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    Stories We Tell
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    3,5
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    22 critiques spectateurs

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    Piwi47
    Piwi47

    43 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2013
    Sarah Polley, l'actrice de « Go », « L'Armée des morts », « Mr. Nobody » et du drame « Ma vie sans moi », est aussi réalisatrice, le saviez-vous ? Après avoir affolé la critique avec le désarmant « Loin d'elle » autour du sujet difficile de la maladie d'Alzheimer, elle récidive en 2011 avec le désopilant « Take This Waltz », hélas jamais parvenu jusqu'à l'hexagone, la faute à l'embouteillage des nombreuses sorties ciné chaque semaine. Thierry Chèze de Studio Ciné Live déclare s'agissant du film : « Sarah Polley sait filmer, comme peu, le trouble des visages, l'embarras des corps, les fous rires et les larmes ».  Aujourd'hui, l'actrice – réalisatrice présente sa nouvelle prouesse, le docu-fiction « Stories we tell », sacré meilleur documentaire au Festival de Toronto.

    Avec « Stories we tell », Sarah Polley la cinéaste se met à nu et déverse, de manière bouleversante et sincère, l'histoire rocambolesque de sa propre famille, notamment de sa mère, décédée avant même de la connaître.

    Début tonitruant sur fond sonore pop « Skinny Love » by Bon Iver, le reste de l'aventure ne faiblira jamais, au rythme de quête de vérité de la jeune Polley.

    Sarah Polley réalise une œuvre intimiste, mais extravertie, au carrefour de plusieurs genres, recoupant des interviews de comédiens incarnant les membres de sa famille, des (fausses) images Super 8 en forme de souvenirs et des moments purement fictionnels.

    Bonne idée également que cette mise en abîme, avec la perspective de rendre l'affaire « publique ».

    Lorsqu'elle finit son docu-ficion avec une pointe d'ironie – un homme interrogé face caméra confesse avoir lui aussi couché avec la mère de Polley – Sarah Polley marque ainsi au fer rouge une industrie en proie aux secrets et aux mensonges.

    Bilan : « Stories we tell » est le « pamphlet vérité » d'une réalisatrice iconique. Sincère et charnelle, Sarah Polley dresse un portrait tumultueux de sa famille, en forme de confession cinématographique. Réalisé avec habileté et humour, son documentaire est à la fois dramatiquement authentique et jubilatoire dans sa construction narrative.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 31 mars 2013
    Sujet assez passionnant et bien amené mais film excessivement bavard. La seule idée qui sort du principe de l'interview est la reconstitution d'images d'archives mais ce système s'épuise à force de répétition.
    lucilla-
    lucilla-

    60 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2013
    Documentaire-fiction autobiographique, c'est une comédie familiale pleine de vie , de secrets et d'émotions, qui touche en plein coeur.
    Sarah Polley revient sur son histoire personnelle, patiente archéologue de l'histoire familiale, croisant les voix discordantes des membres de sa famille, de proches. Raconter "toute" l'histoire sans privilégier une parole plutôt qu'une autre sans s'égarer ni perdre le fil, tel est la un fil ténu, entre sourires et larmes,on assiste émerveillée à la reconstruction d'une histoire intime qui atteint à l'ible de discerner l'archive véritable, le film familial, de la reconstitition cinématographique, on est emporté dans un récit familier et tendre,très émouvant. Sarah Polley nous invite à écrire notre propre histoire, à en voir sa richesse et son poids d'amour...the secret life of words, en quelque sorte. Magnifique!
    ffred
    ffred

    1 696 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mars 2013
    Et si le meilleur film de l'année était un documentaire ? Il est vrai que j'en vois peu. Mais à chaque fois j'en sors enchanté (L'enfer d'Henri-Georges Clouzot, Les Invisibles...). En voyant l'affiche de Stories we tell on ne se doute pas qu'il s'agit d'un film documentaire. D'ailleurs Sarah Polley, la réalisatrice (Loin d'elle, magnifique), triche un peu en nous (manipulant ?) bluffant bien...
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 mars 2013
    Stories we tell est une œuvre hybride et, par conséquent, déconcertante qui, du fait même de l’intimité qu’elle met en exergue, tient le spectateur à distance. D’autant plus que tout ici est fabriqué, des archives reconstituées en super 8 du recours à des comédiens pour les rôles principaux. Cela sème le trouble chez le spectateur qui se sent floué et en porte-à-faux. Comme dans la plupart des familles, un secret est enfoui, qui concerne plus particulièrement la réalisatrice. Sa mère, décédée d’un cancer, est le pivot et le fantôme du film. Femme énergique, à la bonne humeur constante, elle connait cependant un destin tragique auquel sa fille ne parvient pas réellement à nous intéresser. Voir Diane Polley faire l’idiote dans les images d’archives et également corroborer dans ses faits et gestes tout ce dont ses proches témoignent s’essouffle très vite. Le dispositif de l’ensemble est tellement artificiel et obscur qu’il passe pratiquement à côté de son sujet, incapable de nous toucher. Le spectateur se sent pris en otage d’une émotion trop fabriquée (la scène de la succession des visages marqués par le chagrin et la douleur de la mémoire est proprement abjecte). En 2003, la réalisatrice bretonne Mariana Otero avait réalisé Histoire d’un secret, œuvre autrement plus intimiste et authentique que l’avalanche des interrogations quelque peu oiseuses et à l’universalité suspecte de Sarah Polley.
    scrabble
    scrabble

    34 abonnés 467 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 mars 2013
    ouh la la !!! c'est la cata. nous étions 10 à quitter la salle. en bref j'ai plus compté les personnes (j'étais la 10eme) qui partaient que continué à regarder ce super bon navet.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mai 2013
    Sarah Polley a fait un travail formidable, c'est un puzzle passionnant, on se croirait parfois dans un film de David Lynch : dans la façon qu'elle a de nous perdre, entre vérités et mensonges. Qu'est ce qui est vrai ? Qu'est ce qui est faux ? Elle mène tout le monde en bateau, elle tourne ce qu'elle veut : c'est impressionnant, incroyablement intelligent, sensible, drôle et très émouvant (j'ai pleuré à un moment et je me suis fortement retenu à plusieurs reprises). Mes moments préférés : le début avec la chanson "Skinny Love" (la version de "Bon Iver") ; Sarah pendant l'enregistrement de la voix de son père (elle est d'une beauté extraordinaire durant ses séquences) : quand on pense qu'elle a fini de répondre à une question mais qu'elle repose la même question puis en pose une autre ; vers la fin : spoiler: les plans sur les témoins où ils sont à deux doigts de pleurer (même une se met à pleurer), les scènes de making-of et que Michael Polley et un de frères de Sarah lui dit : "j'ai bien joué là ?"...
    C'est un film qui pose des questions sur notre propre famille, sur le cinéma, une réflexion sur le mensonge et la vérité, sur le film en lui même. Un film admiratif, très personnel et personnellement, avec pleins de questions en suspens à la fin et c'est cela qui est extraordinaire : résoudre sans rien résoudre. Sarah Polley a touché son but avec moi : m'émouvoir, me faire poser des questions sur ma propre famille. Un film qui m'a personnellement, grandit et bluffé.

    J'ai été le voir à deux reprises et je suis impatient de le revoir, car à chaque nouvelle vision, on prend parti pour un nouveau point de vue et on comprends de nouvelles choses. Une oeuvre extrêmement riche, inlassable et, je confirme, universelle.
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