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benoitG80
3 437 abonnés
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4,0
Publiée le 30 juillet 2016
"La Couleur de la Victoire" ne s'arrête pas seulement à un biopic académique, car il va bien au-delà... Et même beaucoup plus loin en mettant en évidence et avec beaucoup de tact tout le non sens, toute l'absurdité due au racisme, en insistant de plus avec pertinence sur le parallèle entre ce qui se passe aux USA et en Allemagne à la même époque ! Tout un paradoxe extrêmement utile et intelligent, toute une contradiction mise en lumière entre l'attitude des Américains face aux Noirs de leur pays, alors qu'eux-mêmes sont révoltés et opposés farouchement à l'idéologie Nazi ! À ce niveau, et à travers le personnage ambigu de Avery Brundage (dont Jeremy Irons se tire très bien...) , ce film prend déjà tout son sens et permet donc un intérêt grandissant !!! Ensuite, le duo Jesse Owens/Larry Sneider est assez fascinant dans sa relation et certains moments sont d'une clairvoyance rare quant à leur complicité et aussi à leur différence, ce que l'athlète lui rappelle en tant que difficulté à vivre et ce que le coach ne peut aucunement ressentir et pour cause ! Édifiant cet instant ! Les deux acteurs Stephan James et Jason Sudeikis sont d'ailleurs d'une énergie et d'une persuasion sans bornes pour donner à cette histoire toute l'émotion nécessaire quant au contexte politique tendu de cette époque si particulière ! Et donc même si l'ensemble "souffre" d'un classicisme évident (mais est-ce un défaut véritable ou un aspect qui maintenant dérange par principe ?), d'une mise en scène un peu trop sentimentale, il n'en reste pas moins que pour une fois, les dialogues vifs et subtils, construits et intelligents, permettent au spectateur de saisir la portée des enjeux de chaque décision relative aux implications de la participation des américains aux JO de Berlin en 1936, avec en prime tous les "dessous" traités de manière plus qu'explicite... De grands instants, très symboliques sont aussi au programme comme l'entrée de Jesse dans un stade effrayant ou cette rencontre fraternelle avec ce grand athlète allemand, ce fameux rival redouté... Stephen Hopkins a réussi à mettre en équilibre parfait l'histoire de ce sportif noir aux quatre médailles d'or avec (et pendant) l'Histoire avec un H, celle des hommes de cette période troublée, entre la ségrégation raciale assumée d'une nation, et les débuts d'une extermination dévastatrice due à l'idéologie de la race aryenne de l'autre ! Instructif, intelligent, un biopic enfin utile et passionnant et dont on pardonnera sans peine les quelques défauts ! À voir sans hésiter... !
Évidemment, tout le monde a entendu parler de Jesse Owens, cet athlète Afro-Américain qui remporta 4 médailles d'or aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Pour autant, un petit rafraîchissement de mémoire n'est pas inopportun, d'autant que ce « biopic » est parfaitement réalisé par Stephen Hopkins (« L'ombre et la proie », « Prédator 2 ») visiblement inspiré par son sujet. On suit donc la vie de ce jeune sprinter surdoué, de son adolescence à son incroyable ascension au sein de l'équipe US d'athlétisme, malgré la politique ségrégationniste menée par son propre pays. La politique internationale, sur fond de montée du nazisme, rend son exploit encore plus incroyable, tout comme son amitié naissante avec un de ses adversaires Allemands. La reconstitution des épreuves sportives est particulièrement bien orchestrée et on se sent vraiment immergés dans l'ambiance étrange de ces dernières Olympiades avant la seconde guerre mondiale. Tous les ingrédients qui vont pousser les pays du monde à se déchirer sont déjà présents pour former une intrigue passionnante et réaliste. Une très belle leçon d'histoire, teintée du courage, de la fierté et de la droiture de ce sportif d'exception. La dernière scène qui le voit contraint, à cause de sa couleur de peau, de rentrer par une porte dérobée dans la fête donnée en l'honneur de ses victoires par ses propres concitoyens est édifiante... Ces contradictions absurdes donnent une vision assez précise des us et coutumes de cette époque troublante et font de « La couleur de la victoire » un film magnifique qui se suit avec passion et un grand respect pour cet homme hors du commun.
C'est un très bel hommage à Jesse Owens, à son courage, à sa détermination et à son intégrité. Être le meilleur (sans dopage) dans un environnement aussi hostile, et aux États Unis et en Allemagne, est quand même tout à fait extraordinaire !!! Dommage que cet hommage ne lui a pas été offert de son vivant !! Outre la rétrospective historique "La couleur de la victoire" est une très belle et émouvante histoire humaine.
la vie et la carrière de ce grand champion que fût Jesse Owens. malgré tout le racisme qu'il dut endurer et l'éloignement d'avec sa famille pour devenir une légende dans ce sport qu'est l'athlétisme cet homme nous montre son courage, sa fierté , son intelligence pour ne pas répondre à l'ignominie. et son palmarès fabuleux est là pour lui donner raison. Jesse Owens vous êtes et serez toujours un grand homme.
film réalisé avec beaucoup de soins particulièrement la photographie qui éclaire cette belle histoire. Acteurs criant de vérité et de sincérité. Médaille d'or pour ce film.
