Le film est agréablement bien plus badass, et sombre que ce qu’on a pu voir jusqu’à présent.
Pattinson reprend bien le rôle et mieux encore il le rend tel qu’on imagine le Bat depuis toujours : moins control freak, plus humain dans le sens moins invincible, plus froid avec sa part d’ombre qui l’emporte un peu plus.
Pourquoi ?
Il ne se définit pas encore comme The Batman entièrement mais comme « The Bat » nous sommes aux prémisses de sa double identité « le vengeur ».
Pour mieux comprendre : Il vit reclus chez lui depuis la mort de ses parents, élevé et formé au combat par Alfred et non pas comme dans la trilogie de Nolan Dark Knight ou notre Batman favori né d’un exil pour l’affront de sa peur puis formé par Raz Al Ghoul. Ce Batman là n’est qu’un teenager qui n’arrive pas à faire le deuil.
Le SPHYNX n’a pas tort dans sa tirade de fin qui enclenche Bruce Wayne l’orphelin fragilement riche, oui c’est dur d’être orphelin mais un orphelin qui n’a vraiment plus rien mène à la folie, Riddler est le reflet parfait d’un Gotham meurtri, mais passons.
Dès qu’il retire son masque, Bruce tombe direct dans le cliché « lycéen chelou » : cheveux qui tombent sur les yeux, mystérieux, son passé vampiriste le rattrape un peu là dessus avec un 0 de prestance par rapport à Bale sur la facette Bruce Wayne, tout simplement car le film est produit de façon à ce que Pattinson incarne un teenager animé par la haine de la mort de ses parents, la vengeance et la volonté de laisser une trace en Gotham comme son père l’a fait.
Catwoman envoi sa mère (Zoe est badass naturellement de toute façon). MAIS le storytelling de ce Batman a un peu noyé le perso qu’avaient créé les interprétations de Halle Berry et de Anne Hataway, notamment sur ce côté demoiselle en détresse qui a besoin de se justifier constamment « je peux le faire toute seule », à cela s’ajoute leur histoire d’amour trop nian nian contrairement aux autres apparitions de Catwoman très « suis-moi, je te fuis »/provoc.
Je dirai que tout comme pour l’analyse Batman nous sommes aux prémisses de sa personnalité et elle aussi se définit comme étant seulement « The Cat » non Catwoman, il doit absolument y avoir une suite à ce film pour comprendre et améliorer cette dimension des personnages.
Pour l’instant, les 2 identités masquées sont quand même très cool séparément MAIS ALORS dès que les deux persos sont réunis c’est RIDICULE et on revient sur des dialogues à la twillight très cucu.
Costumes : vraiment cool, tous. Travaillé avec un style plus négligé qui rend le perso encore plus sombre et qui enlève enfin ce côté gosse de riche qui fait joujou avec ses gadgets dans la cave, il vit plus « simplement » la fortune est moins mise en avant.
L’implication du Bat est très intéressante, renforce le personnage et donne un storytelling riche avec une chronologie d’objectifs clairs à court, moyen et long terme : sauver Gotham, avoir un impact, son nom graver dans la roche et venger ses parents.
Grosse déception sur Alfred qui n’est pas assez charismatique et qui est le seul à ne pas avoir repris aussi bien le rôle (même si colle bien avec l’univers froid qu’instaure l’interprétation de Pattinson) et gros dommage que ça soit Serkis (qui joue notamment le méchant dans Black Panther, donc issu d’un univers Marvel) qui reprenne le rôle, ça enlève une part de crédibilité importante.
Le Joker… Déception absolue de pas avoir du Joachim Phoenix mais bon, pardonné car rien n’était sûr quand les films se sont concrétisés.
Très contente d’avoir enfin revu Le Sphinx ! L’homme mystère est un personnage hyper intéressant de l’univers Batman MAIS le film ne va pas assez loin dans l’explication de son personnage malheureusement, il dénote aussi COMPLÈTEMENT de l’univers comics et son histoire est totalement différente c’est un peu dommage quand on le connaît.