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LiJie
5 abonnés
49 critiques
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4,5
Publiée le 10 mars 2014
Ce docu donne envie de voir la pièce évidemment. L'implication de Natalie Dessay en première partie où elle affine son jeu de scène, la manière dont le metteur en scène explique le jeu des acteurs est sublime. Vient une deuxième partie plus orientée sur l'orchestre et la scène, le rôle du coeur, un coeur qui semble ne rien exprimer sur les visages mais qui produit une musique superbe, il y a enfin cette fin fantastique de la pianiste qui explique la partition et comment elle écoute Verdi. Le tout est un documentaire qui donne envie d'aimer l'opéra pour ceux qui ne le connaissent pas. Une réussite totale.
A voir absolument, si ça n’est déjà fait. Un pur chef-d’œuvre !
Dessay, simplement sublime et envoutante. Nous avons eu l’émotion dans la gorge du début à la fin du film. Quelle femme que cette femme. Quelle chanteuse lyrique et quel tempérament de rock, quelle comédienne et tragédienne ! Quelle émotion permanente et quelle intelligence vive. Mais tout le reste suivait, que ce soit l’originalité du montage image, mais aussi, son ! Le découpage, les points de vue et d’écoute de chaque prise. Quelle mise en scène. Quelles prises de son ! À écouter impérativement sur une jolie paire d’enceintes à une heure à laquelle on peut se permettre d’écouter fort. Les prises de son et le mixage sont d’un tel niveau qu’ils méritent les enceintes, les casques ou les écoutes les meilleures. Si vous ne l’avez pas vu, courez le louer ! Et puis quel bonheur que de voir enfin de grands chanteurs beaux comme des camions en couleur. Enfin des ténors de moins de 120 kg, beaux et jeunes à la fois, et puis quels talents tant en tant que chanteurs que comédiens. Ce film ne m’a insufflé qu’un rêve, celui de trouver une version vidéo de cet opéra avec Dessay comme chanteuse et les acteurs de ces répétitions. Grand moment d’émotions que nous avons passé ce soir.
Si vous aimez un tant soit peu l'opéra allez-y (et même si vous n'aimez pas l'opéra d'ailleurs, histoire de changer d'avis...). Une très belle réalisation pas "pédagogique" mais passionante, belle et instructive. On sent la passion du réalisateur pour la création, on suit en même temps l'histoire de la Traviata. Un très beau moment.
Remarquable ! À la fois le film dont le montage est superbe et le travail de Dessay, Tezier et autres sous l'œil intelligent et créatif de Sivadier. Mon meilleur film vu cette année
Finalement, ce style de film documentaire peut intéresser des personnes curieuses et ne s'adresse pas nécessairement, aux spécialistes d'Opéra. Là c'est d'abord, la vision de J.F. Sivadier, sur le personnage de Violetta dans la Traviata. Un peu austère, minimaliste, on est frappé par l'implication de Nathalie Dessay. On en était resté parfois, au chanteur (ou à la chanteuse) qui s'avançait au moment où il devait nous montrer sa VOIX, puissante ou nuancée. Là, plus que la performance vocale, on voit combien N.Dessay est expressive et à l'aise avec tous les mouvements du corps. C'est impressionnant et parfois, très émouvant. L'émotion nous est transmise et nous atteint, grâce au don de soi de Nathalie Dessay d'abord, mais aussi par le tact, la délicatesse de Sivadier. Une scène avec la pianiste est magnifique de simplicité et nous ouvre les portes à une meilleure compréhension...
Magnifique, extraordinaire réalisation pour ce docu-fiction (rt oui, un documentaire sur une fiction) émouvant, où l'on finit par oublier qu'il s'agit de répétitions. Merveilleux rendu du travail des rôles titres mais aussi des intermittents du spectacle. Un son à couper le souffle, des chanteurs et musiciens parfaits. Ceux qui aiment l'opéra doivent courir voir ce film, ceux qui aiment les émotions aussi et enfin, ceux qui n'aiment que la technique cinématographique doivent aussi filer voir ce film. Quant aux aficionados de Verdi, je n'en parle même pas.
