Avis : Largo Winch : Le prix de l’argent - Page 3

Une daube sans nom. Non mais sérieusement, l'acting était pas terrible mais là ça se voit encore plus avec la présence de vrais acteurs. A éviter même en streaming

Si les acteurs jouent bien et que le film ne manque pas de scènes d'action bien conçues, c'est au niveau du scénario que ça coince : on a du mal à croire que spoiler: le groupe W puisse se retrouver subitement avec une dette abyssale de 50 milliards juste à cause d'une de ses sociétés qui aurait commandé du minerai qui n'aurait pas été livré.
Franchement, c'est plutôt bâclé comme explication. Egalement, la "procédure 51" à laquelle il est fait référence n'est pas très bien expliquée : en quoi consiste-t-elle? En quoi peut-elle sauver la situation ? Mystère. Quant à la fin, on ne peut pas dire que c'en est une vu que spoiler: on ne sait pas si le groupe W est sauvé ou pas de la faillite, et qu'en plus le méchant, qui a survécu à une blessure qui aurait dû être vraiment fatale (empalé par un crochet de grue enfoncé dans le dos !) a retrouvé dans les dernières minutes on ne sait comment le fils disparu et comme par hasard amnésique de Largo alors que ce dernier a remué ciel et terre pendant des mois pour le retrouver ! Et en plus ils étaient ensemble au moment de l'accident : comment Largo a fait pour s'extraire de la voiture sans prendre son fils en même temps !

Quant au personnage joué par James Franco, on se demande d'où sortent les moyens dont il dispose, vu qu'il n'est qu'un fils d'ouvrier désireux de se venger ; et en plus s'il est insensible à la douleur, ça ne le rend pas plus invulnérable ni plus fort que n'importe qui. Egalement, vers la fin du film il est question spoiler: de deux disques durs (dont l'un contient des comptes falsifiés et l'autre de la cryptomonnaie) : on ne sait pas ce qu'ils deviennent.

De même, il manque les personnages secondaires de la BD comme Simon Ovronaz qui est absent, de même que le pilote d'avion des premiers tomes, sans parler du majordome des premiers films.
Bref, la fin fin n'en est pas une et appelle à une suite, ce qui est un peu embêtant, vu que c'est quand même mieux quand on peut voir une histoire complète.

LARGO WINCH : LE PRIX DE L’ARGENT : 8,5/20

3ème long métrage de cette adaptation de la célèbre série de bandes dessinées du même nom, ce film aux faux-airs de blockbuster a eu beaucoup de mal à m’intéresser.

En effet, j’ai plus eu l’impression de regarder une production Netflix à très bas budget qu’un réel long métrage abouti avec quelque chose d’intéressant à raconter.

Les évènements s’enchaînent sans trop de liens entre eux, les personnages ne sont pas spécialement bien écrits ni attachants. Ceux à l’accent canadien n’apportent rien à l’histoire, si ce n’est une touche d’humour inutile qui casse complètement l’immersion.

C’est très brouillon.
Un ensemble d’idées qu’on aurait plongé dans une marmite un peu au hasard en espérant obtenir un repas gastronomique, en vain.

La réalisation est très approximative avec toujours, dans ce genre de film d’action, des mecs qui vident leur chargeur sur une cible à 3 mètres d’eux sans la toucher, insupportable.
Sans parler des faux raccords visibles et des fonds verts plus que perfectibles.
(Gros big up à l’avion télécommandé pour les plans dans les airs que personne ne remarquera, non non non !)

La bande son est assez bonne et vient un peu sauver le tout, et Tomer Sisley reste quand même assez convaincant dans son jeu d’acteur, même si ce n’est pas non plus …

Bref, vous l’aurez compris, ce Largo Winch aurait carrément pu s’appeler Largo Wish.

