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Alain D.
600 abonnés
3 298 critiques
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4,0
Publiée le 8 mars 2022
Une très belle comédie dramatique écrite et mise en scène par Patrick Ridremont. Il nous propose des scènes intenses et des dialogues savoureux. L'Humour belge, implacable, fait des ravages dans des circonstances graves ; Situation absurde ou pas, la Loi c'est la Loi. Ce film nous offre une troupe de personnages attachants interprétés par des acteurs de talent. Un Aumônier marrant à la retraite joué par Christian Marin, Denis Mpunga dans le rôle de Julius le gardien blagueur, Jean-Luc Couchard (sosie au moins vocal de Benoit Poelvoorde) dans le Rôle du gouverneur. La belle et douce Pauline Burlet, alias Sarah, la fille du directeur, qui offre son gâteau au condamné. Les rôles principaux sont tout aussi bien assurés par Virginie Efira la conseillère du gouverneur et François Berléand en directeur de prison atypique. Quant a Patrick Ridremont, il réalise une excellente prestation de comédien, hyper crédible dans la peau de William Lamers,le condamné à mort.
Une excellente surprise ! Un scénario intéressant, des rebondissements, de l'émotion, de bonnes répliques et un humour certain, un excellent jeu d'acteurs... A voir !
Un véritable OVNI, voilà ce qu'est Dead Man Talking, le film de Patrick Ridremont. On se prends vraiment d'affection pour ce condamné qui malgré la cruauté de l'acte qui reste impardonnable, a eu une vie remplie de haut et de très bas. Les acteurs flamboient de mille feux et sont très touchants, très émouvants. Les personnages paraissent très lisses au 1er abord et le seraient restés si spoiler: l'exécution avait eu lieu . Finalement, ils sont beaucoup moins creux et certains ont vécu quelques drames. C'est là aussi qu'on voit que l'être est très différent du paraitre spoiler: la conseillère qui fait en fait la campagne du gouverneur pour elle et non pour son boss . Ce film fait vraiment réfléchir sur l'impression que les gens donnent et ce qu'ils sont en vérité, en grattant la couche protectrice plus ou moins épaisse que l'on se forge.
Film belge nominé aux césats dans la section meilleur film étranger. ça commence bien, avec l'humour belge et ce décalage propre au cinéma belge mais malheureisement on tombe par la suite dans un sentimentalisme exacerbé. La mise en scène est ceci-dit très soigné (peu être trop d'ailleurs...)
Étonnante surprise et super moment de cinema, on ne s attend a aucun moment a un film pareil. Totalement décale , complètement intemporel on ne se situe pas a quel époque nous sommes et surtout ou ? Une campagne reculé ? Surement au vu des lieux, des habitants tout est d un autre temps , un gouverneur gère le coin ... Des costumes très cliches chaque acteur porte le costume de son rôle durant tous le film le maton le directeur de prison le politacard le condamne la femme politique prête a tout , le journaliste......et j adore cette ambiance glauque sale mais en meme temps champêtre et ringarde.. Comme le cinema belge sait nous le faire!! Magnifique histoire d une grande simplicité en soit mais intéressante car cela est nouveau est on est captive par le devenir du personnage remarquablement joue par son réalisateur / acteur. J en place une spéciale pour berleand majestueux dans son rôle de directeur de prison froid mais pourtant juste et humain. Et ce film passe beaucoup de message de l humanisme a l enfance difficile , de la politique dont le réalisateur se moque entre magouille ignorance déconnecter du monde réel...le cote réal tv qui fait parti de notre quotidien en faisant de cette mort un show absurde, le temps et les regrets......le tout avec du style de l humour noire des caricatures. Car des le début tout est mis en place pour détester ce personnage mais pourtant a la fin personne ne souhaite sa mort et on le ressent bien car l émotion est forte. Le tout accompagne d une jolie musiqe judicieusement pourrait parler longtemps du message générale du film mais je vous laisse le plaisir de visionner cette belle surprise
Dead Man Talking: Assez bon film une formidable intrigue "le mort qui parlait pour survivre" c'est quand même peu commun et on a envie d'entendre son histoire et savoir comment tout cela va se terminer. Pour avoir tourner avec Patrick Redrimont , je peut vous confirmer son sens de l'humour Belge , un gars génial à l'écran comme hors tournage . Ici il se mets en scène lui même , avec un scénario qui au premier abord paraît loufoque et bien non ...... ( regarder vous comprendrez ce film ) une très belle distribution Belge et française . Un climat glauque dans cette ( usine ) tourné au GD Luxembourg , qui donne l 'atmosphère très bizarre . Agréable à suivre
Enorme très bonne surprise que ce film ! Tout y est : un début assez effrayant pour ne pas qu’on s’attache au condamné et un cheminement très subtil tout le long du film. J’ai adoré de bout en bout : le jeu des acteurs, la caricature des politiques, le choix de la période (imaginaire), la photo, les subtilités (il doit falloir le voir deux ou trois fois pour tout capter), l’émotion sans tomber dans le patho, la critique d’une société de voyeurs. Une réflexion aussi sur le fait que l’envie de consommer de l’image ne date pas d'aujourd’hui et de nos moyens modernes, j'ai adoré l'idée de filmer et retransmettre avec cette vieille caméra... et de captiver ainsi les foules. Bref : un petit bijou !! A ne pas rater !
