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Yannickcinéphile
2 441 abonnés
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1,0
Publiée le 19 novembre 2016
Bon je ne sais pas trop ce que sont venus faire Robert de Niro et John Cusack dans ce petit produit assez médiocre, pour ne pas dire beaucoup ! Parce que franchement il n’y a pas grand-chose à retenir ici ! Le film est censé reposer entièrement sur son scénario, puisqu’il s’agit d’un suspens, mais en fait la révélation est très mauvaise, et on le sentiment de s’être fait joyeusement avoir ! Pendant 1 heure 30 environ on nous assène une succession de rebondissements dont on ne devine pas trop pourquoi ils arrivent. Sans doute pour éviter que l’on ne s’ennuie ! Alors on accepte, puis on accepte encore une grosse invraisemblance puis une incohérence, puis cette narration décousue et ce manque d’enjeux criant, tout cela dans l’espoir que la chute vienne expliquer et justifier tout cela ! Mais finalement non, on se retrouve avec une conclusion des plus quelconques, et un épilogue assez consternant. C’est bien triste, parce que du coup ce n’était pas une mauvaise impression galopante, non, on s’est bien fait avoir avec un film inutile. Le casting est sympa certes, mais bon, dans un film creux pouvait-on penser avoir des personnages à la hauteur de ces deux acteurs principaux ? Ben non vous le comprenez bien. Robert de Niro fait de la figuration en balançant trois répliques faussement badass ; John Cusack passe tant bien que mal d’une scène de bagarre à une autre dézinguant le casting secondaire au fur et à mesure. Un casting secondaire aberrant c’est le vrai cirque Barnum avec des tueurs tous plus ridicules les uns que les autres ! Là aussi, que sont venus faire Dominic Purcell (encore que lui il a l’habitude !) et Crispin Glover dans cette mélasse ? Reste Rebecca da Costa, pas franchement une actrice à en juger par ce film, plutôt une sculpture. Jolie, mais une sculpture quand même. Formellement rien de bien bon à ajouter. Film très sombre côté photographie, c’est un huis-clos dans une chambre de motel miteux, donc vous voyez que ça ne va pas casser la baraque niveau décor et paysage ! Le souci c’est que l’action est toute aussi consternante, la musique est un ratage monumental, et la mise en scène frôle le ridicule (l’épilogue est un sommet). L’Instinct de tuer est donc une très médiocre série B de luxe qui semble vouloir lorgner par moment vers du Tarantino, mais ça lorgne juste ! Beau casting sur le papier, c’est à peu près tout ce que ce film peut offrir. 1
De Niro confirme qu'un film avec lui aujourd'hui est forcément un four. C'est dommage car un tel casting... (avec une bombasse de blonde...), ça promettait, mais... Pas de saveur, pas de couleur, et surtout un scénario au rabais : il ne se passe rien, quand il se passe quelque chose c'est complétement abérant, et l et le twist final a été vu 2000 fois.... Aucun intérêt !
Le film tourne un peu en rond et on n'apprend finalement pas grand chose sur les deux personnages. Je pense que la plastique de Rebecca Da Costa permet au film de ne pas totalement sombrer. 2/5
Le meilleur atout de cette partie de cluedo pour voyous est que, à quelques minutes près (sur un total de 108), tout se passe la nuit (où tous les chats ne sont pas gris...), ce qui crée naturellement des complications dramaturgiques intéressantes. Lieu quasi-unique (un motel crapoteux, au fond d'un bayou louisianais), action à l'unisson (la possession disputée d'un sac au contenu mystérieux). Là où cela pèche, c'est côté distribution : De Niro est une vraie caricature - une nouvelle fois... Rebecca DaCosta (la femme) est fort mauvaise, et John Cusack (l'homme - de main) monolithique. Les petits rôles sont mieux tenus (le nain, le shérif sadique, le gérant allumé du motel) ! Au total, un produit moyen (avec fin bâclée..).
tout ça pour ça , un sac , des scènes inutiles en pagaille , le twist finale est vraiment bidon , comme le film d'ailleurs , à noter que la voix de de niro n'est pas sa voix habituelle , un dtv 0/20 , où on aurait pu retrouver nicolas cage à la place de cusack
Une seule réserve: on passe juste à côté d'une vraie dramaturgie "à l'ancienne". Pour le reste... Un scenario qui vous tient sans cesse et -presque- jusqu'à la fin en haleine, une image superbe à la mesure de ce film sombre, un De Niro omniprésent bien qu'en "filigrane" -on le voit très peu... mais...-... John Paul CUSACK et Rebecca Da COSTA sont simplement impeccables.
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2,5
Publiée le 5 septembre 2023
Des cadavres, des flingues, un tueur à gages, une stripteaseuse habillèe comme Wonder Woman (ètonnante Rebecca Da Costa), un mèchant nain serbe, un sosie de Nick Fury..."The Bag Man" (2014) vous concocte un programme variè! Un DTV noir pas dègueu avec en tête d'affiche John Cusack et un motel pour dècor principal, l'endroit idèal pour tout faire disparaître! Sa mission : prendre un sac et surtout ne pas regarder dedans! Robert de Niro campe ici un boss mafieux pittoresque et imprèvisible, très portè sur la confiance, les tropismes et les yakuzas! Son ombre menaçante plane au-dessus de tous les protagonistes! Les rèpliques donnent d'ailleurs une idèe prècise du bonhomme! Le style d'ècriture du scènario est intèressant et les scènes d'action sont efficaces! Bref, c'est pas mal du tout pour du direct-to-video avec un petit côtè exotique même si la conclusion est assez convenue! A voir en v.o...
