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    Shokuzai - Celles qui voulaient se souvenir
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    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    138 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2015
    Ce qui devient rapidement fascinant dans les 2 volets de Shokuzaï, ce n'est pas tant la sécheresse de la narration, la précision chirurgicale de la mise en scène ou même la forme éclatée de récit horrifique, c'est surtout le non dit, le hors champ, l'intuition profonde que chaque histoire n'est en fait qu'une des multiples projections mentales de l'héroïne face à l'impérieuse nécessité de faire le deuil, de tourner la page… Raison pour laquelle c'est son passé à elle qui vient hante l'écran dans la révélation finale. Pas un hasard. Qu'on s'en souvienne ou pas, vertigineux, ça oui, Shokuzaï l'est assurément.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juin 2013
    superbe et flippant! Magistralement filmé, ce film donne surtout une image de la société japonaise parfaitement terrifiante... une société malade de ses codes, ses rites, ses interdits. On est loin de la douceur (relative) des films d'Ozu, ou du pittoresque des films historiques. On est là dans un pays moderne, avec des coutumes quasiment féodales. Du coup l'horreur de l'histoire (un fait-divers comme on en connait ici) est peu à côté de son environnement humain (la mère !!) . A voir absolument. Puissions nous être préservés de tomber jamais dans de telles aberrations.
    L'Otaku Sensei
    L'Otaku Sensei

    317 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juillet 2015
    J'ai découvert ce film sur Arte il y a quelques jours, je ne connaissait pas du tout ce film, j'avais juste vu dans un programme télé qu'il s'agissait d'un film Japonais réalisé par Kurosawa (pas celui quia fait les 7 samourais) et étant un grand fan de la culture nippone j'ai naturellement été intrigué par ce film qui mélange drame et thriller. "Shokuzai" est un film qui a fait grand bruit à Cannes en 2013 et double adaptation, du roman d'origine et d'une série tv japonaise.
    Shokuzai raconte l'histoire de 4 petites filles: Sae, Maki, Akiko et Yuna, traumatisées par l'assassinat d'une de leur camarade qui s'est produit sous leurs yeux et dont la mère de la victime, Asako Adachi, bouleversée et bien vengeresse, va éxiger d'elles des informations concernant le mystérieux assassin ou une certaine compensation de leur part. Ainsi le film raconte les histoires de chacunes des filles 15 ans après l'évènement et comment elles vivent et luttent contre ce traumatisme qui les hante. Voilà dans les détails l'histoires de Shokuzai. Avant d'entamer le gros de la critique je tient à préciser que comme, l'histoire se découpe en 2 films, je ferais 2 critiques, 1 pour film.
    Commençons avec le premier film dont le sous titre est "Celles qui voulaient se souvenir".
    Déjà je ne suis pas un grand amateur de ce genre de film, je n'ai pas vu beaucoup de thrillers donc ce film était vraiment quelque chose de nouveau pour moi et je dois dire que j'ai été bien agréablement surpris à aimer, le synopsis nous laisse entendre un film qui aborde une enquête autour d'un fait divers mais ça va bien plus loin qu'une simple enquête, ici l'enquête est l'outil principal pour entrer dans la psychologie des personnage et pouvoir analyser leur comportement.
    Bien que simpliste, l'histoire est très bien construite d'un point de vue narratif, le réalisateur ne passe pas trop de temps à introduire le drame au début, il a lieux dès les 15 premières minutes du film, donc une introduction assez rapide, après le réalisateur met en scène les personnages de manière ingénieuse puisque l'histoire est structurée en chapitre et chaque chapitre se focalise sur une fille dont on suit l'évolution de sa situation en rapport avec la promesse faite à la mère; du coup le développement est équilibré d'un personnage à l'autre et aucune des filles du groupe ne passe au second plan. Avant le visionnage, je pensait que les 4 héroïnes allaient êtres mises en scène en même temps mais finalement c'est beaucoup mieux ainsi car on a l'occasion d'étudier en détail leurs diverses réaction face au drame qui s'est produit et aux réactions engendrées.
    Dans cette première partie de l'histoire, on suit les personnages de Sae et Maki qui comme le laisse entendre le titre, tente de surmonter le drame en se rappelant leurs erreurs et en tentant de ne plus jamais les refaire. C'est une réaction tout a fait naturelle et le spectateur peut le comprendre à travers l'idée véhiculée:"apprendre de ses erreurs pour aller de l'avant", c'est le but de ces deux filles.
