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Vivien19
63 abonnés
443 critiques
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4,5
Publiée le 5 octobre 2011
Terriblement drôle, terriblement intelligent, Fish and Chips c'est réellement le très haut du panier de la comédie, l'une des meilleures jamais faites et peut-être la meilleure comédie anglaise que j'ai vu avec les Monty Python et les Edgar Wright. C'est salace, c'est bien caricatural, c'est très anglais malgré que le film se concentre sur une famille Pakistanaise, mais c'est surtout et avant tout, excellemment intelligent. Car en plus de faire rire, Fish and Chips se révèle une critique sociale terriblement grave et dramatique, dénonçant de nombreux aspects de notre société et aussi de la religion (qu'elle soit islamique ou autre, hein). Les acteurs sont géniaux, l'Angleterre des années 70 est magnifiquement reconstitué et la réalisation derrière ses aspects classiques vraiment bien foutu. Bref, Fish and Chips est un chef d’œuvre, un superbe film à voir et à revoir, on ne s'en lassera jamais. A ne pas louper, car c'est vraiment du grand génie, qui mériterait à être largement plus connu. A voir sans hésiter.
C'est avec grand plaisir que nous avons revu ce film en DVD alors que nous l'avions découvert lors de sa sortie en salles. Il adopte un ton de comédie saupoudrée de petites tragédies, parce que le choc des cultures, l'assimilation de nouvelles normes, la peur de perdre son identité et la croyance dans des valeurs immuables conduisent parfois à des incompréhensions, des accrocs, des ruptures temporaires ou définitives. Il y a de l'amour mais aussi cette difficulté, voire ce refus de dialogue du père qui campe sur ses positions et qui s'accroche à son autorité incontestable. Il y a son rêve qui est bien éloigné de ceux de ses enfants qui se sentent Anglais et pas membres de la communauté pakistanaise. Il y a cette Angleterre à la fois bigarée mais parfois frileuse face à la diversité. Il y a un couple qui se déchire autour de ce qui est négociable et ce qui ne l'est pas, et qui ne se définit pas de la même manière pour la mère ou le père. En somme un film qui pose des questions essentielles sans nous donner pour autant les réponses.
"Fish and Chips" est une excellente comédie pas forcément hilarante mais intelligente et bourrée de personnages attachants sur fond social. Léger, frais et agréable, on passe assuremment un trsé bon moment.
Un film bien rythmé, qui nous renseigne sur la communauté pakistanaise. Ca se passe en 1971, et il serait intéressant de voir comment ça a évolué d'ici là. Un film qui montre que lorsqu'on est expatrié, on s'accroche encore plus à ses traditions. La violence conjugale pour moi était en trop, pas compatible avec le ton humoristique du film. Mais malgré tout c'était un très bon film, où on apprend des choses et en plus on passe un bon moment.
Dire que ce film est désagréable à regarder et qu'on n'a pas souri devant quelques scénes drôles, ce serait se montrer d'une très grande mauvaise foi mais force est de reconnaître que c'est loin d'être une franche réussite. Bon passons sur les poncifs habituels pour un tel sujet comme le père hyper-traditionnaliste qui se croit toujours dans son pays natal ou le voisin raciste qui veut forcément expulser les immigrés hors des verts pâturages de sa gracieuse Majesté. En fait, le gros problème de ce film c'est qu'il esquisse des situations mais sans jamais les approfondir. D'où un résultat assez superficiel et donc vite oubliable.
Ce devait être hilarant, moi j'ai trouvé ça déprimant ! Est-ce un film à message ? Mais alors quel message ? Nous dire que l'intégration c'est pas simple ? Oh pardon n'était pas simple en 1971 ! Et d'abord pourquoi situer l'action en 1971 ? La situation aurait-elle changée ? La galerie de portraits est désespérante et rien n'est fait pour susciter l'empathie, entre le père psychorigide, la mère battue, soumise et contente de l'être, les mômes versatiles dans leur relation avec leur père, on se demande à qui se raccrocher, éventuellement le rôle du petit Sajid apporte un peu de lumière dans cette famille Groseille. Si la direction d'acteurs n'est pas mauvaise, la réalisation est très moyenne à l'image de la scène d'introduction incompréhensible si on a jamais vu le film. Bref tout cela n'est pas terrible. Autant regarder "Dracula au Pakistan" c'est plus marrant !.
