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    Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir
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    3,8
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    97 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mai 2024
    Un drame psychologique pesant et prenant (malgré des longueurs) qui suit le destin parallèle de femmes brisées par un trauma commun durant leur enfance. 3,75
    Claude DL
    Claude DL

    93 abonnés 1 691 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Un peu décevant : d’abord on découvre à la fin que…ce n’est pas la fin. Il faut donc voir la deuxième partie, ce qui fait un total de 4h20 de projection ! Beaucoup trop long. Il eut mieux valu, sans doute, faire une mini série (comme du reste c’était sorti à la tv japonaise). Ceci dit, il y a du positif. On plonge dans la culture japonaise avec une virtuosité indéniable et il y a beaucoup de suspense. Ceci dit, le coup du voleur de poupées françaises par un fétichiste est tout de même osé, et limite notre adhésion. Je ne sais pas si je regarderai la deuxième partie.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2017
    Malgré un patronyme encombrant, Kiyoshi Kurosawa est parvenu à se faire un prénom et jouit désormais d'une aura certaine dans le domaine du thriller horrifique. "Shokuzaï" est à la base une série télévisée adaptée d'un roman à succès d'une jeune romancière japonaise, Kanae Minato. Kurosawa en a tiré deux films qui en 4h30 relatent le destin tragique de quatre jeunes femmes témoins du meurtre de leur camarade de classe quinze ans après les faits. Shokuzai en japonais signifie "pénitence" comme l'engagement pris par les quatre petites filles devant la mère inconsolable (Kyoko Koizumi) qu'aucune d'entre elles n'ait pu donner un indice permettant d'identifier le tueur. Chacune des quatre petites filles devenue femme fait ensuite l'objet de la part de Kurosawa d'une longue observation notamment dans ses rapports aux hommes forcément rendus compliqués par l'évènement traumatique subi et la promesse faite à Asako la mère qui tel un fantôme sans âge toujours présent rend impossible l'oubli. Le réalisateur profite du temps long qui lui est donné pour dresser un portrait de la société japonaise contemporaine où les codes d'autrefois s'effacent devant le consumérisme effréné qui a gagné son peuple depuis plusieurs décennies. Il n'en omet pas pour autant de distiller à petites doses les éléments qui maintiennent l'esprit du spectateur éveillé sur le déroulement de l'enquête qui progresse au fur et à mesure que le puzzle des quatre personnalités se construit. La dernière partie qui révèle un dénouement plutôt classique dans la lignée des thrillers américains déçoit un peu, et empêche ainsi la complète réussite de ce travail de précision qui reste tout de même de haute volée.
    Yetcha
    Yetcha

    894 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2014
    L'ambiance est lourde, Kurozawa sait tellement bien faire ça. On est entraîné dans l'inquiétude et le tourment des personnages. La photographie est plutôt grise et renforce l'ambiance malsaine qui se dégage de cette histoire. Vivement que je regarde la suite pour en savoir plus...
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2013
    D'apparence longue et fade, ce film montre avec brio un état de la société japonaise. La mise en scène est d'une incroyable rigueur dans un contexte photographique absolument sublime. Une grande réussite.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2013
    (Une seule critique pour les deux films) Des coïncidences et des petites incohérences m'ont parfois gênées. L’œuvre reste toutefois intéressante, tantôt angoissante, tantôt émouvante. Parmi les différents segments, mes préférés sont ceux de la poupée et de l'ours.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2013
    Cette première partie laisse sur la faim. Ne ressorte que les aspects caricaturaux presque malsains d'un film très lent et très ambitieux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 novembre 2013
    Je conseille cette histoire faite en 2 films à tout le monde. Cet excellent thriller est vraiment très original et prenant. Au japon une fillette est assassinée. Bien que ses 4 copines ont vu le visage du meurtrier (mais pas nous), le choc ne leur permet pas d'en garder un souvenir précis. La mère de la défunte va pourtant les obliger à s'en souvenir pour retrouver le meurtrier, ou le cas échéant payer leur dette en offrant une compensation. Ce premier volet "celles qui voulaient se souvenir" dresse le portrait 15 ans plus tard de 2 des 4 jeunes filles qui ont plutôt intérêt à se "souvenir" tout en montrant l'impact de ce meurtre sur leur vie adulte. Le second film "celles qui voulaient oublier" s'intéresse aux 2 autres jeunes filles et livre surtout les clés de l'intrigue, mais je ne l'ai pas encore vu. Cette manière de séparer en 2 films les conséquences d'un meurtre sur des témoins qui ne l'ont pas du tout vécu de la même manière, est très originale et mérite vraiment d'être vue. Toutes les actrices sont excellentes. L'ambiance est assez glauque tout en conservant un mystère constant et froid. J'ai hâte de voir la suite pour découvrir le fond du mystère !
    cylon86
    cylon86