    Néanmoin, ce film n'est pas mais alors pas du tout gaie, c'est du pessimisme au possible, chaque instant semble vide d'espoir et sans aucunes joie de vivre. Mais le film ne l'a nullement prétendu dans son synopsis alors il n'y a pas de quoi être déçu, c'est avant tout une histoire dramatique mais du coup on évite vraiment les clichés scénaristique avec lesquels on va dans la facilité et on arrive toujours à une happy end, non, c'est pas du tout ce genre de délire avec Shokuzai.
    Kurosawa utilise bien les codes du genre pour dresser le portrait d'une société effrayante, pleine d'injustices de toutes sortes avec ce sentiment permanent d'insécurité, l'ambiance du film arrive à être vraiment inquiétante et assez malsaine et ça, Kurosawa nous le fait ressentir par les techniques de filmage, la caméra est toujours près des personnages qui sont oppressés par le cadre, souvent filmés en gros plan, ou alors les plan larges on un décor vide, de plus l'angoisse monte assez facilement chez le spectateur avec le jeu sur les lumières, qui varie entre des couleurs très claires (blanc) mais plus aveuglante que rassurante et l'omniprésence de l'obscurité, une absence total de lumière par moment qui a vite fait de nous faire paniquer. Ainsi le spectateur peut s'identifier aux héroïnes dans la mesure ou il découvre l'histoire au fur et à mesure avec elles.
    Ce film en lui même est quand même assez choquant car le réalisateur ne va pas censurer ce qui peut l'être du coup on a des moments particulièrement glauques comme au début spoiler: après l'incident, au moment du cauchemar de Sae ou on voit brièvement, émily (la victime) se faire frapper et aussi son corps inerte et dénudé avec un plan sur le visage cassé d'une poupée,
    ce moment là m'a particulièrement mit mal à l'aise. En fait ce qui fait la force et toute la tension émotionnelle du film c'est qu'il soit justement réaliste dans ce qu'il raconte, ça pourrait très bien être un fait divers car il existe malheureusement dans la réalité des enfants innocents qui se font enlever et subissent multiples atrocités; c'est pour ça que le spectateur est ému sans efforts. Mais ce côté angoissant du thriller n'est pas rebutant mais au contraire rajoute une touche de gravité dans le ton.
    Passons à l'histoire des personnages en elle même, d'abords Sae qui suite au traumatisme, spoiler: a développée une peur considérable des hommes
    et qui spoiler: se marie avec un homme aux graves problèmes de sociabilité et atteint d'un fétichisme pour les poupées Française, il fera de Sae une véritable poupée humaine et ira jusqu'à brutalisé celle ci lorsqu'elle commencera à avoir ces règles
    , la réaction de Sae est naturellement compréhensible pour nous spectateur et à travers sa soumission imposée par son mari, Kurosawa se permet de dénoncer la violence des hommes à l'égard des femmes et ainsi la mentalité des hommes à considérer ces dernières comme inférieures; on voit vraiment un bon exemple de la folie humaine car Hotsuki (le marie), en faisant de sa femme une poupée va jusqu'à lui retirer, lui interdire son statut d'humaine, de plus spoiler: le fait que Sae finisse par tuer son mari marque peut être aussi la fin de son humanité, un renoncement, ainsi elle considère avoir payer sa dette par rapport à Asako
    .
    Ensuite dans la deuxième partie du film on se concentre sur Maki, devenue institutrice et adepte du Kendo, elle aussi est intéressante car spoiler: en exerçant la profession d'institutrice, elle souhaite protéger ses élèves à l'inverse des professeurs de son époques qui n'ont pas pu sauver son amie
    et elle se réfugie derrière le Kendo pour attaquer et ainsi relâcher toute sa colère et atténuer sa culpabilité. Par sa volonté à protéger les autres, son comportement va indirectement critiquer et même remettre en cause la sécurité des écoles et le rôle des professeurs. Mais le fait qu'a un moment, spoiler: elle attaque sans raisons un des élèves, croyant qu'il s'agit du criminel
    montre bien qu'elle est totalement désorientée et ne sais plus quoi faire de cette force. Sinon spoiler: A la fin de cette deuxième partie et donc du premier film, Maki meurt (?) après avoir été violemment frappée par un autre professeur
    , j'ai pas trop comprit ce moment parce qu'en plus tous deux n'étaient à ma connaissance pas en conflit, sinon encore une fois, c'est l'homme qui va brutaliser la femme.
    Pour revenir à un point plus général, l'histoire me fait indirectement penser à celle d'un conte ("4 filles qui se voit liées par une promesse qu'elles ont faîtes), du coup j'ai alors rapproché la figure de la mère en question à celle d'une "sorcière" qui aurait jeter une sorte de "malédiction" à ces 4 filles, un côté limite fantastique que l'on peu rapprocher avec le fait que certaines fois la victime apparaît brièvement à l'écran puis disparaît comme un fantôme qui hante l'existence des héroïnes.
