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Julien D
Si Jean-Pierre Daroussin est parfaitement crédible en vieil agriculteur bougon, voir Isabelle Huppert en éleveuse de bovins charolais met un peu de temps à devenir tangible. Toutefois, une fois accoutumé à ce couple de paysans dont les années de routine à la ferme a amoindri la flamme amoureuse, on se laisse prendre par la légèreté de ce petit jeu auquel se livre cette épouse délaissée pour retrouver, en à peine deux jours à Paris, un nouvel élan passionnel. Cette petite comédie de remariage de facture classique tente de jouer sur la rencontre entre les mondes urbains et ruraux en poussant de façon quelque peu abusive les traits des habitants de ces deux univers que Marc Fitoussi semble avoir du mal à voir se concilier. La conclusion du scénario, et son inéluctable happy-end, sont elle-même terriblement poussive au point de faire perdre beaucoup du charme de tout ce qui a pu la précéder. Le reste du casting, du ravissant Pio Marmai à Marina Foïs en insupportable belle-sœur, participe à faire de cette Ritournelle un agréable moment malgré les maladresses de son écriture.
traversay1
Deux jolies scènes, trop courtes, distraient du très grand manque d'originalité de La ritournelle : celles du trampoline et de la Mer Morte. Pour le reste, c'est un déception en mode mineur considérant ce que Fitoussi nous avait offerts par le passé : Copacabana et Pauline détective, notamment. Le couple de fermiers normands, guetté par l'usure du temps, va passer par une petite crise dont on sait d'avance qu'elle ne tirera pas à conséquences. Nous ne sommes pas dans Madame Bovary ni dans Le temps de l'aventure, qui recélait plus de mystère. Fitoussi se repose sur l'interprétation de Darroussin et de Huppert, quoique la deuxième reste peu crédible en fermière. Des seconds rôles qui tiennent la route cependant et des bovins à l'oeil moins morne qu'on ne le prétend. Du cinéma gentillet, qui ne mérite certes pas qu'on lui assène de vacheries, calibré pour un dimanche soir télévisé mais desservi par un scénario prévisible et une mise en scène languissante. La tendresse est dans le pré, voilà tout.
Isabelle vieillit bien mais il y a un coté cougar qui ne colle pas .
Film plein de bonnes intentions, qui essaye de déjouer les clichés sur le monde agricole et le couple après 50 ans, mais qui rate souvent sa cible, faute de rythme et de travail scénaristique. On devine tout à l'avance et la fermière met un temps fou à quitter sa ferme pour la capitale !
Darroussin est très bien, sobre malgré une scène cata pompée à la Femme du Boulanger.
Huppert se regarde un peu trop jouer, comme d'habitude. Ses costumes très voyants ne l'arrangent pas.
Darroussin est très bien, sobre malgré une scène cata pompée à la Femme du Boulanger.
Huppert se regarde un peu trop jouer, comme d'habitude. Ses costumes très voyants ne l'arrangent pas.
FaRem
Le démon de midi un thème traité avec simplicité peut être trop d'ailleurs j'ai eu du mal à trouver un vrai intérêt à transposer cette histoire sur grand écran le seul truc qui change un peu c'est que les personnages ne vont pas forcement au clash et que ça tourne pas en thérapie de couple mais bon ça ne change pas ma vision du film que je trouve très dispensable comme quoi même des "grands" noms ne suffisent pas et même des fois ça fait l'effet inverse.
Plutot agréable mais le trait est forcé, donc ca sonne un peu faux. Faut déjà se pincer pour voir en Isabelle Huppert une agricultrice mais bon, on s'y fait. En fait, tout ca ressemble à un numéro de cabotinage de Darroussin le grognon et Huppert la revèche. Pas désagréable mais ca sent la recette préparée à l'avance.