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Tambour battant

J’avoue humblement n’avoir vu aucun des films déjà réalisés par le belge Olivier Masset-Depasse. Comme à son habitude pour ces 100 minutes d’action pure, c’est lui qui a écrit l’adaptation des BD de Jean Van Hamme et Philippe Francq – c’est ici une adaptation libre des volumes 13 et 14, Le prix de l’argent et La loi du dollar de la série -. Depuis l’enlèvement brutal de son fils Noom, Largo Winch fait l’objet d’une impitoyable machination cherchant à l’anéantir et à détruire le groupe W. Pour faire éclater la vérité et retrouver son fils, Largo se lance dans une traque sans relâche. Des forêts canadiennes, en passant par Bangkok jusque dans les profondeurs des mines birmanes il ne sait pas encore qu’il devra faire face aux démons du passé. Action pure, je le répète, bien ficelée, bien écrite, entre film noir coréen et John Wick à la française. Pas mal du tout.
Contrairement aux deux 1ers films, le héros est ici plus humain, moins masculiniste, avec ses failles et plus d’aspérités. Par ailleurs, il est confronté à des problématiques actuelles comme les technologies vertes et innovantes tout en étant tourmenté par son passé. Tournage aux 4 coins du monde, - souvent dans des conditions extrêmes -, paysages à couper le souffle, rythme effréné, cascades dignes des grands modèles, il y a tout ce qu’il faut pour conquérir le grand public – malgré quelques scènes d’une grande violence -. Les deux volets précédents des aventures du plus célèbre des milliardaires ont réuni plus de 3 millions de spectateurs. Souhaitons la même réussite à ce moment de ciné classique mais sacrément bien fichu.
Comme pour les deux précédents volets, Tomer Sisley a tenu à réaliser lui-même ses propres cascades, notamment pour la scène de la course poursuite au début du film, qui dure sept minutes. Tout ceci ne s’est pas fait sans plaie, sans bosse ni casse. James Franco, Clotilde Hesme, l’étonnante Elise Tiloloy, Narayan David Hecter, sont aussi de la partie. Cet opus n°3 remplit toutes les cases du bon film d’action et, suprême élégance, nous évite même la bluette sexy et convenue inhérente aux productions de ce type. Un divertissement haut de gamme mené tambour battant. Recommandable.

“Largo Winch : Le prix de l’argent”, un retour réussi ?

Après plus de 10 ans sans donner de nouvelles, Largo Winch revient pour un troisième film ; en l’occurrence, un excellent film.

Ses prédécesseurs présentaient un bon scénario mais une mise en scène parfois discutable. Finalement, le scénario est encore une fois convaincant et la réalisation n’a que très peu de défauts.

Succinctement, les défauts en question peuvent se compter sur les doigts d’une main. Sur le plan technique, la qualité sonore est très étrange ; le son et les dialogues manquent d’immersion. Sinon, certaines séquences d’actions peuvent être quelque peu illisibles au vu d’un nombre conséquent de plans. Il est vrai que l’introduction et la séquence finale peuvent comporter plusieurs plans inutiles et superficiels.

A côté de cela, la direction photographique est vraiment belle ; le film comporte une certaine immersion dans n’importe quelles séquences ; quelles soient d’action, de drame, ou simplement de dialogue. Les jeux de lumière rouge et bleu apportent une dimension profonde au développement des personnages et les chorégraphies sont convaincantes.

Effectivement, les cascades et l’action est un gros point positif du film ; immersion et réalisme sont les mots d’ordre de la mise en scène.

Concernant le scénario, la sensation de faire un film centré sur l’écologie était pressenti et aurait pu être inquiétante. Fort heureusement, le film ne s'attarde pas sur ce pan de l’intrigue malgré une importance cruciale. L’intrigue en elle-même est très prenante ; le film présente une nouvelle enquête encore mieux écrite que lors des films précédents. Le scénario est intéressant, le film arrive à jouer avec son temps avec l’utilisation scénaristique des réseaux sociaux et de l'actualité actuelle.

D’une certaine manière, le troisième film “Largo Winch” n’a pas peur de dénoncer une mouvance dans l’actualité en utilisant la fiction à bon escient.

En clair, le grand retour de Largo Winch est réussi avec des personnages bien développés, une intrigue cohérente et une réalisation améliorée.

Film nul les dialogues sont ennuyeux, l’intrigue vu et revu on sait ce qu’il va se passer au bout de 10 minutes de film, ca faisait longtemps que je n’avais pas vu une tel tel désastre cinématographique !! Je pensais pouvoir passer un bon moment mais malheureusement j’ai dû quitter l salle à la suasi moitié du film…. Plus jamais de largo winch la perte de l’argent famlait l’appeler ou de temp je comme vous voulez

J'ai adoré regardé le nouveau Largo Winch au cinéma., j'ai passé un super moment. L'histoire est bien ficelé, de beaux paysages, de l'action, et quels acteurs (surtout Tomer). Vivement la suite !

