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    O Ornitólogo
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    3,0
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    39 critiques spectateurs

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    kenone
    kenone

    34 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Un film captivant. De très longs plans sur la faune qui n’ennuient pas une seconde. Puis un parcours initiatique mélangeant mysticisme, érotisme et blasphème vers l’accomplissement.
    Il faut évidemment s’être déjà posé des questions avant d’aborder un tel film sinon le risque de se retrouver face à une œuvre incompressible est important.
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2017
    Curieux film, qui débute dans une tonalité de documentaire animalier, pas déplaisante d'ailleurs. Puis, lorsqu'une rencontre humaine s'opère, c'est le début du basculement. Deux chinoises chrétiennes avec lesquels les liens se nouent étrangement. Peu à peu, Fernando, qui captait la nature, les volatiles plus spécifiquement, devient captif. L'étrangeté s'étend et le mysticisme va galopant. L'aspect pictural de la mort du christ est dépliée sous différentes versions. Et pour croire, effectivement, il faut renoncer à raisonner. Il n'y a pas d'explications aux faits, ils sont et, comme tels, la croyance prend le relais de la logique. Le symbolisme va galopant au fil de l'histoire. C'est esthétiquement réussi, mais ce n'est pas ce que j'attends, ni ne cherche au cinéma.
    Farfalle
    Farfalle

    10 abonnés 266 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2017
    Un film qui peut paraître long et ennuyeux mais qui se révèle être intéressant et sulfureux par moment. Bien interprété, les acteurs se mettent à nu et c'est sympa à regarder. Beaucoup de références religieuses qui sont détournés par le réalisateur. Intéressant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 133 abonnés 5 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 décembre 2016
    D'une bizarrerie franchement hallucinante, le film oscille entre la science-fiction, le spiritisme et même le film d'horreur. La forêt accouche de personnages complètement hallucinants. Et au milieu d'elle errent des êtres étranges qui ne lui sont pas familiers: des chinoises masochistes, un berger sourd-muet nu qui l'invite à l'amour et dont la plastique brute donne aussi envie de batifoler dans l'herbe, des inconnus masqués s'adonnant à des rites de danse, et des chasseresses telles Diane seins nu parlant latin!!!!
    Une description qui pourrait faire fuir si ce n'est que cette faune est un ensemble d'esprits sylvestres dont l'homme doit faire partie (tel un rite) ou au contraire être exclu.
    C'est la forêt qui épie l'homme et qui lui présente divers épreuves, celles du danger, de la peur, du plaisir, du fanatisme et bien sûr de la mort.
    D'autres interprétations sont évidemment possibles, tant les conjectures sont nombreuses.
    Christoblog
    Christoblog

    821 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Ainsi donc, Joao Pedro Rodrigues a-t-il l'insigne honneur de rejoindre mon Panthéon des réalisateurs qui se foutent de la gueule de leur spectateur.

    Il siège donc aux côtés de l'inénarrable Albert Serra (dont le Chant des oiseaux est le chef-d'oeuvre absolu de ce genre ingrat), et non loin de d'Alexandr Sokurov, Béla Tarr, Lisandro Alonso et Carlos Reygadas.

    Le point commun de tous ces cinéastes de grand renom, encensés par la critique Inrocks/Libé et l'ensemble des grands Festivals, est de proposer des mixtures filmiques qui ne sont compréhensibles que d'eux mêmes.

    En ce qui concerne L'ornithologue, il n'y a probablement qu'une ou deux personnes qui puissent donner du sens à l'assemblage hétéroclite de formes et de thèmes que propose Rodrigues : animaux empaillés dans la forêt, martyrologie gay en slip kangourou et bondage serré, esprit sain(t) sous forme de colombe, documentaire animalier, chanson kitsch de la fin, duo d'asiatiques sadiques en pélérinage pour Compostelle, allusions christiques, etc, etc, etc, on n'en finira pas d'énumérer les effets et les styles qui concourent tous à installer le réalisateur démiurge sur son trône.

    L'ensemble du film est tellement barré qu'une question fondamentale se pose : mais pourquoi donc des Amazones parlant latin se retrouvent-elles dans ce brouet mystico-rustique revisité par une esthétique cheap, tendance Gilbert et Georges ?

    Tout cela n'a aucun sens, ne procure aucune sensation ni émotion, et c'est d'autant plus regrettable que Rodrigues possède à l'évidence une capacité immense à filmer.

