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    Stories We Tell
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    22 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 706 abonnés 12 423 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 septembre 2022
    Troisième long-mètrage de Sarah Polley et troisième rèussite de la cinèaste, particulièrement robuste en terme de continuitè, faisant appel aux souvenirs et aux secrets sans s'èparpiller sur plusieurs idèes de projets, enchaînant les coups de thèâtre auxquels on ne s'attend pas vraiment! La rèalitè est forcèment moins simple dans cette histoire intime et triste qui traite des divergences au sein d'un même rècit! Les protagonistes des films de Polley ont presque toujours cette espèce de blessure intèrieure, ce regard vers ailleurs, vers l'autrement. "Stories We Tell" (2012), c'est ni plus ni moins le plus bel hommage qu'on puisse rendre à une maman! Une histoire forte et propice à diverses approches! La structure de l'oeuvre est captivante à suivre en faisant un bond de trois dècennies et en sautant une gènèration! Si une histoire doit être racontèe, c'est bien celle-ci! C'est à la fois brillant et très èmouvant...
    H2G
    H2G

    5 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 avril 2020
    Sarah Polley aborde au sein de sa propre famille le sujet de spoiler: l'infidélité
    et ses conséquences sur son entourage. Si les enseignements sont riches, le film, par sa mise en scène sous forme de documentaire partiellement reconstitué, traîne trop en longueur.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 avril 2018
    Sarah et toute sa troupe font quelque chose de très spécial ici. Après avoir appris qu'elle a un père adn à Montréal, elle décide de faire enquête. Suivant les trouvailles, elle décide d'en faire ce film. Au début, on croit entendre encore une histoire de femme infidèle habituelle mais ça se termine avec beaucoup plus. Touchant et hilarant simultanément. Fabuleux film pour une fabuleuse histoire. Espiègle en grande partie.
    seb1701
    seb1701

    19 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    J'ai espéré que ça se mette en place pour aboutir à de grande révélations mais non, ce n'est bien que des interviews tout du long du film. innovant mais lassant
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 septembre 2014
    Reconstituer l’histoire familiale à travers les récits de chacun, se confronter à l’inévitable altération des souvenirs recomposés, décomposés, réinventés, sciemment ou involontairement, pour sublimer notre histoire, remplir les blancs provoqués par le temps et se confronter à l’impossible quête de vérité absolue. Tel est le propos passionnant de Sarah Polley, qui, à partir de son aventure personnelle, parvient à toucher l’universel...
    GnAwA
    GnAwA

    88 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Un docu-fiction assez extra, très personnel où la cinéaste multiplie les récits autour d'une seule et même histoire familiale. Ces collages de récits sont mis en valeur par un gros travail sur le montage son et image (filtres, super 8, etc.) souligné par un belle musique originale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 avril 2013
    Pour un billet de cinéma acheté, quatre ans de psychanalyse économisés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2013
    Sarah Polley est un génie.
    Cette jeune canadienne est une enfant de la balle qui tourne depuis plus de vingt ans : « ExistenZ » de Cronenberg, « Ma vie sans moi » ou « The secret life of words » d'Isabel Coixet, « L'armée des morts » de Jack Snyder.
    Elle est passée derrière la caméra pour adapter un roman déchirant d'Alice Munro : "Loin d'elle".
    C'est elle qui réalise "Stories we tell" un étonnant documentaire auto-biographique.
    A partir des images Super-8 retrouvées dans son grenier et des témoignages de ses proches, elle part à la rencontre de sa mère trop tôt décédée. Mais son film bifurque vite : l'hommage de la mère se transforme en quête du père.
    Car "Stories we tell" est bâti autour d'un étonnant suspens : qui est mon père questionne la réalisatrice ? l'homme qui m'a élevé ? ou l'homme avec lequel ma mère a couché lors d'une saison théâtrale à Montréal ?
    Ainsi posée la question du film laisse augurer une morale tristement prévisible : les liens du sang importent moins que les liens de la vie.
    Mais avec une impudeur folle et un sacré culot, Sarah Polley évite ces ponts-aux-ânes.
    Et sa recherche bifurque à nouveau pour se conclure par une interrogation diablement intelligente sur la frontière entre le documentaire et la fiction, les vérités déformées de l'image et de la mémoire et, tout compte fait, toutes ces histoires qu'on raconte et qu'on se raconte sur sa propre vie.
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Dans la catégorie des cinéastes qui font un film en forme de documentaire sur leur propre famille je connaissais le génial Jonathan Caouette (Tarnation, Walk away Renée), l'impayable Maïwenn qui a glissé nombre d'éléments autobiographiques dans Pardonnez-moi, et l'incroyable inconnu Jan Raiber (Tous mes pères). Il faudra désormais ajouter à cette liste la jeune canadienne Sarah Polley.

