Le Noir (Te) Vous Va Si Bien
Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Noir (Te) Vous Va Si Bien" et de son tournage !

Jacques Bral

Le réalisateur français Jacques Bral aime prendre son temps entre ses films. En effet, le natif de Téhéran n'a réalisé que sept films en presque 40 ans de carrière. Son dernier film, Un printemps à Paris, date de 2006. Auparavant, il s'était écoulé 12 ans entre Mauvais garçon (1993) et Un printemps à Paris. Le Noir (Te) Vous Va Si Bien est donc son septième long métrage.

Pourquoi ce titre ?

Le titre Le Noir (Te) Vous Va Si Bien paraissait trop long à Jacques Bral, qui a voulu le raccourcir ; l'équipe du film l'en a dissuadé : "Le "te" entre parenthèses et "vous", c’est venu comme ça. Ça reflète l’idée structurelle du film. Le choix d’un titre, c’est toujours quelque chose de bizarre, ça vient comme un bout de poème. En fait, quand j’ai commencé à écrire, j’avais déjà le titre. Donc c’est sûr qu’il y a une correspondance profonde avec le film ; après j’ai voulu le changer parce que ça paraissait long ; les gens ne savent pas s’il faut dire te ou vous, mais ceux qui avaient travaillé sur le film, les acteurs etc… m’ont dit "non c’est formidable il faut le garder". Mais finalement, ça a l’air de marcher", confie le cinéaste.

Carton sur Facebook

Le Noir (Te) Vous Va Si Bien a battu des records de "j'aime" sur le réseau social Facebook. Le film dépasse les 60 000 fans, ce qui est rarissime pour un film français quand on sait que les plus gros blockbusters américains plafonnent entre 80 000 et 100 000 "j'aime". L'attente est donc très grande pour ce nouveau film de Jacques Bral qui traite d'un sujet sensible, le communautarisme.

Pas d'essais

Jacques Bral a l'habitude de ne pas faire passer d'essais pour choisir ses acteurs. Il se fie à son directeur de casting, Gérard Moulevrier, et rencontre ensuite les comédiens : "Moi, je ne fais pas d’essais. L’essai se fait quand je rencontre les gens, quand on parle et que je vois qui ils sont et ce qu’on peut en tirer. Et en fait, pour les deux premiers rôles, donc les rôles de Moncef et de Cobra, ça n’a été vraiment décidé que vers la fin du casting", révèle le metteur en scène.

Sofiia Manousha

La jeune actrice Sofiia Manousha tient son premier rôle principal (Cobra) avec Le Noir (Te) Vous Va Si Bien. La jeune actrice a été trouvée et choisie pour le rôle à seulement deux semaines du début du tournage.

Improvisation

Souad Amidou, qui campe Maléké dans le film, a révélé que le réalisateur avait laissé place à une part d'improvisation dans le film : "J'aime beaucoup travailler comme ça, un côté extrêmement cadré, très précis, au rasoir sur le texte et puis en même temps, lâcher un petit peu de soi, un petit peu d'improvisation, donc de jeu, donc de fun", confie la comédienne.

Que la lumière soit !

Jacques Bral a fait à nouveau appel au chef opérateur François Lartigue pour s'occuper de la lumière de Le Noir (Te) Vous Va Si Bien après avoir déjà travaillé avec lui en 2004 pour Un printemps à Paris.

Nathaniel Mechaly

Le compositeur de Le Noir (Te) Vous Va Si Bien, Nathaniel Mechaly, est un musicien chevronné. On lui doit déjà les partitions de la saga Taken, de Colombiana, de Revolver ou encore de Dorothy.

Entre tradition et modernité

Le Noir (Te) Vous Va Si Bien évoque un problème de société actuel et la question de la double-culture à travers le personnage de Cobra, qui doit jongler entre ses valeurs familiales et son milieu professionnel. Le cinéaste Jacques Bral, qui a vécu en Iran, a voulu faire ce film en s'inspirant d'un certain choc qu'il avait eu en arrivant en France et en voyant des jeunes femmes revendiquer le droit de porter le tchador. Le metteur en scène avait été frappé par ce décalage, lui qui avait toujours vu les femmes en Iran oppressées par cette loi dogmatique qui oblige les femmes à se voiler.

Affection

Salim Kechiouche campe le personnage de Rachid dans le film. Le comédien a pris plaisir à tourner avec Jacques Bral, pour qui il a une affection particulière : "(...) tout était important dans la mise en scène, dans les intentions de jeu (...) ça m'a vraiment fait plaisir de travailler sur ce projet, j'ai beaucoup d'affection pour Jacques et toute l'équipe", raconte l'acteur.

Flashbacks

Au départ, dans le scénario, la fin de l'histoire était révélée dès le début du film et la suite devait être un flash-back. C'est pendant le tournage et par la suite, lors des projections-test, que Jacques Bral a décidé d'abandonner cette idée et de mettre en place une scène pré-générique forte afin de mieux poser les personnages : "J’ai donc renforcé le début avec une tonalité plus dure, plus solide. Le temps d’entrer dans l’histoire, de faire connaissance avec les personnages, le temps que les personnages se développent", indique le cinéaste. Celui-ci n'a cependant pas totalement laissé de côté les flashbacks : "Le pré-générique permet donc aux spectateurs d’entrer plus facilement dans l’univers du film. D’autant que l’histoire est composée d’une succession de flashbacks qui passe comme une narration quasi linéaire", précise le metteur en scène.

Ciné-œil

Contrairement à l'usage dans la fiction, Jacques Bral a décidé que certains de ses protagonistes s'adresseraient directement à la caméra, interpellant ainsi le spectateur : "Pour moi, le personnage du père raconte l’histoire à la première personne ; il est le narrateur, un narrateur partiel, mais le narrateur quand même. Il interpelle le public pour raconter son histoire. Au départ, je voulais que le personnage de Cobra s’adresse également au public, mais je l’ai coupé au montage", explique le réalisateur.

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