    Bon pour conclure sur ce premier film: une bonne première partie avec beaucoup de mystères mit en place et une histoire très macabre qui donne ce côté intriguant à l'histoire qui nous tient en haleine grâce à cette plongé dans la psychanalyse de personnages bien développés et vecteurs d'une vraie émotion qui ne nous laisse pas indifférent ,personnellement j'ai pas vu les 2 heures passer.
    A suivre dans ma critique du 2è film: "Celles qui voulaient oublier". Ma note de ce premier film: 14/20.
    Akamaru
    Akamaru

    3 129 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2014
    Kiyoshi Kurosawa,enfant terrible du cinéma japonais des années 90,semble s'assagir avec les années. Il n'en reste pas moins un maître des images hantées,des atmosphères obsédantes,des personnages gantées. Cette anthologie oscillant entre le thriller à indices et le drame glacial est une totale réussite. 4 fillettes assistent impuissantes à l'assassinat d'une cinquième. S'enfermant dans le mutisme,elles s'attirent les foudres de la mère dévastée,qui leur fait promettre pénitence. 15 après,le destin les rattrape... Kurosawa a été contraint de diviser son mini-feuilleton en cinq segments,et donc deux films,pour l'adaptation cinématographique. "Shokuzai-celles qui voulaient se souvenir" s'intéresse à Sae et Maki. Apposer ces deux personnages est très intéressant,car autant l'une est virginale,passive et fragile,autant l'autre est plutôt agressive et forte du moins en apparence. La "malédiction" suit un ordre immuable: isolement,dépression et acte de violence irréfléchi. Si le segment sur Maki prend trop son temps,mais se révèle imparable;celui sur Maki doit beaucoup à la force de conviction de son interprète. Impatient de voir la suite...
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juillet 2013
    Le scénario promettait pourtant milles merveilles, mais l'histoire devient vite un catalogue un peu lourd sans fusion entre le chapitre 1 et 2... Certaines scènes semblent beaucoup trop bâclées. Des raccourcis sont vite établis ce qui les rend burlesques. On n'y croit pas.
    ocelot
    ocelot

    25 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 septembre 2013
    Du très bon cinéma japonais avec son pays, ses gens et ses coutumes.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juillet 2015
    4 petites filles dans une cour d’école d’un village japonais sont témoins du meurtre d’une cinquième sur fond d’une vague de vols de poupées françaises dans les habitations. Etrange ? Plus étrange encore, choquées par le drame, les 4 filles, ayant pourtant vus longuement le tueur, ne parviennent à se souvenir de son visage. La mère de la petite, vengeresse, promet aux petites filles de payer lourdement de n’avoir permis de retrouver le tueur de sa fille. Cette malédiction va les poursuivre dans leurs vies d’adulte.
    Dans ce premier film du dytique, on va suivre les tourments de deux d’entre elles, encore hantées profondément par ce qu’elles ont vécu. Kurosawa livre un polar glaçant et énigmatique sous forme d’une histoire de fantômes. Les deux jeunes femmes au centre de ce premier opus sont hantées par le fantôme d’Emili, mais aussi de sa mère au deuil machiavélique, et celui de l’assassin courant toujours dans la nature. Ce thriller est découpé sous forme de feuilleton (option retenue pour sa diffusion par la télé nippone) et donc de portrait de femmes détruites voire même non construites. Les deux premiers portraits font même froids dans le dos. Kurosawa a le talent d’imbriquer ces deux destins maudits avec talent. La culpabilité naturelle mais surtout dont les a affubler la mère de la victime est au centre des débats avec une variante sur la forme pour les deux premières histoires. Mise en scène sous forme d’ellipse, esthétique épurée, montage lent et patient ; du cinéma nippon bien léché.
    Vivement l’opus 2… Prenant
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 6 juin 2013
    la meilleur partie du film c'est le générique de fin.. je me demande encore pourquoi je ne suis pas partis avant. L'idée de départ était encourageante, mais le jeu des acteurs faible, la psychologie limité et surtout une extrême lenteur rend le film indigeste. Le seul intérêt est ce portrait du Japon pour ceux qui ne connaisse pas, le poids pesant du mariage, la pression énorme du paraitre..
    ffred
    ffred

    1 726 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Shokuzai est à l'origine une mini-série de Kiyoshi Kurosawa (Tokyo Sonata), en cinq parties diffusée à la télévision japonaise en 2012. A l'international, c'est sous forme de deux films cinéma que nous la découvrons. Adapté d'un best-seller japonais, ces deux parties ne sont pas tout à fait égales. Ni dans la durée (1h58 et 2H28), ni dans la puissance et l'émotion. La première est assurément la plus réussie. Avec le prologue et les deux premières histoires (Celles qui veulent se souvenir), on assiste là à quelque chose de fascinant, aussi...
