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Les avis divergent et c'est normal. En ce qui me concerne ce téléfilm n'en est pas un ; c'est un grand film de cinéma qui rivalise et surpasse les navets que l'on tente de nous imposer (le dernier en date étant la vie d'Adèle)
Tout dans ce film reflète l'intelligence de l'équipe, du scénario, au réalisateur et aux interprètes. J'apprécie les détails ciselés comme une pièce d'orfèvrerie et rien ne manque. Certes il s'agit d'une fiction mais la trame ne suit pas forcément celle des téléfilms courants trop formatés. Aucune scène n'est superflue. On va dans ce film au delà de l'essentiel sans plonger dans le pathos.
Donc en un seul mot : parfait
et toutes mes modestes félicitations à l'équipe
Tout dans ce film reflète l'intelligence de l'équipe, du scénario, au réalisateur et aux interprètes. J'apprécie les détails ciselés comme une pièce d'orfèvrerie et rien ne manque. Certes il s'agit d'une fiction mais la trame ne suit pas forcément celle des téléfilms courants trop formatés. Aucune scène n'est superflue. On va dans ce film au delà de l'essentiel sans plonger dans le pathos.
Donc en un seul mot : parfait
et toutes mes modestes félicitations à l'équipe
Un magnifique téléfilm qui aurait carrément pu être qualifié de film, un Didier Bourdon stupéfiant et une Judith Chemla incroyable, le reste du casting est tout aussi bon, la réalisation est loin d’être mauvaise, la musique est très belle, en bref une très belle aventure.
en général j'aime pas trop les films avec Didier Bourdon, mais la je l'ai trouvé très bon ainsi que le film, quelle claque. le gros plus, c'est Judith Chemla que je ne connaissais pas du tout, elle crève l’écran.
J'ai beaucoup aimé ce "vol au dessus d'un nid de coucou" même si la fin est un peu conventionnelle mais l'interprétation de Didier Bourdon et Judith Chemla est remarquable.
Très bon téléfilm sur le thème du burn-out e surtout de la psychiatrie avec une interprétation hyper puissante. Didier Bourdon est étonnant et Judith Chemla pétrie de talent !
C'est une histoire douce, lente, parfois un peu terne, mais interprété à la perfection par un duo magistral (Didier Bourdon-Judith Chemla) avec des situations émouvantes, des passages poignants, une réalisation marquante. Un rôle qui donne à l'un des "trois frères" la confirmation de son talent d'acteur. Eblouissant de simplicité et de grandeur.
Caine78
On a toujours un peu peur lorsqu'on entend l'expression « téléfilm français ». Ici, c'est à tort tant 15 jours ailleurs » fait preuve de beaucoup de qualités qu'il affiche d'ailleurs d'emblée. Volonté de se plonger tout de suite dans le vif du sujet, de nous éclairer sur ce milieu par définition pas comme les autres, de ne pas trop idéaliser les personnages... Didier Bivel a décidé de la jouer plutôt subtil et on apprécie. Après, c'est sûr que cela a ses limites : l'esthétique est moyenne, la musique assez présente et la dernière partie, forte en bons sentiments, peut paraître excessive. Mais en fin de compte, cela ne m'a pas dérangé plus que cela. Car le ton est juste, les situations crédibles et cette histoire d'amitié touchante, les prestations de Didier Bourdon et surtout de Judith Chemla étant à ce titre remarquables. Et puis l'on ressent bien le côté très désincarné, presque déshumanisé de l'hôpital psychiatrique, alors que cela devrait être exactement le contraire, avec au passage un petit constat amer sur le manque de moyens et donc d'effectifs dont souffrent les différents services. Bref, sans atteindre des sommets, voilà un récit émouvant, plutôt sobre et doté d'un vrai sens civique : salutaire.