    En résumé, et même en admettant que le réalisateur est honnête, force est de constater que sa démarche est peu respectueuse de la bêtise de ses spectateurs, dont je fais partie.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 décembre 2016
    Film particulièrement étrange sur la partie finale du film. Film onirique qui au départ se déroule tel un film d'aventure où le protagoniste se trouve confronté à des situations inattendues qui le mettent à rude épreuve. La fin nous laisse songeur et il est difficile dans donner un sens. dommage. ..Ceci étant les paysages sont beaux et livre une nature brute comme peut l'être d ailleurs l'acteur principal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Je pense qu'effectivement ce film plaira ou pas par sa singularité.
    Pour ma part, j'ai retrouvé une forme d'art de la contemplation que j'aimais déjà chez Oliveira. J'ai aimé l'éloge de la lenteur et les métaphores...
    pitch22
    pitch22

    165 abonnés 680 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    La bande-annonce est trompeuse. Les beaux plans de nature sauvage n'évitent pas un profond sentiment d'ennui au visionnage de ce film longuet, à la fois soporifique et particulièrement sordide malgré son étrangeté. Le parti-pris de la lenteur et du minimalisme (univers brut, dialogues succincts) laisse de marbre. Le choix d'un sens conceptuel, alliant symbolisme implicite et discours cryptographié, dérange par sa pesanteur, sa facticité et suscite, à partir de la moitié de ce métrage éreintant, un sentiment d'aversion sinon d'abjection, qu'un certain intellectualisme fera passer pour un effet sublime et envoûtant. Le parcours solitaire de l'ornithologue kayakiste se noie dans une bouffissure de bizarreries à vocation mystique, à commencer par un soudain bondage nocturne dont la réalisation (par les deux Chinoises goudous) n'est même pas plausible. La beauté de l'érotisme (à travers le choix de Paul Hamy) est par la suite complètement flinguée, avec des plans appuyés, artificiels. Le film s'enfonce dans les marécages d'un pénible symbolisme présomptueux, renvoyant le spectateur engourdi à des références cathos sado-masochistes glauquissimes. En clair, ce film est une horreur, un supplice ultra symbolique-machin-truc d'un ennui complet. A part quelques beaux paysages, un bon travail sur le son, la plastique de Paul Hamy et trois amazones, c'est d'une austère platitude. L'errance de Fernando s'enfonce dans les méandres d'un mélange raté de clichés païen et de bondieuserie immonde névrotique. Le protagoniste est raccroché malgré lui aux figures de Saint-Antoine et de St-François d'Assise, qui finissent par s'entremêler dans un dédoublement tourmenté: ça se veut profond or c'est à gerber. Qualifier cette chose d’œuvre pasolinienne, malgré un certain mimétisme visant à en donner l'impression, si telle fut la prétention du réalisateur, force est d'admettre que c'est raté.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Paul Hamy joue le rôle d'un ornithologue en pleine évasion dans les montagnes. Son occupation, bien sûr, observer les oiseaux. Un accident de kayak donne suite à une série d'aventures à côté de plusieurs personnages excentriques. Ceci risquait de devenir un parcours linéal chez n'importe quel réalisateur, mais Rodrigues réussit à nous enfoncer dans l'obscurité du récit.

    Le film commence avec des plans qu'on dirait sortis d'un documentaire de nature, nous charmant avec des belles images des vols des oiseaux pendant que le réalisateur lui-même pratique son hobby. Ensuite, le scénario dilue la narration dans l'histoire de l'endroit, la religion et aussi la mythologie. L'oppression que la nature exerce sur le personnage du titre devient, toutefois, le point le plus fort du film: il y a des scènes où la caméra se met du point de vue des oiseaux; vers la fin du récit le protagoniste dévient le réalisateur lui-même, profitant la confusion de la couchée de soleil, entre chien et loup. Ce déséquilibre que le réalisateur provoque chez le spectateur devient le plus proche qu'un autre artiste ait été de Tarkovski depuis des années. Le parcours du personnage tourmenté entre des ruines et des animaux se montre si troublant que beau. Comme exemple, le sublime passage du rencontre avec le berger, une scène magnifique et inoubliable.

    On doit également signaler le contenu fétichiste et érotique tout au long de l'oeuvre: un homme bâillonné souffre une érection difficile à cacher; une pluie dorée involontaire, puis une tension sexuelle in crescendo a moitié du film. On est rassurés de voir comment Rodrigues est capable de détruire encore une fois les limites de l’étiquette de cinéma queer -imposés injustement par quelques médias- pour continuer à facturer de l'art décomplexé sans renoncer à ses propres éléments habituels. /// Encore plus de fautes et d'erreurs sur le lien ci-dessous
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 décembre 2016
    Surprenant, je suis entrée dans la salle sans avoir lu le sysnopsis et je n'ai pas été déçue ! Etrange histoire que celle de cet ornithologue. Scènes complètement loufoques... Spécial
    ffred
    ffred

