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Un visiteur
1,5
Publiée le 18 janvier 2014
Une parodie qui laisse de l'espoir au début, malgré un titre peu engageant, ensuite le réalisateur essaye de boucher les trous avec quelques gags foireux et ne peut compter que sur un excellent Vincent Price du coté acteurs.
Autant avec Danger: Diabolik! Bava avait réussi son coup avec un film amusant et décalé autant avec L'Espion qui venait du surgelé c'est un ratage total. Ici c'est franchement ridicule et jamais amusant à voir, on n'est plus dans la bonne série B mais dans le Z avec ses 2 comiques Italiens médiocres (un duo qui fut pourtant populaire mais peut-être ailleurs sont-ils plus comiques), Vincent Price qui reprend un rôle qu'il avait déjà interprété auparavant celui de Goldfoot, un savant fou voulant dominer le monde est par contre impeccable. Mais sinon Bava tourne là un de ses plus mauvais films, Laura Antonelli y trouve un de premiers rôles (et restera ici habillée).
2018 ne fera pas exception : comme (presque) tous les ans, je termine sur un mauvais film. Pourtant, je vous JURE que je ne le fais pas exprès. Ça se fait juste comme ça, et je me fais la remarque quelques heures après... Bref, vous l'aurez compris : « L'Espion qui venait du surgelé », c'est vraiment... nul. Dire que ce titre a des partisans respectables me laisse pantois. En 83 minutes, je n'ai pas souri une seule fois. Rien. Le néant. De toute façon, bien que ne les connaissant pas avant, j'ai immédiatement compris en voyant les deux « comiques » quelle direction allait être donnée au film : c'est évidemment une catastrophe. Si c'est encore (à peu près) supportable pour Ciccio Ingrassia, la prestation de Franco Franchi est un supplice, peut-être même le champion du monde de l'humour lourdingue. Rien ne fonctionne. Tout tombe à plat lamentablement, s'appuyant sur des jeux de mots pitoyables et du « boum badaboum » consternant. Avoir voulu monter ce projet avec ces deux guignols en vedettes, c'est juste du suicide. On pouvait alors espérer que le « grand » Mario Bava (oui, parce que j'ai quand même de sérieux doutes sur le bonhomme) allait compenser un peu : hormis le laboratoire du « Génie du Mal », fauché mais assez dans le ton de la comédie, celui-ci est aux abonnés absents, à base d'effets « spéciaux » laissant pantois et de situations d'une bêtise indescriptible. Le seul qui m'empêche d'oser le zéro pointé, c'est Vincent Price. Le seul à avoir compris que de toute façon le résultat serait pathétique et s'adaptant en optant pour la parodie pure, tout en gardant une classe, une présence inégalable. Mon unique plaisir, et nul doute que les américains ne s'y sont pas trompés en proposant un montage donnant la part belle à son personnage : nul doute que celui-ci devait être autrement plus supportable que l'italien... Allez, en cherchant bien il y a une poignée de moments se dégageant de l'indigence générale (je n'ai pas écrit « bons », juste supportables), mais franchement, voir de beaux noms du cinéma s'abîmer dans une production aussi désespérante, cela reste un peu triste, par ailleurs je n'ose imaginer le résultat sans le grand Vincent, alors difficile de lui en vouloir totalement... Un nanar de haute volée, « idéal » pour (mal) terminer l'année...
Vu sur Canal + il y à longtemps, genre 20 ans, et même 25 ans de mémoire. Je n'en garde que peu de choses, et n'ai aucune envie de revoir cette sorte de parodie de film d'espionnage psychédélique avec un Vincent Price semblant en permanence se demander ce qu'il fout là. Le titre français est amusant, on va retenir ça... Un navet, sinon.
Cette coproduction italo-américaine mettant en scène des vedettes des deux pays (le duo Franco & Ciccio et Vincent Price) est un pastiche des James Bond de l’époque. Si elle nous réserve quelques belles séquences, cette bouffonnerie assumée est à réserver aux inconditionnels de l’humour régressif, qui seront les seuls à y trouver leur compte. Mario Bava n’a en effet pas fait d’étincelles dans sa direction d’acteurs ni dans la tenue d’un scénario très léger.