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    Eastern Boys
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    3,6
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    149 critiques spectateurs

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    mem94mem
    mem94mem

    116 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 avril 2014
    Film vu en AP ce soir. La longue scène d'ouverture sans paroles est fantastique. La fluidité de la caméra exceptionnelle. La barre est mise très haut dès le début et force est de constater qu'elle ne descend pas souvent. Super scenario, musique au poil. Casting parfait. C'est donc un thriller (au meilleur sens du terme), avec quelques scènes érotiques, qui ne surprennent personne, vu l'affiche. Je me suis demandé sans cesse où le film aller m'amener. J'ai juste trouvé la première scène dans l'appartement un peu trop longue (seul défaut du film à mon goût). Des scènes sont fort embarrassantes et restituent parfaitement la gène. Le tournant du film est très émouvant et fait basculer progressivement le film en mode thriller. La dramaturgie est excellente et la tension monte. Légèrement plus court, le film aurait encore pu gagner davantage d'intensité, à mon humble avis.
    Marc  Régis
    Marc Régis

    38 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 septembre 2021
    C'est une grande surprise! Voilà un film français d'auteurs parfaitement maitrisé, un petit chef d'œuvre. On est pris dès le début par le ballet à la gare du Nord. On pénètre doucement dans le film, dans le cinéma. Et c'est ici et maintenant. Ça se passe aujourd'hui. Et pourtant ça transcende. On croit deviner, connaître l'histoire, à cause entre autre de la bande annonce. Pas du tout. On est baladé jusqu'à la fin. On n'est loin d'un donneur de leçon. L'auteur nous considère comme des adultes. Et ça fait du bien. Le film fait du bien, trouble, questionne, raconte l'histoire de cette rencontre de deux solitudes.
    trineor
    trineor

    187 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 février 2015
    Le film prend un pari simple : établir une relation malsaine, sans rien atténuer de la perversité initiale de la rencontre ni de ses conditions, pour ensuite réhabiliter ses deux protagonistes et rebâtir progressivement des rapports humains pénétrés d'attention et d'affection. Et ça n'est pas sans émouvoir un peu en même temps que cela met mal à l'aise. Si la première partie, quand elle s'essaie paresseusement à prendre des airs sulfureux, se vautre surtout dans une sorte de mollesse glauque assez gênante, la seconde partie en revanche parvient à réveiller toute une palette plutôt inattendue de sentiments : de la tendresse à la peur, en passant par la colère, la pitié ou le dégoût. Plus de sobriété et d'élégance à la mise en scène, plus de richesse dans les dialogues - plus de justesse, globalement - auraient considérablement apporté au film, qui ne brille spécialement sur aucun plan. Mais cette volonté de conjurer la violence (que ce soit celle du corps accaparé d'un jeune prostitué ou celle du remords chez l'accapareur, celle d'une meute désœuvrée de gamins délinquants ou l'impuissance peureuse à laquelle se trouve en face réduit l'individu isolé...) a quelque chose de sincère qui force l'attention.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 avril 2014
    Un film vraiment difficile à appréhender et différent, ce qui n’est pas une critique mais au contraire une qualité tant le cinéma actuel peut s’avérer formaté. Il est volontairement ou non divisé en trois parties bien distinctes sans que cela impacte sur l’homogénéité du film, peut-être grâce à la fluidité de la mise en scène soignée de Robin Campillo, auteur du déjà étrange « Les Revenants » dont s’est inspirée la série de Canal+. Ses plans sont extrêmement travaillés et font beaucoup sur l’ambiance anxiogène du film, notamment au début. La première partie, très peu dialoguée, est bizarre et ennuyante. Impossible de lui donner un genre, tant ce qui s’y passe semble hors des sentiers battus et le comportement du personnage principal plutôt irrationnel. C’est soporifique, mais la seconde partie, un huis-clos en duo qui commence comme une rencontre sexuelle tarifée puis se mue en histoire d’amour attire davantage notre attention par son réalisme. C’est touchant, mais on ne sait toujours pas où cela va nous mener et c’est un brin longuet. Enfin, la dernière partie se présente comme un thriller avec des sans-papiers au centre de l’histoire. C’est haletant, original et troussé un peu à la Fred Cavayé (« Pour elle », « Mea Culpa », …), les excès d’action en moins. Dans des décors rarement vus au cinéma comme les appartements anonymes des tours de banlieue ou un hôtel type Formule 1, qui ajoutent à l’originalité de film, on est au final stupéfait de la cohérence de l’ensemble qui passe d’un genre à l’autre avec une maestria remarquable. Qui plus est l’interprétation est tout bonnement excellente. A découvrir mais très particulier.
    labellejardinière
    labellejardinière