    Myene
    Myene

    19 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2013
    Excellente initiation aux méandres relationnels d'une société japonaise restée codifiée malgré les développements de de l'individualité et l'émancipation des femmes longtemps dominées Cet épisode est particulièrement réussi dans l'analyse de l'incorporation de la culpabilité par ces jeunes femmes qui régleront dans le sang la souillure ressentie d'avoir laissé sans défense leur petite copine icone si parfaite d'une vie familiale et sociale si parfaite et si esthétique..
    L'analyse psychologique du caractère de chaque fille est ciselée , le personnage de la mère est plus archétypal sorte de figure spectrale menaçante et attisant l'esprit du devoir et de la vengeance comme le père d' Hamlet. Je recommande ce film pour le fond original et la forme d'une beauté parfaite.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Un thriller prenant superbement mis en scène et doublé d'une satire sociale très fine : le poids de la culpabilité, la rédemption, les femmes, le couple, la famille, l'école ... un univers glaçant et assez pervers qui nous prend aux tripes ... Une vraie réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 juin 2013
    voyage au Japon, ce film fascine par sa mise en scène son scénario et ces acteurs. Le meurtre d'une fillette, 4 témoins qui ont vu le tueur mais qui ne disent rien.. et il y a une promesse faite à la mère de la fillette disparue... 15 ans plus tard on retrouve les 4 jeunes femmes (témoins) qui vivent avec ce morbide souvenir et à tour de rôle elles essaieront d'honorer leur promesse... à la fin de cette première partie l'assassin n'est toujours pas découvert... intrigue, émotion, immersion totale au cœur du Japon, la condition des femmes dans le pays ce film m'a envoûtée... Vivement mercredi pour la seconde partie... !!!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 juillet 2013
    J adore les films asiatique la beauté de leur plan leur silences leur rythmes mais la c'est trop niais il ne passe rien ou alors des choses improbables dans la vraie vie Le chapitrage des personnages est sterile. En clair j'ai piqué un petit roupillon et serais quitte de voir la 2eme partie au ciné.
    SilvioCritique
    SilvioCritique

    1 abonné 3 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2013
    Je ne suis pas un grand fan des films japonais. Cependant j'admire beaucoup la manière dont ces personnes racontent leurs histoires, leurs souffrances et donc leurs sentiments.
    La poésie est omniprésente dans leur art. Quand je vis la bande annonce, je fus rapidement pris par l'envie d'aller au cinéma pour le voir. Une histoire déjà traitée mille fois mais je ne l'avais jamais vu sous cet angle.
    Je fus un peu déçu, malgré le fait que ce film est réfléchi, je ne fus pas du tout emballé. Je trouve que le film possède énormément de lenteur qui sont accentués par l'intrigue très spéciale de ce scénario qui en aucun cas plonge, nous spectateurs, dans le dénouement. En outre les actrices ne sont en aucun cas attachantes, même si ces dernières souffrent. La première histoire est un peu trop longue, et la deuxième est normale. Je le redis encore une fois, je trouve ce film très bizarre, et l' atmosphère de "mal être" a peut être été désiré par le réalisateur. Même si tout ceci est subjectif, j'ai dû mal à comprendre les personnes qui sont émerveillées par ce film.
    Je le conseil néanmoins à tous cinéphiles, ce film est intéressant. Je pense qu'il faut au moins le voir par simple curiosité et pour goût du cinema même si ce n'est en aucun cas le film que nous irons acheter en DVD.
    J'attends la suite du film...
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 mars 2017
    Autour de la Mater Dolorosa, Asako, se fixe le destin des quatre fillettes qui n'ont pu empêcher le meurtre.
    Kurosawa va nous montrer comment elles vont agir 15 ans après contre cette figure du mal dans des événements ponctuels de leur vie.
    On assiste alors à quatre portraits bouleversants et empreints d'une blessure d'enfance toujours présente: le remords, la culpabilité qui amène à la destruction du "meurtrier" de leur vie actuelle, synonyme de la réparation du passé d'autant plus tragique qu'il est constitué d'une parfaite innocence, mais qui est si lourd à porter qu'il empêche ces femmes d'être heureuses.
    Formidable et poignant.
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