soniadidierkmurgia
Ceux qui méconnaissent le talent d'acteur de Didier Bourdon ont pu être surpris de voir l'ex-Inconnu incarner ce cadre au bout du rouleau, victime du fameux burn-out, terme anglo-saxon pour désigner ce type de dépression spécifique car attribuée exclusivement au travail devenu destructeur. Le phénomène qui prend des formes inquiétantes et hyper médiatisées ces dernières années avec les vagues de suicides dans de grandes entreprises comme Renault, La Poste ou France Télécom touche toutes les catégories de métiers des agriculteurs aux médecins généralistes. Mais est-ce le travail qui est la seule cause de cette immense détresse qui progresse ou s'inscrit-il dans une mutation générale induite par les nouvelles technologies et l'individualisme qu'elles renforcent et qui laissent l'homme de plus en plus seul face à ses interrogations et ses angoisses ? Accuser le travail n'est-il pas l'exutoire facile pour éviter de poser la question de la responsabilité individuelle et collective qui nous incombent de prendre nos vies en main y compris au travail ? Didier Bivel pose bien le problème en ne faisant pas de Didier Bourdon une victime sans défense mais plutôt en montrant son adhésion sans retenue au système avant d'être à son tour emporté par une course effrénée à la promotion et au pouvoir. La réflexion est donc à mener sur "le fameux vivre ensemble" qu'il nous faut réinventer à l'aune des nouveaux paradigmes induits par les enjeux du XXIème siècle (écologie, mondialisation, surpopulation,...). Mais en sommes nous encore capables ou au contraire complètement anesthésiés par un siècle de société de consommation ? Vincent magistralement défendu par Didier Bourdon se pose la question après une période de déni, du sens donné jusqu'alors à sa vie et va être aidé dans sa quête par une plus faible que lui, Hélène (sublime Judith Chemia) qui lui rappelle que la spontanéité des sentiments peut simplifier bien des choses et éclairer utilement les décisions. Le film apporte une pierre de plus à la prise de conscience qui devrait mobiliser chacun de nous plutôt que de continuer à penser chacun dans son coin, la tête dans le sable que les problèmes n'arrivent qu'aux autres.
Ce film est très étrange ! Cela commence comme un mauvais feuilleton français : les lieux sont kitsch, les acteurs jouent mal (Didier Bourdon en dépressif on repassera) et franchement l'arrivée en clinique spécialisée n'arrange rien car les figurants sont mauvais, l'histoire est tirée par les cheveux et on se dit qu'on est devant un vrai navet et soudain tout décolle, cela devient émouvant puis surprenant (avec un rebondissement qui laisse sur les fesses) et la fin est carrément bouleversante et franchement on se demande si c'est le même film qu'au début ! On reste sur une bonne note mais le début était tellement mauvais qu'on ne sait plus bien quoi penser ! Emouvant mais déstabilisant !
"15 jours ailleurs" (2013) TV5Monde le 06.12.2016
Je craignais un peu cette histoire de déprime d'un cadre, toujours pressurisé davantage par sa hiérarchie et qui finit par "péter les plombs". Toujours plus, toujours plus, c'est le plus méchant qui gagne dans ce monde actuel. Très beau film bénéficiant d'un casting judicieusement choisi. Didier Bourdon exprime son rôle avec beaucoup de sobriété et son histoire est touchante du début à la fin. On le connaissait dans le style comique, mais dans le dramatique, il est sublime. Dans un rôle difficile, Judith Chemla transperce l'écran et jette son dévolu sur lui : ces deux individus paumés s'entre aident, se remontent le moral et c'est peut-être finalement comme celà qu'ils tiennent et progressent. Dans un rôle plus effacé, Agathe Dronne ne démérite pas non plus. Un film d'une grande sensibilité traité sans outrance et sans dépression communicative. Beaucoup de tact dans le récit. Superbe
willycopresto.
Je craignais un peu cette histoire de déprime d'un cadre, toujours pressurisé davantage par sa hiérarchie et qui finit par "péter les plombs". Toujours plus, toujours plus, c'est le plus méchant qui gagne dans ce monde actuel. Très beau film bénéficiant d'un casting judicieusement choisi. Didier Bourdon exprime son rôle avec beaucoup de sobriété et son histoire est touchante du début à la fin. On le connaissait dans le style comique, mais dans le dramatique, il est sublime. Dans un rôle difficile, Judith Chemla transperce l'écran et jette son dévolu sur lui : ces deux individus paumés s'entre aident, se remontent le moral et c'est peut-être finalement comme celà qu'ils tiennent et progressent. Dans un rôle plus effacé, Agathe Dronne ne démérite pas non plus. Un film d'une grande sensibilité traité sans outrance et sans dépression communicative. Beaucoup de tact dans le récit. Superbe
willycopresto.