    2 544 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juin 2013
    Premier volet d'un diptyque pensé comme une série télévisée, "Shokuzai - celles qui voulaient se souvenir" témoigne d'une ambition certaine dans son sujet mais ne permet pas à Kiyoshi Kurosawa d'exprimer complètement son talent, le cinéaste étant peut-être trop attaché au roman qu'il adapte. Le sujet est fort : la mère d'une fillette retrouvée assassinée fait sentir coupable les quatre amies de sa fille qui ont vu le visage de l'assassin mais qui ne s'en souviennent pas. Les fillettes, tôt ou tard (15 ans plus tard en l’occurrence) devront faire leur pénitence et se racheter de leur oubli aux yeux de la mère. C'est une idée formidable qui permet d'ouvrir le film avec brio mais vu que le film est segmentée et que chaque partie est centrée sur la pénitence de ces jeunes femmes, on obtient un résultat plutôt inégal, chaque segment optant pour un ton un peu différent mais qui reste tout de même dans le sujet. Malheureusement, la deuxième partie s'essouffle rapidement et l'on reste sur notre fin...
    Julien D
    Julien D

    1 211 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mai 2013
    La diffusion sur grand écran de la mini-série réalisée par Kiyoshi Kurosawa d’après un roman célèbre au Japon est passée par une scission en deux films, chacun suivant deux histoires parallèles basées sur le tronc commun du traumatisme vécu dans leur enfance par quatre fillettes. L’évolution psychologique des deux premières héroïnes quinze ans après l’incident que l’on suit dans cette première partie sont radicalement opposées, l’une étant devenue une femme au foyer soumise en proie à des hallucinations et incapable d’avoir un enfant tandis que la seconde est devenue une institutrice qui soigne son remord dans sa relation avec les enfants. Si on retrouve dans ces deux premiers segments l’imagerie épurée à laquelle nous a habitué la photographie très clinique des précédents films du réalisateur, le traitement tout à fait différent de ces destins de femmes est une preuve d’audace remarquable. Les hallucinations de Sae sont source d’une imagerie fantastique glaçante alors que les relations conflictuelles qu’entretient Maki avec ses collègues peuvent être interprétées comme une satire sociale virulente. Inégal dans sa structure formelle mais cohérent dans son message d’espoir, le peu de rythme qui anime ce film choral poignant est, du fait de sa durée, un frein regrettable à l’implication du spectateur. Peut-être aurait-il mieux fallut nous l’exporter sous son format initial.
    maxime ...
    maxime ...

    249 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2018
    Shokuzai est un " film " qui ne perd pas de temps et nous entraîne de suite dans les ténèbres qu'il habite. Je découvre Kiyoshi Kurosawa que je connaissais de nom mais dont je saisit l'importance de son travail à l'instant seulement. Le scénario et la mise en scène sont remarquable et traité avec un partit prit très fort, les deux heures passés devant cette création sont d'ailleurs très troublante et traumatisante ... Shokuzai comporte beaucoup de souffrance sous différents aspects et conclue cette première partie avec une saupoudrée de mystère et annonce une suite à la violence déjà constaté et ressentit jusqu'alors. J'hésite du même coup à voir le second opus tout de suite ou à me laisser le temps de digérer et de reprendre le cours de cette découverte ultérieurement ...
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Un beau projet, et je n'ai pas pu voir la deuxième partie qui aiderait peut-être le film à prendre plus de sens. Cette première partie est vraiment belle au niveau de la photographie et de la mise en scène, mais on à une baisse de rythme à la fin de chaque "chapitre". La partie de la poupée m'a aidé à tenir, c'est de la poésie niponne et je n'ai pas tout saisi, mais ce film impose Kurosawa en tant qu'auteur et on est content de le revoir sur le devant de la scène.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2013
    Kiyoshi Kurosawa is back! Réalisateur inégal avec un goût marqué pour le fantastique. Qui, dans cette oeuvre majeure, revient au premier plan des cinéastes japonais -même s'il nous fait souvent penser plutôt au coréen Park Chan-Wook....

    Un jour, alors qu'elle jouait dans la cour de son école avec quatre amies de son âge, une petite fille, Emili, est entraînée par un inconnu, qui la viole, et la tue. A t-elle été choisie au hasard? Ou l'assassin voulait il assouvir une vengeance? Cela, vous le saurez au bout...... de trois heures et demi, et de deux séances de cinéma puisque le film a été scindé en deux parties. Celles qui voulaient se souvenir, Celles qui voulaient oublier, de façon assez artificielle d'ailleurs. Car l'existence des quatre petites filles, même celles qui sont censées vouloir oublier, est à jamais marquée par cet épouvantable épisode.

