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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 janvier 2015
The Last Hitman : 24H en enfer est censé être un thriller. On ne retrouve pas réellement ce qui pourrait faire un thriller dans ce film. Pour apprécier l’humour noir, il est préférable de regarder le film dans sa version originale car la version française est beaucoup trop sérieuse pour ce film. Ce qui est le plus reprochable à ce film, c’est le côté mou qu’il a. Un démarrage assez lent et une fin à la va-vite, prévisible dès le départ. Malgré qu’il ne soit pas la tête d’affiche, c’est Jack O’Connell qui est à la tête du casting. Tim Roth, étant la tête d’affiche, se laisse malheureusement tomber dans la caricature de son propre jeu d’acteur. The Last Hitman : 24H en enfer n’est pas un ratage complet, ce n’est pas non plus le film du siècle, il s’agit d’un film qui se regarde (de préférence en vo) mais qui ne marquera pas réellement les esprits.
La présence de Tim Roth en tête d'affiche de ce film quasi inconnu nous rappelle que son heure de gloire est loin et que maintenant il se contente de séries moyennes et de films de seconde zone. "Liability" est effectivement loin d'être un long-métrage génial et sa sortie majoritairement en DVD dans la plupart des pays est là pour nous le prouver. Bon il n'est pas pour autant mauvais, mais le scénario n'est pas non plus des plus originaux ni des plus palpitants. On suit un jeune homme de 19 ans irresponsables et un peu bête qui doit servir de chauffeur à un certain Roy qui travaille pour son beau-père et qui s'avère être un tueur à gages. On a parfois du mal à ne pas trouver les péripéties de ce petit film de gangster un peu irréalistes et si l'on suit l'histoire sans trop de désintérêt l'ensemble manque de nervosité et surtout fait longtemps du surplace et ce n'est que dans les dernières vingt minutes que les enjeux se révèlent enfin. Las, notre patience s'étant envolée on est peu surpris par des révélations qui finalement, si l'ennui n'avait pas mis notre cerveau en veille, nous auraient sauté aux yeux bien avant. Côté interprétation Roth se traîne en singeant son propre jeu, Peter Mullan fait le minimum syndical dans le peu de scènes qu'il a, il n'y a que Jack O'Connell (Cook de la saison 3 et 4 de Skin) qui offre une prestation un peu étincelante. Un petit film britannique pas raté, mais qui n'offre pas non plus un spectacle passionnant, à voir si vous n'avez rien de mieux à regarder.
Voilà un petit film qui lorgne du côté du cinéma de Guy Ritchie, de Tarantino par moment, avec un succès mitigé. Le film commence plutôt bien, avec ce mélange de violence et d’humour noir attendu pour le genre. On va dire que pendant vingt minutes on devine une histoire plutôt plaisante quoique pas forcément imaginative, je pousserai même jusqu’au passage dans la forêt. Puis là le métrage commence un peu à se déliter. L’histoire se traine, l’ambition reste limitée, le personnage de Talulah Riley arrive un peu comme un cheveu sur la soupe et en vrai elle est employée juste pour doper un scénario qui sinon est assez squelettique. Elle arrive toujours au bon moment pour sauver la face, c’est trop restreint et il y a trop de coïncidence. Quant à la vendetta que l’on imagine à la fin, ben elle est étriquée, et peu crédible, car un chef mafieux avec 0 garde du corps c’est limite quand même ! L’histoire est donc très faiblarde, et le métrage se laisse suivre essentiellement grâce à ses excellents acteurs, en particulier le duo Tim Roth/Jack O’Connell qui fonctionne comme sur des roulettes. Les deux acteurs sont top, bien complémentaires, et ce, alors même que leurs personnages ne sont pas en soi d’une grande originalité. Talulah Riley n’a malheureusement pas grand-chose à défendre, mais elle a du charme et Peter Mullan est délicieusement détestable. Formellement c’est inégal. Il y a des scènes assez mal fichues (notamment un combat désastreux qui met en scène Riley), mais ça reste épisodique. Il y a par ailleurs des scènes assez réussies (notamment une séquence d’explosion), une ambiance film noir pas désagréable, une touche de violence graphique bienvenue, et une solide bande son qui participe grandement à combler les moments de creux du métrage. Pour ma part sur la forme, sans faire vraiment film, on échappe à l’esthétique téléfilm que je craignais. Malgré tout, Last Hitman est très moyen. Franchement, au début j’étais parti pour grandement apprécié, puis la chute brutale du rythme, le scénario qui tourne en rond, la forme qui reste assez neutre, m’ont peu à peu déçu. Ca reste un honnête divertissement, mais sans plus. 2.5
En VO, faut kiffer l'accent du coin, et malheureusement, le film qui se veut limite subjectif n'est finalement que violence malsaine, pour un scénario et surtout une fin, plus que déplorables