Très bon téléfilm servi par des comédiens d'une grande justesse. Didier Bourdon parvient ainsi à prouver qu'il peut être autant à l'aise dans le drame que dans la comédie. Quant à Judith Chemla, que je ne connaissais pas, elle est vraiment étonnante et bluffante dans le rôle de cette jeune femme internée qui cherche à sortir de l'hôpital psychiatrique pour retrouver son fils.
"15 jours ailleurs" est un bon exemple de ce à quoi peut mener le burn-out. Vincent, qui avait tout pour être heureux (un travail, une femme), pète les plombs du jour au lendemain et se fait interner. Le burn-out, une maladie trop peu connue car pas assez mise en avant.
"15 jours ailleurs" est un bon exemple de ce à quoi peut mener le burn-out. Vincent, qui avait tout pour être heureux (un travail, une femme), pète les plombs du jour au lendemain et se fait interner. Le burn-out, une maladie trop peu connue car pas assez mise en avant.
Excellent drame - qui se termine avec une note d'espoir.
DrameS entrecroisés en fait : le cadre survolté qui se retrouve à l'hôpital psychiatrique suite à une trahison d'entreprise, la jeune mère à qui on a retiré la garde de son enfant...
Le cadre se remémore toutes les trahisons nécessaires à son emploi qu'il a lui-même commises, Hélène noue contact avec lui à l'hôpital pour le sortir de son apathie... puis il élève la voix.
Contre la chambre d'isolement à outrance, contre la camisole chimique, contre les mauvais traitements, contre l'absurdité bureaucratique juridique, contre l'abus de pouvoir en général.
Le film est aussi un réquisitoire contre le profit inhumain, contre l'égoïsme.
Et une proposition de comportement humain et altruiste.
Excellents acteurs pour la plupart. Je ne regrette rien.
DrameS entrecroisés en fait : le cadre survolté qui se retrouve à l'hôpital psychiatrique suite à une trahison d'entreprise, la jeune mère à qui on a retiré la garde de son enfant...
Le cadre se remémore toutes les trahisons nécessaires à son emploi qu'il a lui-même commises, Hélène noue contact avec lui à l'hôpital pour le sortir de son apathie... puis il élève la voix.
Contre la chambre d'isolement à outrance, contre la camisole chimique, contre les mauvais traitements, contre l'absurdité bureaucratique juridique, contre l'abus de pouvoir en général.
Le film est aussi un réquisitoire contre le profit inhumain, contre l'égoïsme.
Et une proposition de comportement humain et altruiste.
Excellents acteurs pour la plupart. Je ne regrette rien.
Une histoire banale qui peut arriver à n'importe quel homme "sous pression" dans un monde impitoyable. Même s'il n'apporte pas de réponse, ce film incite à se poser certaines questions sur la vie et les priorités discutables que l'homme s'impose parfois. Cette réalisation porte en outre un regard sans concession sur le système psychiatrique et sur la difficulté, par les proches d'un patient, à prendre en compte la maladie sans se décourager...... Belle interprétation des deux personnages principaux. Très beau téléfilm.
Excellente interprétation, justesse, sobriété et réalisme des situations.
Malheureusement je ne comprends pas du tout pourquoi la prod a communiqué sur le thème du burn-out.
La thématique en question est très loin d'être flagrante. Au mieux, elle sert d'amorce à l'histoire.
Il ne saurait être question de voir dans ce (bon) téléfilm une mise en lumière des phénomènes destructeurs que sont les burn-out.
Malheureusement je ne comprends pas du tout pourquoi la prod a communiqué sur le thème du burn-out.
La thématique en question est très loin d'être flagrante. Au mieux, elle sert d'amorce à l'histoire.
Il ne saurait être question de voir dans ce (bon) téléfilm une mise en lumière des phénomènes destructeurs que sont les burn-out.
Superbe téléfilm sur les méandres du monde professionnel, le burn out touchant les gens les plus consciencieux, sur les difficultés de l entreprenariat et la maladie mentale, traitée avec justesse et sensibilité.
Cela dit je n arrive pas à me le procurer.
Cela dit je n arrive pas à me le procurer.
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