Un moment délicieux avec de merveilleux chanteurs; la préparation d'un opéra, l'équipe en plein travail et le film dispense assez d'extraits de l'opéra pour suivre l'histoire. Dommage qu'il n'y ait pas au moins une scène avec les costumes d'époque, ce manque fait perdre une dimension au drame qui n'est pas intemporel.
Il y a beaucoup de remplissage, dans ce film. Contrairement à ce que j'attendais, on ne nous montre pas l'équipe qui monte réellement le spectacle, je veux dire les décorateurs, éclairagistes, etc. Le travail concret manque. Seul l'aspect esthétique est montré. Je me demande comment le metteur en scène de l'opéra arrive à diriger quoi que ce soit, tellement il est vaseux, obscur, mauvais communicant. Je n'ai pas aimé du tout Natalie Dessay en Traviata, je l'ai trouvée peu musicienne, surtout préoccupée de ses pirouettes sur la scène. En outre, ses plaisanteries sont plutôt vulgaires - mais c'est peut-être l'idée qu'elle se fait du personnage qu'elle incarne. Au moins, j'aurai pris connaissance de l'histoire... car je n'ai jamais vu cet opéra. La direction musicae est par contre excellente, et j'ai adoré la pianiste italienne. Elle vous donne vraiment le goût de la musique, elle.
Document film extraordinairement bien réalise bravo a Beziat Dessay et a tous les protagonistes Si cela pouvait donner l envi a d autres aussi réalisateurs de mettre en scène les operas au cinema pour nous faire découvrir des oeuvres ....ce serait formidable
Philippe Béziat nous invite à suivre les répétitions d’un opéra. Maintes fois montée sur scène, cette « Traviata », mais aussi toute autre œuvre classique, nécessite un dépoussiérage, une remise à zéro et une reconstruction nécessaire pour permettre à ses interprètes de redonner vie aux personnages qu’ils incarnent. Travail minutieux, complicité entre le metteur en scène et tous les intervenants du spectacle, le sens d’un geste, d’un regard, d’une intonation : petit à petit la structure prend forme et les représentations peuvent commencer. Grand talent lyrique mais personnalité pas forcément sympathique, Natalie Dessay réinvente sous nos yeux une Violetta entière et passionnée face à un séduisant Charles Castronovo. L’approche qui est faite ici est forcément aidée par la popularité de l’opéra choisi. Raccourci d’une vingtaine de minutes, ce documentaire aurait certainement gagné en efficacité.
Traviata et nous, mais "nous" qui ? Impasse est faite sur le menu fretin des accessoiristes, couturières, décorateurs... tout un monde sans lequel aucun spectacle ne peut avoir lieu. En additionnant des séquences fugitives plus un long plan sur une panoplie de brosses et pinceaux bien mal entretenus, on doit tout juste atteindre une minute sur les 112 que dure le film. Les plus : Nathalie Dessay rayonnante et Louis Langrée aux apparitions trop brèves, gais, nets, professionnels, dont le moindre mérite n'est pas de comprendre les consignes vaseuses du metteur en scène. Les moins : le metteur en scène hélas omniprésent, fumeux, bavard quoi qu’aussi indigent en français que dans un anglais étonnant dont rougirait un élève de 6ème, et le reste de la troupe qui est carrément négligé. Difficile de noter un ensemble aussi partial cependant l'exercice est distrayant et mérite d'être vu.
Ce reportage sur les répétitions de la Traviata ne convainc qu'à moitié. Alors que l'on pouvait s'attendre à éplucher le travail du metteur en scène (le formidable Jean-François Sivadier), le réalisateur ne s'attache qu'au personnage (plus bankable) de Natalie Dessay. La diva a, bien entendu, une importance fondamentale, mais il eut été bien plus intéressant de suivre le processus de création dans son ensemble plutôt que les seules répétitions avec la star.