Ce conte fantastique américain contemporain de 1948 de Losey est un hymne à une espérance en une humanité meilleure. Ce qui sera bien vite réduit à néant avec le maccarthysme 1950/54. Le discours est idéaliste et cela a peu à voir avec un drame ni trop avec du racisme mais bien avec de l'intolérance. Plus exactement de la malveillance qui se propage dès qu'un individu qui ne s'intègre pas facilement présente une particularité. Le propos du film appuie sur le fait des orphelins de guerre et montre une série de personnages adultes bienveillants ce sont ceux qui accompagnent le garçon à la fin du film. Ce n'est pas un film pour les jeunes, le garçon représente les orphelins, leur lot de malheur suite à la guerre et l'avenir avec un message à transmettre par la symbolique de la couleur verte. Cela est clairement dit dans le film mais n'est que peu vu car c'est en fait un peu naïf. Ce que montre davantage le film par contraste, c'est que la malveillance se répand facilement parmi les humains alors que la bienveillance doit d'être tenace car elle est le plus souvent inefficace et cela est intemporel et universel.
Premier long-métrage de Joseph Losey, réalisé en 1948, Le garçon aux cheveux verts est une parabole sur la tolérance et l’antiracisme, narrant l’histoire d’un orphelin de guerre qui va se découvrir un beau jour une sorte de touffe d’herbe sur le crâne. Très influencé par les codes du cinéma de l’époque, dont la comédie musicale hollywoodienne, ce film qui s’adresse aussi aux enfants enchaîne les séquences marquantes et d’autres moments plus convenus. La suite de la carrière de Joseph Losey, victime du maccarthysme, sera bien plus singulière, en particulier du côté de l’Europe.
Le garçon aux cheveux verts est un très charmant film. L'histoire est digne d'un conte moderne (mêlant les éléments de l'histoire contemporaine comme les bombardements à une morale et une vision enfantin). Le jeune Peter Frye, orphelin après les bombardements de Londres, se retrouve de manière complètement inattendue avec les cheveux verts. De par cette nouvelle coupe, il découvre du jour au lendemain le racisme et le rejet, tout en cherchant à connaître la cause derrière cette surprenante et inexplicable mutation. Le propos final est plutôt beau spoiler: (cette coupe fait du personnage principal un garçon unique et sert à rappeler les ravages de la guerre) . Les acteurs sont convaincants à commencer par Dean Stockwell (au début de sa prometteuse carrière) très naturel et à l'aise dans un rôle pourtant assez surréaliste. Un film extrêmement sympathique, qui saura séduire les adultes, même s'il s'adresse plutôt à un public adulte.
Lorsque l'on pense film familial il est rare de s'attendre à voir un film s'approchant du travail d'auteur. Maintenant il faut bien admettre que ce n'est pas incompatible. Et il est surement important de préciser le fait qu'il s'agit d'un film ayant clairement des choses à dire. Et oui ça n'est pas tous les jours que l'on regarde des choses qui ont beaucoup de sens. Là on est face à une oeuvre ne se perdant pas dans l'écueil de base qu'on la plupart des films pseudo accessible, c'est à dire de s'abstenir d'être une travail artistique. Le modèle du compte étant utilisé comme t-elle tout reste assez simple mais il n'en ai pas pour autant sans relief. Car c'est film qui réfléchis, sur ses sujets mais aussi sur lui même. spoiler: Comment montre t-on les différences au cinéma lorsque l'on veut montré qu'elle n'on pas plus de soucis à poser que les feuilles dans les forêt. Je pense donc que le propos du film est véritablement là. Il veut nous parler de quelque de controversé. Et essaye même de nous dire que malgré la volonté de nous mettre à égalité. Parfois il s'agirait plus de juste de les comprendre. Les écoutez en sommes. Il faut s'écouter. Ce qui encore une fois, selon moi est ce que signifie le message de fin lorsque Peter apprends le contenue de la lettre de ses parents. Pour ce qui est de la qualité du film il est évident que c'est bien. maintenant pas de quoi en sauter au plafond ça reste un film que nous, nous qualifierons de simple dans sa mise en scène. Même si je ne suis pas vraiment de cette avis. Car à y bien regarder c'est remplie d'idée riche et appliqué avec beaucoup de verbe. Donc si vous voulez vous réconcilier avec le cinéma dit familial je pense qu'il n'y a pas dix milles entrées et que celle ci n'est pas si mal.
