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    Le Magot de Josefa
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    2,3
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    6 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 466 abonnés 4 467 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2016
    Une petite comédie d’Autant-Lara, un métrage franchement assez mineur, qui repose presque entièrement sur l’abattage de Anna Magnani. Cette dernière est déchainée, et honnêtement, elle ne serait pas là Le Magot de Josefa ne présenterait réellement pas beaucoup d’intérêt. Pleine de vivacité et doté d’un personnage truculent, elle monopolise l’écran, écrasant sans difficulté ses comparses, pas mauvais, mais pas gâtés non plus niveau rôle. Bourvil joue juste, mais on ne peut nier que son personnage n’a pas grand relief, et Pierre Brasseur apparait assez peu, et surtout il est doté d’un rôle assez caricatural, qui ne fait pas honneur à son talent et à sa subtilité. Pour tout dire, je crois que c’est surtout l’histoire, plutôt fade, qui ne met pas en valeur Bourvil et Brasseur, ni les autres au demeurant. Le scénario reste très convenu, avec ces historiettes d’arnaques à la petite semaine, assez inoffensives et peu subtiles. Le film est plutôt mollasson, il se traine jusqu’à son final gentillet. Même si Le Magot de Josefa fait rire épisodiquement grâce à l’abattage de Magnani et quelques scènes cocasses, ça ne décolle jamais vraiment, et ça sent le rebattu plus d’une fois. Malgré son talent, Autant-Lara a du mal à donner du punch à son film, et à nous entrainer sur une heure trente dans ces mésaventures rurales. Bref, ça se laisse voir mais avec une certaine apathie.
    Visuellement le film n’a d’ailleurs rien d’exceptionnel. La mise en scène est correcte mais Autant-Lara reste loin de ses meilleurs films. Le noir et blanc n’est pas très joli pour un film des années 60, et seul l’ambiance, le cadre, le décor, celui d’un petit village français du temps, parvient à susciter un réel attrait, le rendu étant en la matière convaincant. La bande son aussi n’est pas vilaine du tout, et avec Magnani c’est peut-être la seule vraie source d’énergie de cette comédie assez fatiguée.
    En conclusion, Le Magot de Josefa est une comédie dispensable, à voir éventuellement pour les acteurs, mais on est réellement dans le ventre mou de la filmo de Bourvil, et aussi de celle d’Autant-Lara. 2
    traversay1
    traversay1

    3 684 abonnés 4 890 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 août 2016
    Pourfendeur inlassable du poujadisme, Autant-Lara accuse une nette baisse de régime à partir des années 60. Ici, sa satire des moeurs rurales de révèle d'une lourdeur pachydermique. Le plaisir vient du choc des cultures : Bourvil et Pierre Brasseur contre la grande Anna Magnani, ça ne manque pas de piquant.
    ronny1
    ronny1

    41 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 novembre 2019
    Si ce n’était l’abattage d’Anna Magnani et la férocité de Claude Autant-Lara, « Le magot de Josepha » tient son label de navet garanti. Le dernier quart d’heure est consternant. La deuxième étoile est pour la tornade italienne uniquement, car même Bourvil est mauvais et Pierre Brasseur réduit à jouer les utilités.
    Maqroll
    Maqroll

    167 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 juillet 2012
    Une histoire d’arnaque ratée en milieu paysan pour ce qui n’est certes pas un des meilleurs films de Claude Autant-Lara. Le scénario est insuffisant et les acteurs sous employés. Bourvil a l’air de se demander constamment dans quel registre il doit jouer, Pierre Brasseur a un rôle bien trop léger et trop superficiel pour son immense talent, sans compter Ramon Iglésias, qui n’apparaît que dans le premier quart d’heure. Anna Magnani est pourtant énorme mais elle ne peut sauver le film à elle toute seule. Sur le fond, on a le pire côté d’Autant-Lara, à savoir sa misanthropie gratuite et n’épargnant personne. Il reste du côté positif une reconstitution intéressante de la vie d’un petit village dans les années d’après guerre et de belles images. Cela ne donne qu’un film médiocre à la fin bâclée qui ne restera pas dans les souvenirs.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    43 abonnés 2 544 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 décembre 2024
    Le trio Aurenche, Bost, Autant-Lara avait déjà commis, quatre ans auparavant, l'adaptation médiocre de "La jument verte", peinture triviale de la ruralité, d'après Marcel Aymé. Les trois récidivent ici dans une comédie insignifiante et grotesque dont on ne comprend même pas ce qui a pu provoquer leur intérêt.
    L'épicière et bistrotière Josefa passe pour avoir hériter d'un magot. Son fils lui envoie son camarade de bohème, le compositeur sans succès Pierre Corneille (si, si) joué par Bourvil, pour lui soutirer frauduleusement de l'argent.
    Après un préambule qui ne laisse rien présager de bon de la part de Claude Autant-Lara, Bourvil met les pieds dans un village représentatif d'une médiocrité qui n'est pas tant celle de la campagne que de l'écriture du film. La franchouillardise, avec accent du terroir et petits coups de gnôle, est caricaturale et introduit une truculence que les auteurs croient sans doute drôle ou grinçante. C'est juste stupide.
    Quand apparait Anna Magnani, on touche le fond. Mal dirigée dans son rôle de femme de caractère toujours en colère, la comédienne surjoue et cabotine jusqu'à exaspérer. On en est gêné pour elle. Ses algarades avec le maire et ancien amant Pierre Brasseur sont affligeantes. Bourvil, lui, compose un rôle sans matière et très pauvre sur un plan humoristique. L'intrigue est indigente, à l'image de la relation que nouent Josefa et Pierre; elle est soporifique malgré les coups de gueule des uns et des autres à l'intérieur ou devant le bistrot, lieu incontournable de la "comédie".
    Je ne sais pas si le regard posé sur la campagne et ses habitants est méprisant; il est en tout cas très maladroit et sot.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 octobre 2020
    Ce film de Claude Autant-Lara avec Bourvil, un grand acteur français et Anna Magnani une actrice italienne qu'on connait peu en France à mon avis, est une grosse comédie, un vaudeville en quelque sorte, qui se regarde mais sans plus. Il y a peu de lieux, 10 au maximum, ce qui renforce cette impression théâtrale ajoutée au fait qu'avec les dialogues un peu forcés (ou pas) d'A. Magnani, on a vraiment l'impression d'être au théâtre. Le jeu de Bourvil, coquin, et son personnage manipulateur sont un peu plus intéressants. Il faut aussi découvrir Henri Vilorgeux, en fossoyeur alcoolique, qui avec son accent à couper au couteau, en fait un personnage savoureux. Au delà de l'accent disons rural, on a aussi droit à toutes les petites histoires de village mettant en scène le maire, bien sur, mais aussi le curé etc...C'est un peu trop caricatural parfois.
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