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Ti Nou
510 abonnés
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4,0
Publiée le 19 juin 2023
Malgré son apparente simplicité et son minimalisme, "Jour de pêche en Patagonie" ne confine jamais à l’ennui car il dégage une grande humanité. La magnifique immensité des plaines de Patagonie fait écho au vide intérieur d’un père en quête de reconstruction pour renouer les liens familiaux.
Quand le cinéma est juste, les histoires belles et faites de trois fois rien , bien loin des grosses machines ou des idées pompeuses. C'est un régal, c'est court, merveilleux de justesse et donc un pur régal. On regrette que Sorin ne fasse pas davantage de films.
Sans égaler Bombon el perro du même réalisateur, voici un film intimiste aux tonalités douces et amères parfois un peu cruelles. Très court, avec un usage systématique de l'éclipse et du non dit, il nous laisse toutefois un peu sur notre faim. D'autant que certaines scène, comme la rencontre avec les routards colombiens, n'apportent pas grand chose au récit. On ne peut qu'essayer d'imaginer quels comportements familiaux ont été à l'origine de ces relations père-fille ambigües et conflictuelles. Une oeuvre singulière et touchante en dépit de ces choix minimalistes.
Carlos Sorin nous emmène en Patagonie pour nous livrer une histoire intérieure car si rien d'intrigant ne se passe, c'est bien de l'évolution des personnages que ce film tire sa beauté et surtout par l'interprétation des acteurs, surtout Alejandro Awada dont le jeu est exemplaire. Muchas gracias senor Sorin !
Il y a tromperie sur la marchandise. Certes on connait Sorin mais là on est enfermés dans un espace clos, sans jamais voir la Patagonie, où rien ne se passe. Les personnages ne sont mêm pas attachnats, surtout pas le héros, qui joue le rôle banal d'un père banal dans une hisotire de famille banale avec une fille banale...de banalités en banalits on en en sort violemment frustré.
Ne ratez pas ce petit bijou argentin du réalisateur de "Bombon el perro" (qu'il est impossible de ne pas avoir aimé) Son scenario tient sur un timbre poste. Ca tombe bien : le film fait 1h17. Un représentant de commerce usé par la vie se rend en Patagonie. Pour y faire de la pêche au requin ? Pour y retrouver sa fille dont on comprend qu'il a été longtemps éloigné ? Pour y mourir ? Ou pour y ré-apprendre à vivre ? Le film de Carlos Sorin esquisse des réponses d'une infinie délicatesse. Il réussit à être lent sans jamais être lassant. Comme pour "Bombon el perro", on sort de la salle requinqué par cette histoire simple qui donne envie d'aimer la vie.
« Jours de pêche en Patagonie » aurait également pu s’appeler « Historias minimas ». L’histoire est minime donc, comme ces petits instants de vie qui composent une existence. Et celle de Marco, ex-alcoolo qui a décidé de regarder sa vie avec des yeux toujours pétillants. Oui, il vaut mieux toujours regarder le verre à moitié plein, semble nous dire Carlos Sorin.
J'avais vu, et adoré, Historias Minimas... et j'ai autant aimé, même s'il est légèrement inférieur au point de vue l'intrigue, Jours de pêche en Patagonie. Bon... pour apprécier le dernier film de Carlos Sorín, il ne faut pas avoir envie d'une intrigue compliquée, d'une caméra sophistiquée et d'effets spéciaux. Il y a peu à en dire, c'est un opus d'une sobriété totale, une petite merveille de simplicité et d'humanisme, agrémentée de quelques discrets traits d'humour. Il y a, comme toujours chez Sorin, une attention particulière, presque tendre, portée aux personnages, une façon de capter les petits détails du quotidien, une atmosphère "fraternelle" qui rendent l’œuvre facile et douce. Pourtant, pas ou peu d’histoire. Un personnage central, attachant d'emblée, mais banal. Et cet éclopé de la vie, tombeur sans l'avoir voulu, buveur sans y prendre garde, salaud sans volonté de l'être, nous est tristement familier. Sorin procède par petites touches, il crée un climat qui nous permet de revivre avec le personnage, en phase de rédemption. L'immensité des paysages, la bande son assez envoûtante, l'interprétation d'Alejandro Awada, tout en douceur et sourires étonnés : pas de doute, peu à peu la sauce "prend" et le charme opère. C'est délicat, subtil et sans pathos excessif. La fin nous surprend alors qu'on aurait bien continué un peu à cheminer aux côtés du héros, les 78 minutes ont passé comme l'éclair. Jours de pêche n'est pas un vrai road movie, il se déroule toujours au même endroit, même si c'est un ailleurs improbable et "exotique". Mais le cheminement a lieu, c'est à l'intérieur du héros lui-même qu'il se produit.
J'ai pu lire ici ou là une mise en regard de ces Jours de pêche avec les Acacias. En effet ils sont de la même famille, mais là où les Acacias tenait en permanence une mélodie ténue, Jours de pêche n'est pas assez tenu, trop flottant. Les Acacias serrait de très près ses personnages, là on reste à la surface du père comme de la file. Trop d'ellipse dilue le propos. Rien d'indigne, mais rien non plus de passionnant.
tout au long du film on attend une intrigue ou une situation particulière qui amène le héros en patagonie pour revoir sa fille. On reste un peu déçu. Par contre l'ambiance est très sympa et le sourire figé du héros dédramatise toutes les situations.
Voilà un film dont je me souviendrai malgré tout ! Il ne s'y passe pas grand chose, le rythme est relativement lent, bien que rien ne soit réellement superflu. De belles images parsèment le film... en tout cas, MOI je les ai trouvé belles... l'histoire ? Simple... je ne savais rien de ce film avant d'aller le voir et j'ai ainsi tout découvert durant la séance.
Que dire ? L'histoire d'un homme qui veut se rassurer sur son existence aux yeux des siens après s'être relevé... après être revenu à la vie, à peu près comme il faut...
Triste et porteur d'espoir à la vois... je n'en retiendrai tout de même rien de bien constructif... J'aurais même envie de dire à la fin de la séance : bien foutu mais... et alors ? Et alors ? ... C'est un peu bateau, c'est le cas de le dire non ?
Un magnifique film au niveau musique et photographie : sorte de distance et amour de la caméra pour les individus qui sont sublimés par l'image .Quel décalage avec un scénario sans profondeur, je n'ai pas du tout aimé le héros qui pour moi manipule , sous couvert d'une attitude passive loin de la sagesse et de la grandeur d'âme qu'on cherche à nous faire avaler .Bref Je n'ai pas été touché.
Merci à Mr Sorin de diriger toujours avec autant de brio des acteurs si bons . Ce film est une petite merveille de simplicité , d'humanisme et d'humour propre au cinema du Real. Tout comme les anciens , vivement le prochain .....
Le film est lent, pas vraiment passionnant, mais les acteurs sont touchants et parfois ils donnent au drame une certaine grâce. Ma critique en googlant : "Jours de pêche en Patagonie Ted sifflera 3 fois".