    1 686 abonnés 4 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Alors voilà donc (paraît-il !) le meilleur film de l’année. J’étais très curieux de voir ça, surtout que j’avais plutôt aimé tous les films de Joao Pedro Rodrigues. L’ornithologue reste sur une certaine thématique gay, propre à tous les films du réalisateur portugais, mais avec un côté nettement plus mystique ici : le scénario est inspiré de l'histoire de St Antoine de Padoue. Si l’on retrouve bien la patte du metteur en scène, jamais il n’a été aussi contemplatif, poétique et intriguant. Mais jamais sans doute aussi hermétique. Pendant les deux tiers du film, on est séduit, et même fasciné, par la beauté des images, par l’ambiance, par le récit (j’ai un peu pensé aux Métamorphoses de Christophe Honoré). Mais le tout se délite petit à petit jusqu’à l’arrivée des amazones. Là, j’ai complètement lâché prise et toute magie s’est envolée. Du coup, la fin m’a été assez pénible et m’a gâché la bonne impression que j'avais et la séduction que le film exerçait sur moi. C’est dommage car jusqu'ici j’étais bien parti pour « le meilleur film de l’année ». Reste un Paul Hamy, aussi photogénique que talentueux, et des images superbes. Quant à mon film préféré du réalisateur, La dernière fois que j’ai vu Macao tient toujours la corde, juste devant O fantasma...
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Une odyssée intérieure et symbolique fascinante, en pleine forêt portugaise. (...) Joao Pedro Rodrigues propose un cinéma poétique et singulier, ce qui est une raison suffisante pour se laisser embarquer.

    LA SUITE :
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 décembre 2016
    Ce film du réalisateur portugais Joao Pedro Rodrigues est assez particulier. Il commence quasiment comme un documentaire sur la faune, on suit un ornithologue observant des oiseaux, et se poursuit par une aventure chargée de références mystiques. Ce film nécessite quelques connaissances religieuses pour saisir quelque peu sa trame et ses symboles. Toutefois, il ne faudra pas s’offusquer par son aspect assez provocateur en mêlant sexualité et religion. Bref, un ovni dans la production cinématographique. Si l’image est belle, cela reste cependant assez ennuyeux.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    133 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Il est sur son canoë, et observe la faune volatile qui se constelle dans la flore sauvage. Puis, tout à coup, un accident : Fernando se retrouve emporté dans la violence du fleuve. João Pedro Rodrigues distille dans son cinquième long-métrage (après « O Fantasma » et « Mourir comme un homme ») des allusions directes à la vie qu’il aurait pu avoir. L’ornithologie en premier plan, dans l’oeillère d’un personnage principal passionné par ces êtres de plumes, tellement passionné qu’il ne quittera ses précieuses jumelles des yeux que lorsqu’il sera en danger de mort. Fernando nous apparaît sous différents angles à mesure que le scénario se déploie, d’abord touchant gaillard malchanceux qui ne peut rejoindre son amour (au masculin) qui lui téléphone et lui envoie message sur message, heure après heure, puis pour devenir tout à coup un être détestable, capable de tuer l’amant après l’acte sexuel, suite à un quiproquo qui semble un peu trop forcé, et surtout assez sur-joué. Et pourtant, Paul Hamy est brillant de justesse et d’habileté dans son rôle, sachant toucher le spectateur de par plusieurs sentiments. Si « L’ornithologue » ne s’éparpillait pas du côté du scénario, en rajoutant un mysticisme particulier qui pèse sur l’oeuvre plus qu’autre chose, l’impression aurait certainement été différente. Car l’utilisation des couleurs, toujours en variant changement d’une histoire à l’autre, est imposée à nous avec une véritable force. Histoires, car le film, lorsqu’il s’approprie de nouveaux personnages, diffère radicalement de température : l’aventure que le Fernando du film vit avec ces autres personnalités passe du chaud au froid d’un seul plan, l’évolution des relations est expédiée, pour le meilleur et pour le pire, car le réalisateur portugais nous perd petit à petit dans les abîmes de son film. Sans laisser guère de pause au spectateur déphasé, il passe du réel au surréaliste, créer de nouveaux détails scénaristiques à son histoire qui en possédait déjà trop, et termine sur une sorte de moralité décousue par rapport à ce qu’on pourrait nommer l’ « appartenance communautaire ». Ceux qui ont vu le film comprendront. Normalement.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2016
    Au Portugal, dans une forêt proche de la frontière espagnole, Fernando se laisse entraîner par des rapides alors qu'il observait des oiseaux et perd conscience. A partir de ce moment, d'étranges événements vont lui arriver.
    Ce film est métaphorique avec un caractère religieux très prononcé. De ce fait, je me suis toujours senti un peu étranger au message qu'il souhaite transmettre. Toutefois, il ressort une ambiance décalée, surréelle de ce récit avec une atmosphère empreinte de mystère que j'ai aimée malgré un rythme lent et peu de dialogues.
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