weihnachtsmann
Un film franchement assez banal mais qui est aussi un peu déprimant sur l'amour et ses désillusions. Les acteurs sont toujours bons mais ce rythme mélancolique est trop triste. Il faut avouer que la dernière scène est touchante
une comédie à la française, plutôt ennuyeuse avec un Darroussin et une Huppert pas très crédibles en paysans-éleveurs qui traversent une crise dans leur couple. La séquence remake de la pomponnette de la Femme du Boulanger est vraiment de trop, en revanche la scène du trampoline et des escalier est visuellement et artistiquement un bijou
Benito G
Bien que le casting ne soit pas des moindre (sans pour autant être fan de certains ;) ). Le coté drôle annoncé est relativement mis de coté pour nous proposer une sorte de comédie relatant les affres du couple... Donc pas spécialement innovant, mais se démarquant un peu des comédies de ce genre. LE jeu des couleurs (plus morose que flashie) jouant quand même pour quelques chose et pour le coté un émouvant que l'on peut ressentir. MAis pour ma part, j'ai trouvé cela trop simple. Pas totalement ininteressant mais une intrigue qui par moment s'allonge au lieu de se resserrer et nous proposer quelques choses de convainquant. Après vis à vis du couple, les bonnes questions sont posées ; mais et rend donc le film un peu plus touchant, autant que crédible. PErsonnellement j'ai trouvé l'ensemble quand même assez mou et n'ait donc pas vraiment accroché. Mais sans pouvoir dire que ce film soit un navet car il possède tout de même des qualités indéniables et de bons acteurs de chez nous^^. Un film qui sera apprécié par le public, mais qui pour moi ; n'étant pas fan de ce genre de sujet ; n'a pas vraiment accroché (j'aurais aimé un petit truc en plus peut être^^). Pour les autres, vous devrez apprécier.
Le cinéma, parfois, aime nous présenter de grands acteurs populaires dans un contre emploi étonnant. J'ai souvenir, il y a quelques décennies, d'être resté sceptique devant la composition improbable de Catherine Deneuve en éleveuse de dindons ( "Le choc" de Robin Davis en 1982). J'ai retrouvé la même impression cette semaine dans "La ritournelle ", car Marc Fitoussi nous recycle Isabelle Huppert en éleveuse de bovins. Le résultat n'est guère plus convaincant mais de courte durée. Un brossage de taureau et un vêlage placés en début de film,et hop, Mlle Huppert se retrouve bien vite dans un bel hôtel parisien qui lui sied quand même mieux.
Il faut dire que Brigitte ( Huppert donc) est une sorte d'Emma Bovary vieillissante. La paille et le purin ce n'est pas trop son truc. Elle rêve de conversations plus raffinées que celles tenues par quelques éleveurs sur la puissance d'un jarret ou d'un nouveau concept de stabulation. Plutôt portée sur des horizons plus subtils, elle se prend à rêver d'une escapade à Paris après s'être faite courtisée par un jeune à l'apparence désirable et fleurant bon l'aventure. Prétextant un rendez-vous chez un dermatologue pour soigner une horrible plaque de boutons purulents, Brigitte s'apercevra que le jeune et sémillant dragueur est finalement bien décevant mais croisera dans son périple un dentiste danois assez émoustillé...
Cette comédie romantique, assez classieuse de part sa distribution haut de gamme ( Huppert, Darroussin, Demoustier, Marmaï, ...), pas mal écrite non plus, ne tient pas tout à fait en haleine le spectateur. Le rythme de sénateur adopté, est vraisemblablement destiné à ne pas effaroucher les lecteurs de Notre Temps, cible semble-t-il privilégiée de cette bluette. Nous sommes dans les rails bien huilés d'une histoire mignonnette, évitant toutefois avec habileté certains clichés mais ne bousculant les codes du genre qu'à la marge. On suit sans grande passion le récit, au bord de l'ennui, malgré une très jolie photo d'Agnès Godard, quelques répliques pertinentes et des comédiens qui font leur job.
"La ritournelle" est à l'image de son titre : un film vieillot, parfaitement illustré par la cape écossaise et la toque en fourrure portés par Mlle Huppert...
