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Xavier D
59 abonnés
1 064 critiques
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3,5
Publiée le 26 mai 2024
le charme opère sur ce film désuet grâce au scénario et aux acteurs. une tragédie qui en dit long sur l'amour au delà de la vie. aimer à jamais, même après la mort.
Malgré son atmosphère particulière qui flirte avec le fantastique, des acteurs convaincants et un noir et blanc élégant, ce film est inégal et souffre de longueurs. Le côté mélodramatique est aussi un peu trop appuyé pour s'attacher sincèrement aux personnages.
C'est avec une manière très théâtrale, pour ne pas dire shakespearienne, que William Wyler s'attaque à l'un des monuments de la littérature du XIXe siècle. N'ayant pas lu ce classique mais avec quelques renseignements pris, cette adaptation parcellaire (la moitié de l’œuvre en fait) accuse quand même le poids des ans, dans des procédés de mise en scène qui sentent le cinéma d'avant-guerre et une certaine exagération des gestes et des répliques. Un petit défaut de modernité, compensé par des interprètes somme toute impressionnants et une maîtrise globale des rebondissements.
Cinéphile, J'ai essayé de regarder mais ls dialogues sont tellement inaudibles que c'était un calvaire pour essayer de comprendre et suivre. C'est bien dommage que l'image est de bonne qualité mais que la bande sonore soit immonde. Les anciennes œuvres me rebutent toutes à cause de cela. Les voix féminines sont toujours trop criardes et l'élocution beaucoup trop rapide qu'il en est impossible de comprendre.
Adaptation du roman célèbre d'Émily Bronte, c'est un des fleurons de la filmographie de Merle Oberon, épouse à la ville d'Alexandre Korda producteur et aussi réalisateur anglais le plus important de l'époque.
Wyler poursuit avec ce film, un des fils rouge de sa filmographie, celui de la femme vénéneuse, névrosée que ses atermoiements et ses incohérences conduisent à éloigner de l'amour qu'elle cherche au fond d'elle-même.
Si au plan esthétique, le film est une réussite portée par un casting dont les premiers rôles sont tous tenus par des Britanniques, ( laurence Olivier, David Niven et Geraldine Fitzgerald) le romantisme exacerbé de l'intrigue m'a empêché d'y adhérer totalement.
Wyler est un cinéaste beaucoup plus admiré outre Atlantique que dans l'hexagone ou il fut peu défendu comme auteur à part entière de la période de l'âge d'or hollywoodien. Selon moi largement à tort.
Pour la petite histoire Merle Oberon cacha pendant de nombreuses années ses origines sri lankaise par sa mère, par crainte d'être discriminée. Un accident de voiture survenu avant le tournage du film, dont elle garda des séquelles au visage ( cachées par le maquillage) altèrerent la suite de sa carrière.
Chef-d'oeuvre ! On est ici dans ce qu'est l'excellence dans l'interprétation des acteurs. Laurence Olivier montre tous ses talents et, preuve s'il en faut, qu'il fait partie des tout grands de cet art.
Malgré les différentes ré adaptations et même à la lecture de l'oeuvre prodigieuse d'Emily Bronte, Heathcliff restera à tout jamais Laurence Olivier et Catherine, Merle Oberon, tant cette adaptation est magnifique. Un des plus beaux films des grandes heures d'Hollywood.
S'attardant sur l'hésitation tragique de Catherine entre son amour fusionnel avec Heathcliff et ses aspirations mondaines alors atteignables par le mariage seul, l'intrigue incarne le romantisme absolu d'une certaine catégorie de films hollywoodiens, très classiques dans leur mise en scène et assez emphatiques tant dans leur bande sonore que dans la direction d'acteurs, où le charisme de Laurence Olivier s'habille d'une douloureuse froideur. L'adaptation attendue d'un roman emblématique.
Il y a ce côté possession et envoûtement chez Catherine. Elle dit qu’elle EST Heathcliff. Et le film avec ses aspects précieux sur l’amour aborde tout au long du film cette thématique qui fait la force du film: le froid sur le cœur qui l’empêche de s’épanouir et cet amour quelque peu malsain qui la ronge toujours en pensée emprisonnée dans son âme. Bunuel avait tout misé sur cet aspect. Wyler le distille avec davantage de retenue.
Ce film c'est un chef-d'œuvre. La meilleur adaptation à l'écran et de loin... C'est un film très bien mise en scène, touchant... Sir Lawrence Olivier touche à la perfection au sublime... La fin très touchante.. Un film à voir.
Comme beaucoup de film auquels je met cette note : le film ne m'a pas passionné... Mais je dois reconnaitre qu'il est bien réalisé. Malgré mon ennui, je me suis quand même attaché au personnage. La narration est lente, surtout quand on pense qu'Ellen est entrain de tout raconter à ce pauvre monsieur qui voulait juste un résumé rapide (mais c'est un détail)... La plus grande qualité de ce film, ce sont les acteurs qui ont un jeu plus que convaincant.
Je m’attendais à un film gothique, mais à part quelques éléments superficiels, c’est plutôt une tragédie amoureuse assez traditionnelle. Même si le film est beaucoup moins fort, j’ai retrouvé quelques qualités de Wyler que j’avais remarquées dans L’Héritière: l’efficacité de ses mouvements de caméra, la modernité du rythme, le choix d’un récit au long cours avec des ellipses juste où il faut, des personnages féminins complexes... ce n’est pas un chef-d’œuvre inoubliable mais plutôt une bonne surprise pour moi.
William Wyller réalisateur du titanesque "Ben-hur" de 1969, s'attaque ici à une œuvre des sœur Bronté. Attention! C'est merveilleux, "Jane Eyre" est réellement fastueux mais, "les hauts de hurlevent" est complétement magiques. Le noir et blanc est somptueux, Laurence Olivier en méchant, sombré dans la folie de la vengeance est ahurissant. Merle Oberon Inoubliable ..