    Dans Stories we tell, elle part à la recherche de ses origines : son père (introverti), sa mère (force de la nature), ses frères et soeurs.

    Rapidement un mystère sur l'identité exacte de... la suite ici :
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 avril 2013
    Au cinéma on raconte des histoires. Parfois on les pioches dans la vie, parce que la Vie fourmille d'histoire. Pour son premier documentaire, Sarah Polley (actrice vu dans "Ma vie vie sans moi" ou encore "L'armée des morts") lève le voile d'un secret qui a bouleversé son existence et celle de ses proches. Loin du nombrilisme et des témoignages tape-à-l'oeil, Sarah Polley apporte à sa galerie de portrait un vrai regard de cinéaste où l'émotion n'est jamais fabriquée ni mise à l'écart. Bien au contraire, c'est la captation de cette énergie, la force de cette émotion qui émane des "histoires" que les "protagonistes" se racontent à propos de ce mystère, que Sarah Polley entretient tout au long de son film. Et au delà du simple devoir de mémoire, et du fait de bêtement consigner ce que l'on sait avant de le ranger dans un coin, il y a cet art naissant, cette explosion artistique qui émerge de la réalité et des interactions au sein de cette famille semblable à toutes les autres et à aucune autre. À travers le film, et sans jugement, Sarah Polley se redéfinit elle-même et offre une belle illustration au lien indéfectible qui relie l'art à la vie. Et c'est entre le rires et les larmes, et avec la plus grande justesse que le film emmène le spectateur. Un voyage simple et pas simpliste, bourré de talent et de travail, qui conjugue d'une très agréable le métissage entre la vie et l'art. Une vraie déclaration d'amour au cinéma, à la vie, aux histoires, et pour Sarah Polley, à sa famille.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2013
    Sarah Polley est vraiment une cinéaste qui m'intrigue. C'est le troisième film que je vois d'elle et je pense qu'elle va nous faire un excellent film d'ici quelques temps si elle continue comme ça, car ses trois films sont tous intéressants d'une certaine façon. Take this waltz est moyennement réussi mais les intentions sont tellement intéressantes que bon ; et puis Loin d'elle est très bien et Stories we tell est vraiment intéressant également.
    Avec Stories we tell, Sarah Polley s'essaie donc au documentaire. C'est intéressant car à première vue c'est un film sur sa famille, alors qu'en fait c'est un film sur le cinéma plutôt, ou plus généralement je dirais que c'est un film sur les histoires que l'on raconte, comme l'explique le titre en fait qui donne la "solution" dès le début sur le vrai sujet de Sarah Polley. Elle aurait pu aller plus loin avec Stories we tell et se montre parfois un peu trop sage, mais pour une jeune cinéaste, Stories we tell témoigne quand même d'une certaine envergure cinématographique et surtout d'un réel soucis de proposer quelque chose. A suivre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 avril 2013
    En trompant le spectateur dans une docufiction subtile, Sarah Polley démontre qu’une histoire vraie racontée est d’abord une histoire réinventée, recréée de toute pièce. Voulant saisir la Vérité qui semble toujours s’échapper, la réalisatrice découvre un obstacle de taille : le mensonge de sa mère. On regrette beaucoup de ne sentir face à ça ni révolte, ni indignation.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2013
    Un film-documentaire qui m'a particulièrement touchée ... Une histoire de famille complexe, pleine de jolis bonheurs et de grandes souffrances, prétexte à une réflexion sur l'image que l'on renvoie aux autres et que les autres nous renvoie ... sur la "vérité" des histoires familiales que l'on approche sans jamais l'atteindre. C'est aussi un bel hommage que rend Sarah Polley à sa famille et à ses 2 pères, au travers de ces témoignages tout en délicatesse ...
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2013
    3ème réalisation, et premier documentaire de la part de l’actrice/réalisatrice Sarah Polley, Stories We Tell est ce qu’on appelle un film inclassable. Un docu-fiction touchant, très personnel et d’une efficacité remarquable. Il est tout d’abord assez difficile de rentrer dans le vif du sujet et d’y accrocher, la présentation des personnes participants au projet étant un peu trop rapide. Cependant, une fois qu’on se laisse doucement prendre par le rythme du film, c’est un véritable bonheur qui nous est offert. La réalisatrice se met complètement à nue, ainsi que toute sa famille, mais tout en restant dans son rôle de réalisatrice, et c’est ce qui fait la force émotionnelle indéniable de ce documentaire. Entre témoignages poignants, et reconstitutions filmées avec une caméra Super 8, tout est fait pour rendre l’histoire racontée authentique. Et ce qui rend cette histoire si passionnante, si sincère, et si touchante, c’est son universalité. Non seulement on se retrouve plongés au coeur d’une histoire familiale personnelle, mais jamais une seule seconde on se sent mal à l’aise face à cette idée, au contraire elle est racontée de façon à ce qu’elle puisse toucher n’importe quelle personne qui se retrouve à la regarder. C’est donc un gros coup que frappe Sarah Polley avec ce documentaire, qui est sans doutes l’un des films les plus touchants du moment.
    Cluny
    Cluny