Excellent film, le racisme jamais aussi bien montré. Ainsi qu'un Hitler complétement .... (je ne dirais rien à ce sujet) Superbe biographie de l'athlète, juste dommage qu'ils n'ont pas assez approfondi a certains passage, pour moi lorsque je vois le film on sait directement qu'il va gagner tout les prix. Alors qu'il est évident que pour lui ça a du être très difficile, dommage :)
La mise en scène est magnifique. Le film donne vraiment une idée de cette époque. Ce film est un drame biografique qui porte un message d'espoir et de liberté. C'est l' histoire d'un jeune athlete de l'Ohio qui a impresionné aux jeux olympiques de Berlin en 1936. Cette histoire se produit dans une ambiance qui précède la II Guerre mondiale. Sans doute un grand évènement, les juex Olympiques, mais sur un gouvernement particulier comme l'Allemagne nazie. Le cineaste a evité soignensement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive pour aborder la question du racisme et amener à encourager les héros à repousser ses propes limites. Je crois que ce film est un bon exemple, specialement pour les jeunes de croir en leurs reves. Le personage exprime que l'effort, la persévérance et la foi en lui même peut conduire a la réussite. Peu importe le chemin à suivre pour vaincre l'adversité.
Tous les roles sont joués sans emphase, dans le ton, depuis celui de Jessie Owens, jusqu'au tout jeune Goebel. Le film n'a aucune complaisance en mettant face à face mais aussi dans le même sac les États-Unis racistes et l'Allemagne nazie fasciste. L'exploit du premier sportif noir mis en avant pour représenter les États-Unis à l'extérieur du pays alors que la ségrégation détermine les règles de vie de tous les citoyens américains. Le petit clin d'œil : Jessie et son épouse renvoyés vers l'entrée de service pour assister à la réception organisée en .... son honneur (4 médailles d'or aux JO de 1936).
passionnant du début à la fin, ce biopic sur Jesse Owens nous plonge en plaine montée du nazisme et des jeux olympiques de 1936 à Berlin. la violence contre les juifs fait déjà rage et le gouvernement d'Hitler accepte pour éviter le boycott des USA de cacher l'ambiance et les exactions qui font tâche dans la capitale allemande. les USA sont de leur côté en plaine période de ségrégation avec les noirs et nous découvrons le formidable parcours de cet athlète quadruplement médaillé d'or, son combat pour être accepté. sans manichéisme ni pathos, nous découvrons le courage de cet athlète allemand qui tiendra tête au péril de sa vie en assumant son amitié avec Owens, le rapport trouble de la relation entre le grand industriel Avery Brundage et Goebels, l'immonde compromis pour ne pas faire courir deux athlètes juifs, et le refus malgré sa victoire de laisser entrer Owens et son épouse par l'entrée réservée aux blancs à son retour aux USA. une histoire connue mais intelligemment narrée, portée par des comédiens investis. Révoltant, passionnant et émouvant.
prenant des le début . le racisme et ses odieux relents , la force de vaincre , le sport et la politique , tant de choses exploitées dans ce film exceptionnel d'une rare intelligence , on en a plein les yeux de la réalisation et des reconstitutions admirables . deux heures de bonheur à suivre le courage du champion , du héros et de son entourage , enfin du grand cinéma américain .
Un récit très intense, sans aucun relâchement. Des faits entrés dans la mémoire collective mais quelque peu tronqués si on se fie à quelques sources autorisées y compris les mémoires de l'athlète Owens en personne. A la marge, ce film pose également la question de la ségrégation de la population noire dans l'Amérique de cette époque.
Il y a des destins qui naissent pour devenir une légende. Quand on voit un biopic, on a beau connaître les grandes lignes de l'histoire ainsi que son parachèvement, on reste malgré cela époustouflés par l'histoire. C'est le cas de "La couleur de la victoire". Film très bien réalisé avec des acteurs très attachants surtout Jason Sudeikis que j'ai l'habitude de voir dans des comédies. Les 2h14 passent très rapidement.