La fin sur le blog
Il faut dire que Brigitte ( Huppert donc) est une sorte d'Emma Bovary vieillissante. La paille et le purin ce n'est pas trop son truc. Elle rêve de conversations plus raffinées que celles tenues par quelques éleveurs sur la puissance d'un jarret ou d'un nouveau concept de stabulation. Plutôt portée sur des horizons plus subtils, elle se prend à rêver d'une escapade à Paris après s'être faite courtisée par un jeune à l'apparence désirable et fleurant bon l'aventure. Prétextant un rendez-vous chez un dermatologue pour soigner une horrible plaque de boutons purulents, Brigitte s'apercevra que le jeune et sémillant dragueur est finalement bien décevant mais croisera dans son périple un dentiste danois assez émoustillé...
Cette comédie romantique, assez classieuse de part sa distribution haut de gamme ( Huppert, Darroussin, Demoustier, Marmaï, ...), pas mal écrite non plus, ne tient pas tout à fait en haleine le spectateur. Le rythme de sénateur adopté, est vraisemblablement destiné à ne pas effaroucher les lecteurs de Notre Temps, cible semble-t-il privilégiée de cette bluette. Nous sommes dans les rails bien huilés d'une histoire mignonnette, évitant toutefois avec habileté certains clichés mais ne bousculant les codes du genre qu'à la marge. On suit sans grande passion le récit, au bord de l'ennui, malgré une très jolie photo d'Agnès Godard, quelques répliques pertinentes et des comédiens qui font leur job.
"La ritournelle" est à l'image de son titre : un film vieillot, parfaitement illustré par la cape écossaise et la toque en fourrure portés par Mlle Huppert...
La fin sur le blog
Deux bons acteurs réunis parfait mais ce scénario sur le couple propose rien de bien nouveau, un film banal qui se regarde sans plus.
Petit film sans prétention, qui arrive à ne pas déplaire grâce aux personnages attachant, mais hélas le scénario manque de créativité pour soutenir notre attention tout le long. Dommage, mais pas inintéressant.
pas terrible, bien que il y ait de bon acteurs, j'ai trouvé le film avec un scénario bien maigre et d'une lenteur sans merci sans même un petit brin de suspense et d' humour.déjà dans les oubliettes.
Le film est plutôt sympathique en soi et le scénario relativement bien construit (les éleveurs sont loin d'être des "paysans") mais cette histoire de couple qui s'éteint, bien que touchante, manque cruellement d’intérêt. Oui c'est bien écrit (tant au niveau de l'intrigue que des personnages), oui c'est bien interprété, et il n'y a pas vraiment grand chose à reprocher. Mais c'est le genre de film que le cinéma français produit à la pelle, et même si celui là est de très bonne qualité (y compris d'un point de vue réalisation), on ne peut pas dire que ça fasse rêver. Manque d'un peu plus de poésie (dans le style de la belle image de fin) et de légèreté dans l'escapade parisienne de cette "bergère" pour donner corps au film.
Madame Bovary aux champs...Rien d'ennuyeux, rien non plus de bien passionnant dans ce film au registre plutôt léger. Un sujet plutôt rebattu, l'usure du couple et sa reconquête, traité ici de façon un peu molle, Jean-Pierre Darroussin , fait du Darroussin, bourru à souhait , parlant vaches et vivant vaches...Isabelle Huppert sait tout jouer, mais de là à la juger crédible dans ce rôle d'agricultrice, au Salon de l'Agriculture, où elle étrille soigneusement, juste avant un concours, un énorme taureau charolais dont la médaille d'or va la rendre aussi heureuse que si elle avait obtenu un césar du meilleur rôle féminin...il y a un monde...châle en laine d'Ecosse et toque en renard, pas la meilleure tenue pour aller aux vaches...Elle interprétait dans le film de Claude Chabrol de 1991 une convaincante Emma Bovary récompensée par le prix d'interprétation féminine au festival de Moscou. Un moment de grâce dans ce film, le numéro de trampoline du fils qui suit des études de cirque...mais que vient-il faire dans l'histoire ? Bref pas convaincu par cette histoire un peu trop stéréotypée...
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