    85 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 janvier 2015
    Un homosexuel quinqua ("Daniel") rencontre un mauvais jour une petite frappe des Balkans (probable Tatar), à peine majeure ("Ruslan", alias "Marek") à la gare du Nord, lieu mal famé s'il en est. Il vit avec une bande de voyous de la même origine (Tchétchènes, Moldaves et autres minorités du Caucase) qui "prennent contact" avec le micheton potentiel à leur façon (scène quasi inaugurale étonnante - et interminable). Entre sidération et veulerie, il laisse faire. Quelques jours plus tard, le jeune prostitué frappe à sa porte... Film vain et très malsain, permettant (à l'occasion d'une nouvelle longueur, vers la fin - l'aspect "thriller", sans doute) de voir comment des "réfugiés" vivent aux frais du contribuable (chambres d'hôtel réquisitionnées), ce qui leur assure un point de chute, entre deux escroqueries, cambriolages et autres méfaits - pauvre France, mise à sac... Film très malsain, où la "complication" dramaturgique unique fait que le client se sent la fibre paternelle. Et tout à fait invraisemblable à cet égard - psychologiquement ! Olivier Rabourdin ("Daniel") fait ce qu'il peut....
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 août 2019
    Eastern Boys n’est pas le film réaliste et froid que son décor, son thème ou sa mise en scène peuvent laisser craindre, mais il n’est pas non plus tout à fait le film onirique et hypnotisant que l’affiche ou la bande-annonce semblaient promettre. Il est à mi-chemin entre la précision qu’appelle le sujet de société et la contemplation rêveuse d’une étrange alchimie qui unit son couple de protagonistes. Découpé en quatre chapitres aux titres aussi arides qu’évocateurs, le film trouve sa beauté singulière dans une certaine lenteur et dans la minutie avec laquelle le réalisteur observe l’évolution des relations, la montée d’une tension ou l’apparition d’un sentiment. La dernière partie, en forme de thriller, surprend. Elle est plus ambitieuse peut-être, parce qu’elle prouve que Robin Campillo, comme le personnage de Daniel, ne se contente pas d’observer des situations, qu’il est aussi capable de prendre le parti de l’action. Mais elle est aussi trop soudaine, comme si le mariage du conte amoureux et de la fable sociale devait échouer, avec pour seule résultat possible cet héroïsme un brin naïf. Pourtant, la dernière image d’Eastern Boys est comme le reste du film : certes un peu maladroite mais singulière et pleine de charme.
    Critique détaillée: https://www.espace-critique.fr/critique-eastern-boys/
    Guiciné
    Guiciné

    161 abonnés 1 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 avril 2014
    Un film très impressionnant dans sa montée en puissance, au suspens qui va crescendo, malgré son côté assez minimaliste dans sa forme et en rapport à certaines longueurs, surtout le début, ce film est d'une profondeur incroyable et d'une magnifique beauté humaine. Du grand cinéma, à ne pas rater!
    Caine78
    Caine78