« Le film : « Le garçon aux cheveux verts » est une triste histoire d’un petit garçon orphelin, qui, un beau matin, se retrouve à la sortie d’un bain, avec ses cheveux verts et qui sera l’objet de curiosité de tout le monde, des camarades qui se moquent de lui. Tant l’origine des cheveux verts n’est pas connue, il sera rejeté par les habitants de la ville qui ont peur de la contagion ! Il décide d’assumer cette différence, ce qui provoque l’hostilité générale, il sera livré à la cruauté des camarades. Ce film est audacieux, il aborde des thèmes intéressants : le racisme, la tolérance, l’intégration, le rejet à la différence. Les cheveux verts est une métaphore intéressante pour parler de la peur à la différence, de la peur à l’autre et d’une forme de racisme et pour dénoncer la bêtise humaine en expliquant combien les gens peuvent aller jusqu’à pour contrer la peur. D’ailleurs, la séquence sur l’appel des écoliers par couleur de cheveux pour montrer combien le refus de la différence est absurde ! Intéressant, ce film ! Le petit Dean Stockwell est bouleversant dans le rôle d’un orphelin innocent montre du doigt tout simplement par ce qu’il a des cheveux verts ! Grosse stupéfaction de découvrir que c’était bien l’acteur connu qui a joué dans la série « Code quantum » et que c’était sa première apparition au cinéma ! Enfin, ce film est bien réalisé, le Technicolor qui ravive les couleurs, est toujours un pur plaisir visuel ! Pas mal, ce film ! »
Parler de la guerre, mais aussi de la tolérance et de la peur de la différence à un enfant, n'est pas une chose aisée... Mais ce film tient le pari, et y arrive assez bien. Cependant, je trouve qu'il peut rester compliqué, car il est rempli de seconds degrés, et j'ai peur qu'un enfant qui le regarde se focalise sur l'histoire elle-même. Et concernant le déroulement de l'histoire, on peut se poser énormément de questions. Mais tout le long, le film nous fait comprendre que ce ne sont pas les faits qui importent, mais le sens qu'il y a derrière. J'insiste sur le regard qu'aurait un enfant dessus, car je ne pense pas que ce soit un film pertinent pour des adultes uniquement. Un adulte pourra cependant passer un agréable moment au visionnage. Concernant les thématiques, elles sont toujours complètement d'actualité... L'acteur qui joue l'enfant est excellent, et très crédible, et je ne m'étonnes pas de voir qu'il a eu une très longue carrière par la suite ! Si le film vous intrigue, regardez-le, ce ne sera pas une soirée familiale de perdue.
Un film que je viens de revoir presque 15 ans après une première vision qui m'avais fait une plus grande impression qu'aujourd'hui. Le garçon veut envoyer un message d'amour et de paix au monde mais les hommes ne veulent pas l'entendre. Cet enfant c'est une sorte de Gandhi: il prône la non-violence. Ça ne veut pas dire davantage et c'est suffisant. La plus belle scène est dans la forêt lorsqu'il rencontre les orphelins. Tout prend sens mais la portée universelle de ce message est assez limitée. C'est dommage
On découvre d'abord un jeune garçon rasé et assis sur une chaise qui refuse de parler avant de raconter son histoire, celle d'un jeune orphelin de guerre, qui va retrouver la joie de vivre avant de, mystérieusement, voir ses cheveux changer de couleurs pour devenir vert...
