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Un visiteur
0,5
Publiée le 29 juillet 2016
Certains films sont tellement mauvais qu'ils ne méritent même pas qu'on leur rédige une critique. Celui-ci en fait parti! En fait, ce film n'est pas mauvais, il est nul. On se demande comment les producteurs ont pu donner leur aval à la lecture d'un scénario aussi creux et vide de toute originalité. Comment on peut faire si mauvais film avec la grande vie de Jesse Owens? Bref, passez votre chemin (ou track)...
Quel film, mais quel film !! Magnifique du début à la fin, mise en scène, musique, acteurs, bref allez-y, c'est touchant et criant de vérité, on se croirait dans le stade en train de l'encourager, Quel destin !!! Allez-y sans hésiter, vous ne le regretterez pas.
le parcours atypique de Jesse Owens, champion des JO de Berlin 1936, organisés par régime nazi. Un film peu original sur la forme mais intéressant sur le fond.
a l'aube des prochains JO de Rio, ce biopic sur une petite partie de la carriere du sprinter jesse owens vaut le coup d'aller au cinema il est vrai. Une assez bonne reconstitution de l'époque concernant les athletes, l'entourage des entraineurs des politiques. Un petit bemol malheureusement pour l'ensemble assez ( trop ) lisse et simpliste, qui manque un peu de caractere, déformation et idéalisation typiquement américaine aussi de la réelle histoire. A trop vouloir dire des choses on fini par un peu passer a coté ! ( allemagne nazie racismes rivalités entraineurs autorités politiques et sportives, etc...cela fait beaucoup !!! )
J'ai adoré et j'ai été fort émue ! L'histoire de cet athL7TE noir américain qui a remporté 4 médailles d'or au jeux olympiques de Berlin en 1936 en pleine montée du fascisme en Allemagne est très intéressante. Le film montre aussi le racisme aux USA et les conditions difficiles des noirs. La retransmission des compétitions d'athlétisme sont super bien faites et on les vit intensément. Le film est passionnant du début à la fin. Bravo aux acteurs et bien sûr au réalisateur.
La mise en scène est magnifique. Le film donne vraiment une idée de cette époque. Ce film est un drame biografique qui porte un message d'espoir et de liberté. C'est l' histoire d'un jeune athlete de l'Ohio qui a impresionné aux jeux olympiques de Berlin en 1936. Cette histoire se produit dans une ambiance qui précède la II Guerre mondiale. Sans doute un grand évènement, les juex Olympiques, mais sur un gouvernement particulier comme l'Allemagne nazie. Le cineaste a evité soignensement de tomber dans les clichés habituels de la biographie sportive pour aborder la question du racisme et amener à encourager les héros à repousser ses propes limites. Je crois que ce film est un bon exemple, specialement pour les jeunes de croir en leurs reves. Le personage exprime que l'effort, la persévérance et la foi en lui même peut conduire a la réussite. Peu importe le chemin à suivre pour vaincre l'adversité.
« La couleur de la victoire » (« Race » en version originale), est un très bon biopic présentant le parcours de Jesse Owens et à la sortie de la projection, nous n’avons qu’un constat : le réalisateur jamaïcain Stephen Hopkins a vraiment fait fort ! Celui que l’on connaît pour ses films de science fiction (« Predator 2 », « Perdus dans l’espace ») ou pour ses thrillers prenants (« Les châtiments », « Suspicion ») parvient à créer la surprise et nous cueille au plus profond de nous-mêmes avec son dernier long métrage… Cette réussite, il la doit sans doute à l’équipe technique ET de comédiens d’excellence sur lesquels nous nous devons de revenir tant leurs jeux nous ont impressionnés !
Si John Boyega (Finn dans « Star Wars, le réveil de la force ») avait été pressenti pour tenir ce rôle phare, c’est finalement Stephan James qui tient le haut de l’affiche. C’est vrai qu’il ressemble peu à Jesse Owens mais sans lui, le film n’aurait pas eu la même saveur. Quel comédien ! Celui qui a tenu le rôle du député John Lewis dans « Selma » est encore méconnu du grand public. C’est donc avec un immense plaisir que l’on (re)découvre ce jeune canadien de 23 ans dont on ne peut qu’apprécier l’interprétation très juste et impliquée ! L’acteur a d’ailleurs dû prendre des cours auprès d’un coach en athlétisme pour être au plus proche des performances d’Owens. Et la tâche n’a pas été aisée quand on sait que le film retrace le parcours du coureur depuis son entrée à l’Université Ohio State jusqu’à ses quatre épreuves aux JO de Berlin. On applaudit sa performance et espérons que ce rôle titre lui ouvrira les portes du 7ème art un peu plus encore.