Je suis un peu plus mitigé que la plupart des critiques car même s'il y a de très bonnes scènes et quelques bons dialogues, même si Patrick Ridremont joue parfaitement son rôle, je trouve que le scénario tourne assez rapidement en rond et qu'il ne présente à la finale que très peu d'intérêt. En somme, tout repose sur le jeu de Ridremont et tout ce qui tourne autour est assez insignifiant.
Une comédie loufoque, très noire, si ce n'est complètement décalé, presque dérangeante. Les derniers mots d'un condamné à mort en long métrage, fallait y penser pour l'originalité ! Le film constitue donc à travers ce réquisitoire d'un mort, une critique de la politique, des institutions, de la télévision poubelle, et plus généralement de la manipulation des Hommes les uns sur les autres. De l'absurde originale, une bizarrerie francophone qui vaut franchement le coup !
l'idée de ce film peut sembler originale, originale au début oui mais après quelques minutes ça devient lassant, on est en plein dans un univers à la Kafka où l'absurde cotoie souvent le grotesque; cet homme condamné à mort qui voit son exécution retardée au fur et à mesure qu'il raconte sa vie... les acteurs ne sont pas aux top, Virginie Efira joue faux son personnage de coach d'un homme politique aux bords des élections, François Berléand s'emmerde comme tous les films qu'il interprète, un très mauvais acteur qui joue toujours le même personnage désabusé, longtemps ignore par la profession, il est placé au premier plan depuis quelques années , comme étant un vétéran du cinéma français, on le porte aux nues tel un Michel Serrault, oui mais voilà il n'en a pas le talent
Idée de base très intéressante qui aurait pu donner un film poignant mais ce n est pas du tout l axe choisi par le réalisateur ...humour noir , caricatures ,histoire creuse peu d analyse la mayonnaise n a pas prise ! Seuls les quelques discours sont prenants...dommage
Dead Man Talking est un huit-clos prenant, drôle et noir. On s’attache malheureusement à un meurtrier sans se soucier du mal qu’il a fait, alors que sa boucherie ouvre le film. François Berléand montre enfin sa grande qualité d’acteur grâce à son rôle de directeur cynique. On retiendra également l’esthétisme du film qui a été travaillé avec sérieux. En bref, ce Dead Man Talking est un beau film, unique dans le patrimoine français. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Un film belge qui s'illustre parmi ses voisins hexagonaux de part son originalité et de métaphores riches et percutants. Il n'en est pas moins que certains défauts subsistent notamment une qualité de jeu assez variée : un grand Patrick Ridrémont face à une Virginie Efira peu voire pas crédible du tout. Le concept sort un peu des normes, nous laissant entrevoir au travers de ce huit clos carcéral une faille dans le système judiciaire. Le parallélisme avec le Christ est plus qu'évident, le condamné rassemblent petit à petit ses fidèles par le biais de la presse et des médias, sous une ambiance qui fait penser au "Truman Show". Derrière cette condamnation se cache une seconde histoire politique, et ce mélange de genre fait du film un peu bancal. Néanmoins on peut relever les métaphores et références riches et un film saupoudré d'humour (des fois facile, des fois noir) qui peut contenter un peu tout le monde. La mise en scène est parfois un gros point d'interrogation, certaines scènes ayant peu d'intérêt et qui semblent se décaler par rapport à l'ambiance qui règne. Pourtant d'une durée assez moyenne (1h40) on ne voit pas le temps se profiler, mettant le spectateur captif dans une histoire intrigante avec pour seule question en tête "mais comment va-t-il s'en sortir ?". Ce qui est intéressant également, c'est l'avancement de la psychologie des personnages : les opposants deviennent malgré eux adjuvants pris au piège de cet homme qui narre des histoires comme des contes d'enfants. Fraichement inspiré de Sherazade, ce "Jésus des 1001 nuits" moderne arrive à faire douter le monde de ses actes, la télévision étant un canal bien plus important que prévu. En conclusion, "Dead Man Talking" puise son succès mitigé grâce à son originalité et un duo irréprochable (Berléans & Ridrémont), le reste du casting n'étant pas à la hauteur et transparait derrière l'ombre de ces 2 protagonistes. Le suspens est à son comble jusqu'à la dernière minute, de quoi faire patienter le spectateur, intrigué, pour qu'il n'en perde pas une miette. Intelligemment construit, il réside encore quelques failles scénaristiques mais il n'empêche qu'on puisse aisément savourer ce film tranquillement sans en attendre de trop.