    74 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Alors qu'il s'installe dans le studio où sa fille lui a demandé de venir pour enregistrer le texte qu'il a écrit, le père de Sarah Polley lui dit : "Tu m'expliqueras ce que tu es en train de faire, les deux caméras...", ce à quoi elle lui répond : "C'est un processus interrogatif.", ce qui n'empêche pas son père de se questionner : "Mais qui ça intéresse ?". Deux questions pertinentes, en effet. A priori, qui peut bien être intéressé par l'histoire de la famille Polley, qui à première vue se résume au drame d'une mère emportée très tôt par le cancer ? Et à quoi sert tout ce dispositif, l'interview de tous les membres de la famille, avec un montage parallèle et chronologique qui fait qu'un frère semble terminer la phrase de sa sœur, le texte très écrit lu par le père, et les images Super-8 qui semblent illustrer trop parfaitement les propos de chacun jusqu'à ce qu'on comprenne qu'il s'agit d'acteurs qui jouent un passé recomposé ?

    Déjà, l'évocation de la mère intrigue, d'abord avec des descriptions unanimement positives, sur son énergie, sa vitalité, sa bonne humeur, et qui lentement glissent sur un autre portrait, celui d'une femme insatisfaite, peu sûre d'elle-même, un papillon attiré par la lumière qui m'a évoqué par moment la mère de Delphine De Vigan dans "Rien ne s'oppose à la nuit". Et puis vient la narration de cet épisode où Diane est partie à Montréal jouer une pièce, quelques mois avant la naissance de Sarah, ce doute d'un seul coup sur la paternité qui se traduit après la mort de Diane par ces plaisanteries sur la différences de traits entre elle et son père, jusqu'à ce que la rumeur ancienne se transforme en révélation, mais pas forcément celle à laquelle tout le monde pensait. L'appareillage monté par Sarah Polley fonctionne, l'émotion est au rendez-vous quand une sœur évoque la relation du père éperdu de chagrin avec sa petite dernière après la disparition de sa femme, en remarquant "Il semblait te reprocher de ne pas t'occuper du chien, alors que tu étais une enfant dont personne ne s'occupait", ou que le père biologique réponde face à la caméra, "oui, c'était avec moi".

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