Un film que j'ai vu il y a pas mal de temps en classe alors que j'avais déjà entamé mon apprentissage cinéphile grâce à mon frère. Donc j'avais déjà un esprit critique sur les comédies de ce genre. Bref, tout ça pour dire que ce n'est pas la peine de le voir. Il fait semblant d'aborder le sujet de la religion, mais en fait ne fait que l'éviter en nous assomant de blagues salaces ni drôles, ni inventives. Exemple : un fils doit épouser la fille d'une famille renommée par le mariage forcé, sauf que celle-ci est moche. Voilà c'est tout, c'est le genre d'humour qui me donne envi d'éteindre le lecteur DVD.
Une comédie anglaise dans tout ce qu'elle peu faire de plus lourd. Il n'y aucune finesse dans ce film, alors que le sujet est plutot intéressant avec la différence culturelle entre les Pakistanais et les Anglais.
Une comédie bien troussée. Premier mérite : elle est drôle. Ca semble aller de soi, mais c’est un élément qui manque souvent aujourd’hui. Deuxième mérite: elle tape juste, et propose une description clairvoyante des questions d’intégration (pour reprendre un terme à la mode). Comme quoi on peut parfaitement traiter avec intelligence de questions sérieuses sur le ton de l’humour et en allant au delà des stéréotypes habituels! Car ici, autant que l’intolérance de certains Britanniques "de souche", c’est le refus d’ouverture de bon nombre "d’immigrés" qui est mis en avant. Formidable figure du père d’Om Puri – on croirait une version indienne, pardon pakistanaise, d’une pièce de Molière. Final hilarant, et qui a le mérite de ne pas proposer de solution faussement facile: chacun reste sur sa position, les problèmes demeurent... il faudra bien parvenir à s’entendre.
Alternativement drôle et dramatique, "fish and chips" illustre très bien la difficulté d'intégration, le racisme, et surtout les décalages qui peuvent se créer entre les différentes générations. Je pense toutefois que certaines parties du film auraient méritées un traitement plus léger et plus comique pour conserver un ensemble plus homogène. Une belle étude sociale comme savent si bien le faire les anglais.
Ce premier long-métrage de Damien O'Donnell se distingue par son approche humoristique légère et son portrait plutôt réaliste de la vie quotidienne en Angleterre. Il se positionne comme un héritier des œuvres de Stephen Frears, tels que « My Beautiful Laundrette », avec des personnages plutôt bien développés ; chacun possédant sa propre individualité. Le film jongle habilement entre comédie et drame en abordant des thèmes sérieux tels que l'intégrisme, l’homosexualité et le racisme, sans tomber dans la caricature. Les performances des acteurs apportent dynamisme indéniable au récit. Cependant un rythme plutôt inégal mène à une certaine lenteur narrative. Bien que le film propose un divertissement agréable, il ne parvient pas toujours à éviter les clichés, et sa volonté de description sociale peut parfois sembler trop appuyée. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Un bon film qui mérite le détour. On a ici le quotidien d'une famille pas comme les autres et c'est peu de le dire ! "Amour", "famille" et "traditions" sont les pierres angulaires de ce film. Le père est pakistanais et la mère anglaise. Leurs enfants sont pris en tenaille entre les deux cultures et surtout sermonnés par la figure paternelle très autoritaire, rigide, inflexible (voire trop) et désireuse de les élever selon les bonnes traditions qu'elle conçoit. Les acteurs sont convaincants ; d'ailleurs, le père est époustouflant dans son rôle, mais c'est parfois trop amplifié et surjoué. Au final, on a quand même le droit à un moment de cinéma touchant, émouvant et comique.