Malgré un postulat de base intéressant, "Le garçon aux cheveux verts" ne me convainc pas totalement. Pourtant le début est plutôt intéressant mais l'ensemble ne décolle jamais vraiment, ne surprend guère et surtout paraît inachevé. De plus, c'est tout sauf subtilement que le film délivre des messages contre le racisme, l’intolérance, la guerre et la peur de la différence, il en devient par moments très et trop démonstratif et finalement un peu trop lourd, tout comme son étude (manichéenne) de la population du village.
D'un autre côté, le film de Joseph Losey (qui sera par la suite sur la fameuse liste noire et qui s'exilera quelque temps en Europe) n'est pas non plus déplaisant à suivre, l'ensemble est bien rythmé et il arrive à donner de l'intérêt et de la force à certains enjeux (bien que la frontière avec le misérabilisme ne soit pas toujours loin). Il dirige bien ses acteurs et notamment Dean Stockwell dans le rôle de Peter Frye et Pat O'Brien dans celui de Gramp. Le technicolor et le travail sur les lumières sont de qualités et ajoutent une identité visuelle agréable au film, tout comme les décors.
Bref, c'est dommage car le début est intéressant et certains enjeux sont bien retranscrits mais l'ensemble tombe par moments dans la lourdeur empêchant de vraiment rendre le récit émouvant.
Le début est intéressant par son mystère, nous ne savons pas dans quoi nous allons nous embarquer mais malheureusement, le mystère retombe trop vite et le film s'enlise dans un ennui permanent. Même la fin ne fait pas "remonter" l'ensemble. Le seul attrait de ce film est la performance de Dean Stockwell !!
S'il n'était pas indiqué que ce film est le premier du futur réalisateur du "Messager" et de "The Servant", il aurait été difficile de le deviner tant on ne sent pas vraiment la (future!!!) patte personnelle du cinéaste. Mais cette fable symbolique contre l'intolérance et le racisme reste quand même suffisamment inhabituelle pour le cinéma de l'époque pour retenir l'attention. Hélàs le film souffre parfois d'une certaine lourdeur assez inexplicable (et pas seulement parce que le producteur Howard Hughes a imposé quelques symboles anticommunistes, mais si mais si...les "orphelins"!!!). Elle due peut-être à une trop grande démonstrativité et/ou à un message de paix un peu trop naïf. Par contre, l'interprétation est irréprochable que ce soit pour le court mais intéressant rôle de Robert Ryan pour un de ses très rares personnages totalement positifs, pour Pat O'Brien en grand-père adoptif très attachant et surtout pour Dean Stockwell, un des plus talentueux enfants-acteurs du cinéma américain. Malgré ses défauts, "Le Garçon aux cheveux verts" est une découverte tout ce qu'il y a de plus digne d'intérêt.
Les trente premières minutes ont quelque chose de merveilleux. Entre ce Technicolor splendide, cet univers à la fois joyeux, dansant, et pourtant très cruel, la mise en scène de Losey est excellente, tous les acteurs (même les enfants) jouent bien, le tout est emprunt de poésie et de mélancolie... D'ailleurs, même après cette première demie-heure, le film garde ses qualités. Le problème, c'est qu'il s'enfonce dans des discours moralisateurs trop peu clairs pour être convaincants et un peu vieillots. Et le film n'a beau durer que 80 minutes, on a de la peine à en voir le bout, et ceci à cause de la baisse continuelle de rythme tout au long du film. Dommage, ça partait bien.
11 / 20 ! JE m'attendais a pire vu la date de sortie ! Finnalement ça ce laisse regardé avec attention et précision ! Mais comme beaucoup de film c'est juste regardable pour moi l'histoire est assez tiré par les " cheuveux " Les acteurs sont plutot bons par contre ! A savoir je l'ai vu au ciné ! Mais ça n'apporte rien a la qualité du film ! Visuellement ça devait être bien pour l'époque ....