    Lorsqu'elles ont découvert le corps d'Emili, les quatre petites ont réagi avec beaucoup de maturité, l'une courant à la police, l'autre cherchant l'institutrice, une troisième restant pres du corps..... mais le lendemain, quand les inspecteurs les ont interrogé: rien. Pas un mot. Elles ne se rappellent rien. Rien de l'agresseur, de son allure, de son visage, alors qu'elles l'ont bien regardé, puisqu'elles étaient toutes disposées à lui rendre service. Pourquoi cette amnésie? peur? refoulement? En tous cas, la mère d'Emili, Asako (élégante silhouette vêtue de sombre sur très hauts talons, interprétée par l'inquiétante Kyôko Koizumi -magnifique actrice), ne le supporte pas. Elle convoque les fillettes, leur imposant une sorte de malédiction: elles sont comptables devant la mère; si elles n'apportent les éléments nécessaires à l'identification de l'assassin, elles devront lui donner une compensation.

    Celles qui voulaient se souvenir, ce sont donc Sae, la faible, et Maki, la forte. Pour Sae (Yû Aoi), la vie s'est arrêtée. Elle n'a jamais eu ses règles. Elle n'imagine pas se marier. Pourtant, elle est demandée par un jeune homme d'affaire -un fétichiste de la poupée! celui qui, enfant, volait les poupées françaises, [vous savez, ces poupées en porcelaine à la perruque blonde bouclée habillées de robes cucul]- Le mariage sera blanc, bien sûr, il ne demande à Sae qu'une chose: que le soir, elle s'habille d'une robe de poupée et reste immobile jusqu'à ce qu'il s'endorme.... Ca finira mal. En présence d'Asako.

    Maki (Eiko Koike) aussi a été marquée, mais au contraire elle s'est promis de défendre les enfants. Institutrice, toujours en baskets, elle pratique le kendo avec conviction. Mais les parents ne l'aiment guère. Ils lui reprochent d'être rigoriste, de ne tolérer aucune coquetterie chez les petites filles..... Le jour où un cinglé muni d'un couteau s'introduit dans la piscine où les enfants prennent leur cours de natation, elle terrasse l'intrus avec un baton, devenant l'héroïne du jour.... jusqu'à ce qu'on se demande si elle n'a pas surréagi. Etait il nécessaire qu'elle traumatise les enfants en massacrant le cinglé? Ca finira mal. En présence d'Asako. Mais cet épisode est quand même égayé par les séquences de conseil de classe: voir les enseignants s'incliner respectueusement devant l'assemblée des parents pour déplorer leur insuffisance, ça vaut son pesant de crottins secs!

    Arrivés à ce point, on n'a plus qu'une envie:être à demain pour voir la suite!
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    66 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    Bien qu'il soit quasi-impossible de faire des critiques séparées sur chaque partie de "Shokuzai" tant les deux parties sont complémentaires, je tente quand même ma chance. Pour cette première partie ayant pour titre "Celles qui voulaient se souvenir", Kiyoshi Kurosawa nous expose le point de départ de ce drame au long court : quatre fillettes sont témoins du meurtre d’Emili, leur amie et nouvelle camarade de classe. Elles ont subi un traumatisme émotionnel et ont oublié le visage du tueur, et ça, Asako (la mère d'Emili) ne peut le leur pardonner : elle leur impose la pénitence à vie ou une compensation personnelle pour leur accorder le pardon. Ceci, associé au choc émotionnel, va détruire la vie de ces jeunes filles. Ici on suit Sae et Maki, l'une pure, qui a refusé de devenir femme, l'autre forte (du moins en apparence) est devenue une institutrice très stricte. L'une comme l'autre vont révéler leur fragilité et la profondeur des séquelles de ce qu'il s'est passé il y a quinze ans. Kurosawa filme avec une froideur et une maîtrise formelle de toute beauté, dressant un portait peu enviable de la société japonaise sans fioritures et sans longueurs, sans aucune forme de compassion dans le ton. La suite de la critique est à lire dans "Celles qui voulaient se souvenir".
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juillet 2013
    A lier avec la seconde partie, qu'il faut voir impérativement même si cette première partie peut se suffire. Une réalisation qui maîtrise magnifiquement le récit, la lenteur des non-dits. Photographie remarquable. Les acteurs (surtout les actrices en fait) sont excellents. Le Japon des petites villes et des gens modestes. Une histoire implacable avec son lot de mystères et de retournements. Singuliers destins de la condition humaine. Histoires pleines de soufre. On aime terriblement. Du grand cinéma.
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