L'histoire de JESSE OWENS et de ses 4 médailles d'or aux jeux olympique de Berlin en 1936. Un Afro-Américain subissant les lois d'une ségrégation. Un homme de couleur partagé par ses convictions politique, et sa grande passion l'athlétisme. Petit-fils d'esclaves, cet homme de couleur va humilier les nazis avec ses propres armes: une volonté, une énergie, et une simple paire de chaussures de course. Elles vont l'aider à monter 4 fois au sommet des podiums, face à un Hitler dont l'idéologie abjecte sera pour un cour moment vaincue. Une réalisation qui nous fait découvrir les coulisses d'un comité olympique Américain connaissant les agissements de la politique Allemande contre les Juifs. Un dilemme: le sport ou l'humilité des êtres humains. Le comité olympique Américain devra voter: les athlètes Américains doivent ils participer aux épreuves olympique se déroulant en 1936 à Berlin? Un JESSE OWENS bousculé dans sa vie sentimentale, mais aussi par ses choix. Un JESSE OWENS aussi grand que ce stade de Berlin survolé par un gigantesque zeppelin tatoué d'une croix gammée. Une autobiographie passionnante, enrichissante, avec des acteurs très attachants. Une réalisation qui retranscrit cette époque avec un œil très expert. Une mise en scène citant certaines attitudes Allemande Scandaleuses. Un Joseph Goebbels affairiste et affable, une silhouette d'Hitler fuyant le mépris, la cinéaste Leni Riefenstahl s'émancipant aux ordres nazi. Une histoire qui nous fait découvrir une grande solidarité entre sportifs. Un réalisateur n'oubliant pas de mettre en parallèle le racisme Américain face au racisme Allemand. Un monde sportif immersif, intéressant et passionnant que je vous conseille vivement. Une vraie merveille.
« La couleur de la victoire » (« Race » en version originale), est un très bon biopic présentant le parcours de Jesse Owens et à la sortie de la projection, nous n’avons qu’un constat : le réalisateur jamaïcain Stephen Hopkins a vraiment fait fort ! Celui que l’on connaît pour ses films de science fiction (« Predator 2 », « Perdus dans l’espace ») ou pour ses thrillers prenants (« Les châtiments », « Suspicion ») parvient à créer la surprise et nous cueille au plus profond de nous-mêmes avec son dernier long métrage… Cette réussite, il la doit sans doute à l’équipe technique ET de comédiens d’excellence sur lesquels nous nous devons de revenir tant leurs jeux nous ont impressionnés !
Si John Boyega (Finn dans « Star Wars, le réveil de la force ») avait été pressenti pour tenir ce rôle phare, c’est finalement Stephan James qui tient le haut de l’affiche. C’est vrai qu’il ressemble peu à Jesse Owens mais sans lui, le film n’aurait pas eu la même saveur. Quel comédien ! Celui qui a tenu le rôle du député John Lewis dans « Selma » est encore méconnu du grand public. C’est donc avec un immense plaisir que l’on (re)découvre ce jeune canadien de 23 ans dont on ne peut qu’apprécier l’interprétation très juste et impliquée ! L’acteur a d’ailleurs dû prendre des cours auprès d’un coach en athlétisme pour être au plus proche des performances d’Owens. Et la tâche n’a pas été aisée quand on sait que le film retrace le parcours du coureur depuis son entrée à l’Université Ohio State jusqu’à ses quatre épreuves aux JO de Berlin. On applaudit sa performance et espérons que ce rôle titre lui ouvrira les portes du 7ème art un peu plus encore.
Notre autre étonnement va sans aucun doute vers Jason Sudeikis, dont le nom est souvent associé aux grosses comédies potaches made in USA : « Jamais entre amis », « Les Miller », « Comment tuer son boss », jugez par vous-même. Ici, il sort des sentiers battus pour jouer dans un tout autre registre et on doit admettre que ça lui réussit vraiment bien ! Nous étions sceptiques quant à sa possibilité de faire autre chose que du Sudeikis et il montre combien nous avions tort ! Il mérite amplement qu’on lui confie davantage des rôles de cette envergure tant sa prestation de Larry Snyder, ancien athlète et entraîneur de Jesse Owens, est convaincante !
Enfin, dans la liste de bonnes surprises, on retrouve un Jeremy Irons sublime ! Ce grand Monsieur du cinéma montre qu’il sait encore faire de belles choses, et ce n’est que tant mieux : il parvient même à nous faire oublier sa piètre prestation (alimentaire ?) dans « Batman V Superman » et retrouve ses lettres de noblesse! Affublé d’une moustache épaisse et d’une paire de lunettes (son look nous fait d’ailleurs penser à Dalton Trumbo), l’anglais incarne Avery Brundage, le président du Comité International Olympique. Il n’aura de cesse de combattre le boycott mené par les USA à l’encontre des JO de Berlin et mettra tout en œuvre pour que les athlètes américains puissent fouler la piste du colossal stade allemand. Fort heureusement, l’Histoire démontrera qu’il a bien eu raison de garder sa hargne puisque Jesse Owens remportera 4 médailles d’or… sous le nez d’Hitler.
