Malcolm : les secrets du tournage

Le nom du personnage principal est une référence directe au long métrage Orange mécanique et à son acteur principal Malcolm McDowell. C’est également le cas pour le personnage d’Alex, incarné par Jennifer Murray, qui renvoie au nom du personnage principal du film de Stanley Kubrick.

Il s’agit du premier long métrage d’Ashley Cahill. Non content d’en être le réalisateur, il en est également le scénariste, le monteur et l’acteur principal.

Malcolm est dédié à Samuel Fuller, metteur en scène de génie à qui l’on doit notamment Au-delà de la gloire ou Shock Corridor. Il y a d’ailleurs un clin d’œil au réalisateur au début du film, où l’on aperçoit sa photographie. Ashley Cahill raconte : "J’adore Samuel Fuller. Néanmoins, je lui ai dédié Malcolm à cause de la nature même du film. Si j’avais fait un film à gros budget, je ne lui aurais probablement pas dédié. Mais avec Malcolm j’ai fait ce que je pense que Fuller faisait, à savoir raconter une histoire bien plus grosse que le budget ne le permettait."

N’ayant pas obtenu les fonds espérés, Ashley Cahill a dû tourner une partie du film en format documentaire, qui nécessite beaucoup moins de moyens techniques, notamment au niveau des lumières.

Les prises de vue ont été effectuées à New York. La ville offre un cadre idéal aux tournages car les équipes ne sont pas obligées d’obtenir des autorisations, ce qui facilite l’organisation de l’emploi du temps.

L'année 2012 s’est révélée violente sur grand écran avec God Bless America de Bob Goldthwait où Joel Murray, atteint d’une maladie incurable, décidait d’assassiner ses concitoyens américains qu’il considérait comme stupides et néfastes, alors que Ben Wheatley nous proposait un couple de Touristes embarqué dans un roadmovie sanglant à travers l’Angleterre. 2013 débute à son tour avec Malcolm et sa conception particulière de New York appuyée sur le crime de masse...