Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Edgar L.
197 abonnés
271 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 1 décembre 2014
Fille de Luigi Comencini, Francesca Comencini a choisi une histoire très simple mais fort bien traitée pour son nouveau film ¨Une journée à Rome¨ : celle d'un tout nouveau chauffeur de berline, qui va avoir comme première cliente une jeune femme prête à beaucoup de choses pour atteindre son objectif : devenir comédienne. [...] Voilà une bonne surprise avec un film qui, d'une histoire plutôt banale, arrive à tenir 1h30 sans nous lasser. Porté par 2 jeunes et talentueux acteurs, le film nous prouve que le cinéma italien a encore quelques atouts de son côté. Tout est loin d'être parfait néanmoins avec notamment une fin décevante et frustrante, mais Francesca Comencini réussit l'essentiel : nous faire passer un bon moment, et sublimer la ville éternelle. Reflet de la société italienne actuelle, ce film est une jolie escapade, certes loin d'être parfaite, mais qui vous fera aimer Rome.
Sous l'apparence d'une comédie romantique légère, se cache une critique féroce de l'Italie d'aujourd'hui et des difficultés pour les jeunes à se trouver une place. Un film original, sublimé par la beauté des paysages romains et des jeunes acteurs, impeccables.
Dans la famille Comencini, demandons l'une des filles, Francesca, soeur de Cristina, et dont la carrière de réalisatrice n'a hélas rien à voir avec celle de son père. Une journée à Rome raconte la rencontre de deux jeunes gens qui tentent de forger leur destin dans une Italie en crise où l'accès à un niveau de vie simplement modeste requiert compromis pour ne pas dire compromissions. Surtout quand on débute dans la vie professionnelle. Peu convaincant sur le registre de la comédie romantique, malgré des interprètes impeccables, le film l'est encore moins quand il s'essaie au compte-rendu social. Une journée à Rome est comme un chewing-gum dont la fraîcheur se dilue rapidement sans laisser de goût.
Curieux film sur l'incommunicabilité,sauvé(plus d'une heure vingt de bavardage inepte)par une fin assez forte qui pose la question: jusqu'où est-on prêt à aller(ou pas)pour se sortir d'une misère tracée d'avance?
A se fier à l’affiche et à son titre plutôt neutre, on se disait qu’avec Une journée à Rome on allait avoir droit à la petite comédie romantique de base. Pendant plus d’une heure on suit donc les pérégrinations de ce tandem formé par Giulia Valentini & Filippo Scicchitano jouant même à certains moments les touristes. Un itinéraire que l’on suit avec amusement mais sans grande passion jusqu’à ce qu’on nous assène une cinglante conclusion qui n’était pas bien difficile à deviner avec les quelques détails parsemés auparavant. Ce dénouement donne donc un tout autre ton au film mais il est dommage que cela arrive aussi tard puisqu’on aura déjà plus ou moins décroché avec son rythme de sénateur ou plutôt de député.
On ne peut s'empêcher de penser à Fellini, ce couple qui se cherche, se trouve nous emporte dans une folle aventure qui laisse en sortant un sourire qui en dit long !
Une parenthèse enchantée que cette "journée à Rome " avec de jolis moments bien interprétés malgré quelques longueurs ; dommage que la fin nous surprenne autant .
Quelle bonne surprise ce film ! Un vrai petit bijou (malheureusement mal distribué et qui sera donc peu vu). J'ai vraiment passé un excellent moment très agréable. C'est subtil, émouvant, divertissant.
j'ai trouvé ça étonnant, déjà ça fait cliché et exagération. Allez dire aux actrices, découvrir le monde adulte c'est ce que fait l'Héroïne à la fin du film et s'en retrouve bouleversée et sous le choc.... de quoi déclencher un tollé. C'est centré sur Gina et un film pour un spectateur qui a beaucoup de patience, aime observer et longuement détailler. Le film n'a pas vraiment une histoire et c'est sur une seule journée d'une nymphette, elle est bien tout comme il faut, dans le culte de l'image. Séduction et aussi être insupportable et imposer ses humeurs à tout le monde en faisant comme si c'est normal et anodin. pas assez prenant, ça manque de passion, de contenu.
Il n'y a pas de réponse toute faite à la question traditionnelle : dans le monde de l'art, est-ce un avantage ou un inconvénient d'être le fils ou la fille d'une personnalité artistique célèbre et reconnue ? Prenez le cas des 4 filles de Luigi Comencini qui, toutes, travaillent dans le monde du cinéma : sans doute, porter le nom de leur père a-t-il pu les aider à mettre un orteil dans le sérail. Mais ensuite ? S'agissant de Francesca, la 2ème fille de Luigi, une certitude : eut-elle porté n'importe quel nom, le talent qu'elle a démontré dans des films comme "Carlo Giuliani, Ragazzo" et "J'aime travailler" aurait suffi pour lui ouvrir une carrière pérenne dans le cinéma italien. Présenté à la Mostra de Venise 2012, Une journée à Rome apporte un nouvelle preuve que le cinéma italien n'est pas mort. Certes, les salles de cinéma ont fondu comme neige au soleil et la mainmise de Berlusconi sur les potentiels pourvoyeurs de financement que sont les chaînes de télévision n'a pas arrangé les choses. Le cinéma italien arrive toutefois à proposer un nombre assez important de films chaque année, dont certains font partie des meilleurs films du moment, même si, malheureusement, tous n'ont pas l'honneur d'une sortie en salle dans notre pays. On se félicite donc de pouvoir voir ce film, beaucoup plus profond qu'il n'y paraît, de Francesca Comencini.
Francesca Comencini a en commun avec son père de vouloir s’inscrire en témoin d’une Italie toujours très contrastée. Ici Rome est filmée presque à contrario de l’image touristique qu’on lui reconnait, la réalisatrice s’attachant plus à la banlieue qu’au reste. Ceci s’explique par cette volonté de tisser à travers une apparente bluette, une toile de fond sociale très acerbe, véritable critique d’une jeunesse en souffrance dans un pays étouffé par la crise, les malversations… Seulement voilà, cela ne prend pas vraiment… Nous sommes très loin du style de papa Comencini (« L’argent de la vieille » par exemple dont la trame de fond est assez similaire) plus encore de Moretti… Certes nos deux tourtereaux sont très attachants, mais la joliesse de leur histoire vient gommer tout le côté féroce qu’elle est censée décrire. Cela reste toutefois un film gentil avec quelques émouvants moments.
Sujet sans queue ni tête, mais on se laisse doucement prendre au jeu de cette comédie grâce au charme et très bon jeu des comédiens. Pas transcendant mais sympathique.