Carice Van Houten, excellente comédienne néerlandaise quitte son costume de prêtresse Melisandre (« Game of Thrones ») pour revêtir celui de la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl, célèbre pour son film de propagande « Le triomphe de la volonté » ! Son rôle délicat est assuré haut la main ! La jeune comédienne montre la détermination de la réalisatrice à aller au bout des choses, à garder son point de vue propre sur les JO de Berlin et parvient à faire face à un Goebbels peu commode. C’est d’ailleurs le comédien allemand Barnaby Metschurat qui incarne le ministre d’Hitler. Jouant dans sa langue maternelle, l’acteur donne une ampleur considérable à son personnage. Ce duo d’acteurs de talent souffle le chaud et le froid et nous offre des rencontres mémorables parfaitement mises en scène. Si l’on est conscient d’être dans un film de fiction, on ne peut néanmoins pas perdre de vue que le travail documenté de l’équipe du film apporte une touche de réalisme à ces « coulisses » historiques.
En parlant de coulisses, le film est aussi l’occasion d’apprendre que les performances de Jesse Owens n’ont été reconnues que très tardivement par les Etats-Unis. Si l’on critique l’idéologie nazie face aux personnes juives ou de couleurs, il est encore plus choquant de découvrir l’hypocrisie des USA qui nient la réussite d’un de leur citoyen (noir) et qui le traitent toujours comme un moins que rien (pour preuve, cette scène choquante où Jesse et Ruth doivent passer par l’entrée de service - et non pas par la grande porte - pour accéder au banquet donné en son honneur… cherchez l’erreur !) malgré ses quatre médailles d’or ! Cela, l’Histoire ne le retient bien évidemment pas et pourtant cela a bel et bien eu lieu !
Certes, ce n’est pas la première fois qu’un film présente les années 30 et la montée du nazisme en Allemagne et en Europe mais celui-ci est vraiment instructif et très justement dosé. On présente la vie de l’athlète afro-américain bien sûr, mais pas seulement et c’est là que Stephen Hopkins a opéré un choix intelligent. Il en profite pour mettre en lumière le contexte social de l’époque, les conditions de vie des populations noires, le manque de reconnaissance des personnalités de couleurs et la relation qu’entretenaient les USA avec l’Allemagne nazie. Un film à voir et à montrer sans aucune hésitation !
Quoi de mieux qu'une biopic centrée autour des Jeux Olympiques pour se mettre l'eau à la bouche avant le début des festivités à Rio la semaine prochaine ? L'histoire de "La couleur de la victoire" se déroule entre 1933 et 1936, soit lors des derniers J.O. qui se sont déroulés à Berlin avant la seconde guerre mondiale, et raconte le destin intense d'un jeune athlète noir américain de l'Ohio, Jesse Owens, qui se voit propulsé en première ligne pour défendre les couleurs de son pays dans la dictature d'Adolf Hitler. Issu d'une famille pauvre, il part faire ses études à l'université pour subvenir aux besoins de sa famille et de son enfant et se fait repérer par un entraîneur afin de disputer les prochains Jeux. La réalisation de Stephen Hopkins, dont les films se font rares ces dernières années, a l'atout de contextualiser historiquement et politiquement cette époque où le monde est en pleine mutation et où les J.O. ont bien failli se faire sans l'équipe américaine. Ceci permet ainsi de replacer l'exploit inouï de Jesse Owens dans son contexte, où les hommes de couleur et les juifs n'étaient pas autorisés à participer aux Jeux. C'est vrai que les clichés et autres déjà-vu se font la malle au début du film mais le savoir-faire des scénaristes américains réussit à nous embarquer rapidement. Sans sombrer dans le pathos, cette histoire vraie se veut vibrante et puissante. Elle fait du bien à voir par les temps qui courent et portent à réflexion: la solidarité sportive, l'ouverture d'esprit face à l'inégalité, les petites victoires qui créent une union nationale (on l'a ressenti récemment via l'Euro...), le fait d'être impuissant face à un monde en pleine transition (la confession de l'athlète allemand qui dit ne pas reconnaître son pays natal), les corruptions et manipulations politiques... De plus, le casting est de haute qualité ! Le jeune Stephan James est pleinement convaincant et risque d'avoir une belle carrière devant lui, tout comme son partenaire Jason Sudeikis qu'on connait surtout grâce à ses performances comiques mais qui se montre ici étonnant par sa sincérité. Donc courez-y ! A la base, je me suis dit "Oh non, un film sur le sport, je vais m'ennuyer...", eh bien absolument, c'est tout le contraire ! Et c'est même le meilleur film que j'ai vu récemment au milieu de toutes ces suites à blockbuster et remake en tout genre, donc bon...