Notre autre étonnement va sans aucun doute vers Jason Sudeikis, dont le nom est souvent associé aux grosses comédies potaches made in USA : « Jamais entre amis », « Les Miller », « Comment tuer son boss », jugez par vous-même. Ici, il sort des sentiers battus pour jouer dans un tout autre registre et on doit admettre que ça lui réussit vraiment bien ! Nous étions sceptiques quant à sa possibilité de faire autre chose que du Sudeikis et il montre combien nous avions tort ! Il mérite amplement qu’on lui confie davantage des rôles de cette envergure tant sa prestation de Larry Snyder, ancien athlète et entraîneur de Jesse Owens, est convaincante !
Enfin, dans la liste de bonnes surprises, on retrouve un Jeremy Irons sublime ! Ce grand Monsieur du cinéma montre qu’il sait encore faire de belles choses, et ce n’est que tant mieux : il parvient même à nous faire oublier sa piètre prestation (alimentaire ?) dans « Batman V Superman » et retrouve ses lettres de noblesse! Affublé d’une moustache épaisse et d’une paire de lunettes (son look nous fait d’ailleurs penser à Dalton Trumbo), l’anglais incarne Avery Brundage, le président du Comité International Olympique. Il n’aura de cesse de combattre le boycott mené par les USA à l’encontre des JO de Berlin et mettra tout en œuvre pour que les athlètes américains puissent fouler la piste du colossal stade allemand. Fort heureusement, l’Histoire démontrera qu’il a bien eu raison de garder sa hargne puisque Jesse Owens remportera 4 médailles d’or… sous le nez d’Hitler.
Carice Van Houten, excellente comédienne néerlandaise quitte son costume de prêtresse Melisandre (« Game of Thrones ») pour revêtir celui de la réalisatrice allemande Leni Riefenstahl, célèbre pour son film de propagande « Le triomphe de la volonté » ! Son rôle délicat est assuré haut la main ! La jeune comédienne montre la détermination de la réalisatrice à aller au bout des choses, à garder son point de vue propre sur les JO de Berlin et parvient à faire face à un Goebbels peu commode. C’est d’ailleurs le comédien allemand Barnaby Metschurat qui incarne le ministre d’Hitler. Jouant dans sa langue maternelle, l’acteur donne une ampleur considérable à son personnage. Ce duo d’acteurs de talent souffle le chaud et le froid et nous offre des rencontres mémorables parfaitement mises en scène. Si l’on est conscient d’être dans un film de fiction, on ne peut néanmoins pas perdre de vue que le travail documenté de l’équipe du film apporte une touche de réalisme à ces « coulisses » historiques.
En parlant de coulisses, le film est aussi l’occasion d’apprendre que les performances de Jesse Owens n’ont été reconnues que très tardivement par les Etats-Unis. Si l’on critique l’idéologie nazie face aux personnes juives ou de couleurs, il est encore plus choquant de découvrir l’hypocrisie des USA qui nient la réussite d’un de leur citoyen (noir) et qui le traitent toujours comme un moins que rien (pour preuve, cette scène choquante où Jesse et Ruth doivent passer par l’entrée de service - et non pas par la grande porte - pour accéder au banquet donné en son honneur… cherchez l’erreur !) malgré ses quatre médailles d’or ! Cela, l’Histoire ne le retient bien évidemment pas et pourtant cela a bel et bien eu lieu !
Certes, ce n’est pas la première fois qu’un film présente les années 30 et la montée du nazisme en Allemagne et en Europe mais celui-ci est vraiment instructif et très justement dosé. On présente la vie de l’athlète afro-américain bien sûr, mais pas seulement et c’est là que Stephen Hopkins a opéré un choix intelligent. Il en profite pour mettre en lumière le contexte social de l’époque, les conditions de vie des populations noires, le manque de reconnaissance des personnalités de couleurs et la relation qu’entretenaient les USA avec l’Allemagne nazie. Un film à voir et à montrer sans aucune hésitation !
Film efficace, bien réalisé, esthétique, et dont les acteurs sont excellents. Je connaissais mal l'histoire incroyable de Jesse Owens, qui est ici très bien racontée. La Couleur de la Victoire a également le mérite, outre de rappeler les atrocités de la doctrine nazie, d'aborder la face sombre de l'Amérique de Roosevelt.
Excellent film à propos de Jesse Owens qui est l'un des athlètes les plus respecté et admiré de l'histoire pour ce qu'il a accompli en 1936 durant les JO de Berlin. Une réalisation bien travaillée qui retranscrit une histoire passionnante. Le thème est d'actualité. Recommande vivement ....
En cette année olympique retour sur l’une des éditions les plus marquantes : les JO de 1936 à Berlin avec ce biopic sur l’athlète Jesse Owens: La Couleur de la Victoire. Un film de sport qui a rendez-vous avec l’Histoire.