    6 675 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Découvert quelques jours avant « 120 battements par minute » du même Robin Campillo, « Eastern Boys » est une vraie expérience de cinéma. Certains la trouveront sans doute déconcertante, ennuyeuse, je l'ai trouvé stimulante et assez belle. Partir de la prostitution masculine, continuer sur une longue scène spoiler: d'intrusion domestique
    provoquant malaise et un réel suspense quant aux intentions précises (toutefois vite révélées) des « visiteurs » pour déboucher sur une histoire d'amour inattendue mais finalement assez crédible, je trouve ça franchement osé et même vraiment réussi. Le réalisateur utilise peu de mots, mais sait construire des scènes, des moments intimes sans jamais tomber dans le voyeurisme ou le douteux. C'est une histoire presque simple, racontée sans esbroufe, avec un grand sens de l'atmosphère (belle musique souvent planante) et beaucoup de précision, à l'image d'une photographie brillamment rendue ou de l'interprétation aussi sobre que juste d'Olivier Rabourdin et Kirill Emelyanov. Et quand le scénario bascule vers une forme de violence, cela reste au service des personnages, de leur évolution qu'on a pu observer au fil des minutes, toujours de façon inspirée, sans tomber dans l'outrance, notamment dans la représentation des immigrés ukrainiens, cohérents dans leur vision des choses et de la « famille ». Le sujet, son approche ne plaira pas à tout le monde, Campillo fait des choix parfois discutables, mais moi qui reproche si souvent aux films de privilégier au détriment de l'autre le fond ou la forme, « Eastern Boys » démontre que les deux peuvent cohabiter lorsque le talent comme la volonté sont au rendez-vous. Une réussite.
    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2014
    Ce deuxième long-métrage de Robin Campillo est une très belle découverte.

    Il y a tout d'abord le discret et talentueux Olivier Rabourdin. Un vrai premier rôle, enfin, dans lequel il excelle et démontre toutes les facettes de son talent.

    Un quasi silence pour démarrer le film et le va-et-vient incessant des passagers de la Gare du Nord, et celui de la foule qui tourne autour, comme décor. La scène est inspirée d’un film de Robert Siodmak, Edgar G Ulmer et Billy Wilder, "Les Hommes du Dimanche", tourné dans Berlin avant la Seconde Guerre mondiale, selon les déclarations du réalisateur.

    Les principaux protagonistes du film se mélangent au milieu d'un grand nombre de figurants. Certains, se jouent des services de sécurité ou de la police, et se démarqueront peu à peu pour nous entraîner dans leur univers.

    Rien de très reluisant et pourtant, de ces premières images se dégage une certaine magie.

    L'histoire est toute autre. Une rencontre entre deux hommes que tout sépare, souhaitée par l'un, quinqua bien établi, attendue par l'autre, beaucoup plus jeune et sans papiers.

    Pour mieux nous perdre dans le dédale des chemins divers et variés que s'autorise le scénario, le film se décompose en quatre parties dont les titres s'affichent sur l'écran. Autant de lieus et univers différents. De la rencontre va naître, une suite inattendue, longue et oppressante pour la deuxième partie, plus douce et moins silencieuse pour la troisième. Le dénouement de l'histoire aura comme décor les alentours de Pau, et prendra alors un tout autre chemin, sous la baguette de l'excellente Edea Darcque, qui fera trébucher le caïd de la bande interprété par Daniil Vorobjev, par une gifle retentissante.

    On peut regretter quelques invraisemblances, des longueurs aussi, vite effacées par l'intérêt qui ne cesse de croître du début à la fin.

    Il y a aussi les plus de la photographie de Jeanne Lapoirie, (Huit Femmes, Michael Kohlhaas, Un Château en Italie, entre autres) qui est absolument remarquable.

    La musique originale composée, interprétée et produite par Arnaud Rebotini participe grandement à la réussite du film. À ce côté anxiogène, qui se développe très vite, et qui nous reverra sans cesse d'un chemin à l'autre.

    Un deuxième film troublant, dérangeant mais qui ne laisse pas indifférent.

    Une très belle réussite.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2014
    Voilà un film étonnant. On s'attend à une vague histoire sentimentale gay. On tombe en fait dans un thriller effrayant, mené avec brio. Il faut avoir le cœur accroché !
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2014
    La grosse claque de cette année 2014 pour l'instant ! Je suis allée voir ce film par curiosité, suite aux bonnes critiques presse et son prix à Venise... et c'est pour moi le meilleur film français sorti cette année, et de loin. Tous les ingrédients du grand film y sont : des interprètes magnifiques, un regard juste et sans complaisance, une mise en scène parfois très esthétique, parfois hyper réaliste, le film vous tient en haleine jusqu'à la fin, hyper tendue.
    A voir absolument !
    traversay1
    traversay1

