécie guère les films d'horreur/surnaturel ... En fait je ne connaissais pas à l’avance cet aspect du film. Et justement, le film est une perpétuelle invitation à réviser ses attentes et à s’échapper du sens commun. Tous les rebondissements nous surprennent ! Dans un décor et une histoire banale et coutumière – ou presque – le surnaturel apparait insidieusement au long d’accumulations de situations choquantes. La quotidienneté du récit met en relief ces indices troublants de la survenance de faits extraordinaires. Reste les fortes questions posées par le récit : quelles sont les motivations pour élever, protéger un « monstre » ? Jusqu’où mène l’amour ?