Jesse Owens est sûrement l’un des plus grands sportifs que l’olympisme ait connus. Son parcours jusqu’aux Jeux olympiques de Berlin méritait en effet à lui seul un biopic. Originaire de Cleveland (la même ville que LeBron James, même si LeBron est né à Akron) en Ohio, Owens montre rapidement des qualités de vitesse et de course impressionnantes. Arrivé le temps d’aller à l’université à l’Ohio State University et rencontrera Larry Snyder, l’entraîneur qui le conduira jusqu’à Berlin. À partir de ce moment-là, Owens va entrer dans la légende notamment lors du Big Teen Championship à Ann Arbor en 1995 où il va battre 3 records du monde en une seule et même journée. Dans une Amérique toujours marquée par le racisme, cette victoire représente tout un symbole. Un an plus tard en pleine ascension de l’Allemagne nazie d’Hitler, Jesse Owens parvient à décrocher 4 médailles d’or au cours des épreuves d’athlétisme. La plus marquante restera celle du saut en longueur face au redoutable Carl « Luz » Long, symbole et figure de la race arienne. Totalement en désaccord avec l’idéologie Nazie, Long va entretenir une longue amitié avec son concurrent de l’époque Jesse Owens.
C’est tout cela que tente de raconter La Couleur de la victoire. Réalisé par Stephen Hopkins le film passe en revue l’histoire de Jesse Owens, de son entrée à la fac jusqu'à ses 4 médailles d’or avec les États-Unis aux JO de 1936. Principalement réalisateur pour le compte de séries depuis 2007, Hopkins avait tourné quelques longs-métrages plus ou moins oubliables tels que Perdus dans l’Espace (avec Matt LeBlanc) ou bien plus récemment Moi, Peter Sellers en 2003 et les Châtiments en 2007. C’est un biopic, il ne faut donc pas s’attendre à voir de l’originalité. On a donc droit à une construction très classique dans la mise en scène, alternant exploits sportifs et moments plus intimistes. Cependant il y a une chose que le cinéaste arrive bien a retranscrire c’est la conséquence et la portée de la victoire sportive au combien politique à cette époque dans une Amérique très inégalitaire sur le plan racial. Dans La Couleur de la Victoire, Hopkins ne s’intéresse que très peu aux courses d’athlétisme, elles durent à l’écran, le même temps qu’un sprint à savoir entre 10 et 20 secondes. Oubliez donc les ralentis (vous n’échapperez pas à quelques-uns tout de même), ce film se concentre sur la portée et la symbolique des victoires d’Owens. Histoire de traiter le sujet dans son ensemble, le réalisateur va s’intéresser au débat de l’époque sur la participation ou non des USA à ces JO. On a donc droit de suivre les tractations qui ont lieu entre le comité olympique américain et les dignitaires nazis et notamment avec le Joseph Goebbels. Loin d’être mémorable, cette partie a le mérite d’être intéressante à suivre. Jeremy Irons dans le rôle d’ Avery Brundage y est impeccable comme toujours.
Malheureusement, on en dira moins de Stephan James (vu dans Selma) qui a été choisi pour incarner Jesse Owens. Froid et manquant cruellement de charisme (le sourire légendaire d’Owens est totalement absent), l’acteur ne dégage aucune âme et aucune envie de s’y attacher.
La Couleur de la Victoire est donc un film à voir si vous voulez connaître le parcours de Jesse Owens et de la portée de ses victoires, 3 ans seulement avant le début de la Seconde Guerre Mondiale. Très classique dans sa mise en scène et avec un acteur principal un peu froid, le film de Stephen Hopkins s’apprécie tout de même sur certains points. Un grand et bon moment d’Histoire à quelques jours de Rio.
Un film sans surprise, pour qui connait un peu l'histoire d'Owen, et bourré de clichés. Le bon noir surdoué, les méchants blancs racistes, l’entraîneur seul à croire en lui, tout y est ... Loin de valoir "Les chariots de feu", peu d'émotions en final. Le seul intérêt de ce film est de rappeler la place d'Owen dans l'histoire du sport.
Stephen Hopkins ne s'est pas loupé et a livré le film ce qu'on lui a demandé... il n' a en effet pris aucun risque et s'est contenté de faire du classique... On a donc droit à un film sans originalité ni surprise avec tous les ingrédients de ce genre de films, ceux autour d'un exploit sportif à savoir le pauvre petit garçon parti de rien qui va sauter les obstacles malgré les difficultés et ce avec l'aide d'un coach sur le déclin qui va se reprendre grâce à lui et qui l'amènera jusqu'au bout.... Le résultat est donc un peu fade et manque d'émotion, d'intensité... Heureusement, le contexte historique est captivant et l'interprétation excellente alors ça passe quand même super bien d autant plus que les acteurs sont impeccables (j avais des doutes sur Sudokis plus habitué aux petites comédies us un peu faciles mais il sen sort admirablement bien! Au final, le film est long mais passe comme du petit lait! C'est juste dommage qu'il ait été si académique, si calibré.... Il aurait été bcp plus émouvant et marquant ... Ca reste un bon film à voir et qui a le mérite de mettre en lumière cet épisode historique et sportif des plus importants et ce beau bras d'honneur à l'idéologie nazie...
Sans doutes trop d'attente pour ma part autour de ce film. Dommage également que ce film coupe des passages de ce récit, qui engendre beaucoup de curiosité. Un biopic qui se laisse regardé, delà à être transcendant...