    3 552 abonnés 4 842 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Il est dense, il est complexe, sujet à des variations de rythme, c'est le nouveau film de Robin Campillo, dix ans après Les revenants. Et il est difficile à classer : de documentaire social à thriller en passant par histoire d'amour physique entre hommes. Eastern Boys se décline en plusieurs temps et en plusieurs modes : récit de domination, de différence, de marginalité, de haine, de violence, de tendresse. Il est dérangeant et trouble avec des phases très réalistes et des moments comme suspendus, superbes d'ailleurs (l'irruption des garçons de l'est dans un appartement bobo), avant un suspense qui n'est peut-être pas sa tonalité la plus convaincante. Le climat est lourd, les silences sont pesants. La toile de fond, soit l'immigration des pays de l'ex-URSS, donne lieu à des scènes impressionnantes avec le charisme de ces jeunes acteurs. C'est un film qui a quelques tunnels dans sa narration mais dont la maîtrise n'est absolument pas contestable.
    Cyril B
    Cyril B

    14 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2014
    Mouais, mouais... Ça commence (et finit) comme un enième reportage de W9 sur la délinquance. C'est peut-être ce qu'il y avait de plus intéressant. Le reste du film ressemble plutôt à un téléfilm assez commun. C'est long et lent. Et le scénario est tout de même capilotracté. Un début pas trop mal et la suite m'a plutôt déçu.
    islander29
    islander29

    855 abonnés 2 352 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2014
    Voila un film qui a la même vérité sur les milieux interlopes à Paris et la même efficience que l'avait le film "Ressources humaines" de Laurent Cantet sur le chômage, (je ne sais pas exactement pourquoi je fais le rapprochement, peut être pour la clarté du propos et la même approche scénaristique et technique d'un problème.....
    Autant vous dire que c'est un petit choc et un grand bonheur....
    Comme l'a dit un internaute la scène d'introduction en gare du Nord suivi d'un intérieur d'appartement est un régal....
    L'acteur principal Olivier Rabourdin est d'une justesse incroyable, et les jeunes acteurs ukrainiens sont de toute évidence en parfaite harmonie avec le sujet du film...... (les truands sociaux)
    la mise en scène est très efficace et passée l'introduction, le film partage une relation homosexuelle dont on cherche un peu la clé (elle ne semble pas sentimentale), attention certaines scènes sont explicites....
    c'est un film à la fois social et humaniste, sans concessions esthétiques mais avec toujours un souci de photographie et de clarté...
    Les scènes finales dans le "Sofitel" montrent une réalité dont on a pas vraiment conscience parfois......
    voila un film qui offre une photographie précise d'un fait social très intéressant....Je conseille.....
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 janvier 2015
    Un bourgeois aborde un jeune sans papier Gare du Nord. Il lui donne RV chez lui dans son bel appartement, mais c’est sa bande de loubard qui débarque et dévalise son appartement sans qu’il ne lève le petit doigt, n’appelle la police ni même ne tente d’alerter les voisins… Il va jusqu’à faire la fête avec ses cambrioleurs… Déjà cette entame est consternante, voire ridicule dans un film qui n’est pas une fable. Daniel, le bourgeois, amoureux de Marek, le jeune sans papier, sera beaucoup plus assuré dans le dernier chapitre dès lors qu’il faudra sauver Marek. Daniel n’est donc pas une serpillère quand même. Et puis ensuite, des scènes d’amour entre hommes pas forcément utiles ; on se retrouve dans un film étrange comme aime en faire le cinéma français. Et celui là a dû plaire à ceux qui ont aimé « L’inconnu du lac » ; c’est un copié collé de ce thriller érotico homo. La menace du groupe sur Malek est palpable et constitue à mon sens le seul réel intérêt du film. Et dans la dernière partie où Daniel met tout en œuvre pour sauver son amour est donc, à part la mise en place très documentaire dans la Gare, la seule des quatre chapitres à trouver grâce à mes yeux. Désincarné au possible, on a du mal à croire à cette histoire d’amour. Khechiche dans « La vie d’Adèle » ne lésinait pas sur les scènes de sexe entre les deux héroïnes, mais la relation entre elles deux vivait ; là, on aurait aimé y croire, mais non.
    Un film qui surfe sur une tendance actuelle du cinéma français ; mais Khechiche avait déjà tout dit.
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