Il est difficile de savoir quoi penser du troisième volet des aventures de Largo Winch au cinéma, tant le film se complaît dans des représentations datées de la virilité propres au cinéma d’action des années 80 et 90 : gros plans incessants sur la musculature, opposition manichéenne entre deux hommes dont l’un est d’ailleurs insensible à la douleur, bourres-pifs à tire-larigot et fétichisation du corps masculin en action, qu’il soit en réunion de direction ou perdu dans la jungle. Nous sommes loin de la bande dessinée de même nom, et de la réflexion menée sur les relations tumultueuses entre économie de marché et humanité ; en lieu et place Winch joue à l’agent secret, empruntant la descente en luge improvisée à The Living Daylights (John Glen, 1987), avec son violoncelle mémorable.
Le réalisateur belge Olivier Masset-Depasse maintient un état d’alerte permanent, ce qui assure un dynamisme d’ensemble tout en empêchant les situations de se poser : nous sautons d’un lieu à un autre, des bureaux froids aux forêts thaïlandaises sans transitions et en quelques minutes à peine. La vitesse conduit à la précipitation, impression renforcée par l’indigence des dialogues. Comment espérer toucher le cœur du spectateur et ainsi retranscrire les enjeux du combat intérieur mené par notre héros ? Seule l’influenceuse québécoise apporte un tant soit peu de légèreté et d’actualité – truchement des réseaux sociaux – à une production sinon simpliste et impersonnelle, mais dotée d’une certaine efficacité.

Un divertissement calibré mais efficace, ancré dans les thématiques actuelles, modernisant celles de la BD. Malgré ses défauts, le film est plein de charme.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2024/08/largo-winch-le-prix-de-largent.html

Rien d’exceptionnel mais pas de grosse fausse note non plus. Le scénario est plutôt cohérent, l’action dans la tradition du genre. Le couple formé par Largo et la jeune blogueuse est assez rafraîchissant et offre la seule touche d’originalité.

Bon film que ce troisième volet du fameux héros de BD qui même s'il ne révolutionnera pas le Genre , la réalisation séduit grâce à des scènes d’action bien orchestrées et "un" Tomer Sisley toujours aussi investi dans son personnage !
Suite nécessairement il y aura !

Une belle bouze.
Y’a rien qui va. Ni le scénario, ni la réalisation pompeuse, ni es acteurs….. et c’est un film prétentieux.
Quelle déception !

Un très bon film d'action qui tient ses promesses, à la hauteur de la BD. Beaucoup de sang versé mais James Franco est vraiment très méchant... Merci à toute l'équipe ! à voir.

"Le prix de l'argent" ou le "juste prix" car tout finit par se payer au juste prix, ce n'est qu'une question de temps. C'est ce que va devoir comprendre le multimilliardaire, Largo Winch, car son père, fondateur du groupe n'a pas peut-être pas toujours été très attentionné vis à vis de ses employés. A partir de là, on assiste à un scénario à la James Bond
où s'entremêlent bons et méchants avec course-poursuites comme il se doit etc...
Je pense que les amateurs du genre devraient aimer.

Une immense déception. Ce que j'ai le plus apprécié dans ce film ? Le générique. L'histoire démarre de manière confuse, avec une scène où Largo porte un objet incroyablement lourd, bien que cet objet soit déjà posé sur le sol. Va comprendre.

Ensuite, le film enchaîne avec des échanges de tirs tout aussi incroyables qu'inutiles, notamment lors d'une course-poursuite en moto. Pour couronner le tout, après trois semaines Largo est toujours à la recherche de son fils sans la moindre aide alors que dans une scène suivante on lui présente une application de l'entreprise mandatée pour cette recherche. L'histoire est un véritable chaos, avec des dialogues ridicules et une intrigue qui n'a ni queue ni tête. Un piratage durant une conférence virtuelle est tellement mal géré qu'il en devient risible. À ce stade, on a envie de crier comme les acteurs : "Coupez tout ! Éteignez tout !"

En somme, c'est un mauvais film, probablement l'un des pires Largo produit. Cette franchise semble à bout de souffle. Désolé, je n'ai pas pu aller plus loin, car j'ai été obligé de quitter la salle tant c'était mauvais. Une première pour moi en 2024. Bon courage aux spectateurs qui restont jusqu'au bout.