Cusack/De Niro, sur le papier, c'est alléchant. Maintenant, quand on voit la filmographie de De Niro depuis Heat...J'ai bien aimé son commentaire à la fin sur Cusack : "on dirait un écureuil dépressif". Je ne sais pas si c'est improvisé ou si c'était écrit mais c'est exactement ça. Il lui arrive tellement de tuiles à ce tueur que ça en devient comique. Quand tu atterris dans un motel pour y passer la nuit, logiquement, tu t'attends à dormir. Là, au contraire, ça va être un vrai défilé. Tout ça pour une mystérieuse valise. Petit clin d’œil à Pulp Fiction peut-être. Des flics corrompus, une prostituée habillée en Wonder Woman, un nain et son ami Nick Fury, un réceptionniste en fauteuil roulant, De Niro himself. Je l'ai critiqué sur ses choix de carrière mais je pense qu'il est le premier à vouloir s'amuser sur des petits thrillers de seconde zone. Ceux qu'on appelle vulgairement les thrillers de seconde partie de soirée. Il n'est qu'un second rôle. Ça ne lui demande donc pas une charge de travail trop importante. C'est un rôle de mafieux. Donc, ça lui permet d'aller vers ce qu'il sait faire de mieux. Il cabotine. Exemple quand il explique son plan avec son brocoli, sa viande et sa pomme de terre. La photo sombre est quand même pas mal. Et j'ai eu envie de savoir jusqu'où allait aller ce gangster et sa copine, une grande gigue d'un mètre quatre-vingt. Et ça, c'est bon signe.
Voir John Cusack et De Niro dans un DTV ça peut être intéressant mais De Niro sert plus de prête nom qu'autre chose vu qu'il apparaît seulement pour les vingts dernières minutes. Le début est prometteur l'histoire est intrigante même si un peu bizarre on se pose pas mal de questions mais on se rend vite compte de la faiblesse du scénario à croire que les scénaristes avaient le début et la fin puis ont ajoutés des fusillades, bagarres et une fille sexy pour remplir tout ça. Pour autant c'est pas un mauvais film ça se laisse regarder mais ça aurait pu être bien meilleur avec un scénario qui tient la route et surtout des rebondissements.
John Cusack est un acteur de talent, capable de s'immiscer dans n'importe quel rôle bien que le tout Hollywood ne lui accord pas assez de rôles imposants (il suffit de voir sa récente prestation dans l'excellent Suspect pour s'en convaincre). Bref, quand on mate un film avec John Cusack, on s'attend soit à une bonne surprise soit à un navet boursouflé. The Bag Man fait partie de la seconde catégorie. Écrit par un inconnu, ré-écrit et réalisé par un autre inconnu, le long-métrage est un film noir autant influencé par l'incontournable Tarantino que par les Frères Coen pour un résultat désagréable qui provoque malgré lui un certain malaise... Le pitch est simple comme bonjour : un tueur à gages (Cusack) apparemment malchanceux est engagé par un caïd notoire (Robert De Niro, l'homme qui cachetonne encore plus que Bruce Willis) pour prendre un sac, ne jamais regarder son contenu et attendre l'arrivée du caïd dans un motel perdu. Mais rien ne se passe jamais comme sur des roulettes et notre homme va rencontrer des imprévus déjantés qui risquent fort de compromettre sa mission. Ces imprévus sont personnifiés par deux macs ringards (un black avec un cache-œil de pirate et un nain serbe), leur pute méchamment curieuse, le gérant du motel en fauteuil roulant qui-déteste-qu'on-y-touche-parce-qu'il-a-appartenu-à-sa-mère et pour couronner le tout la police locale. Une belle brochette pour une comédie délurée. Sauf que The Bag Man n'est pas une comédie, c'est un pseudo-film noir bien pensé mais aucunement maîtrisé... On sent une volonté de bien faire, avec des scènes d'action sympathiques et une certaine violence à peine mesurée (qui aurait pu être un poil plus viscérale). Mais le film s'étire en longueur, propose des dialogues répétitifs et parfois abscons, présente des personnages débiles et un twist final aussi surprenant que poussif, grandement inspiré par Seven, la classe en moins. Au final, avec son casting pourri (Robert De Niro et ses dix minutes à l'écran, l'oublié Crispin Glover, le monolithique Dominic Purcell et la nouvelle venue Rebecca Da Costa, sexy mais au regard absent), son histoire dans le fond intéressante mais proposée comme un court-métrage étiré et son hideuse photographie où l'on ne voit quasiment rien, The Bag Man est un téléfilm pas vraiment fendard aussitôt vu aussitôt oublié.
Dans l' idée et la réalisation il y a des bonne choses avec un Cusack qui tient la route, pas mal pour une première réalisation. Bon il ne faut pas trop gratter le vernis non plus, le film n'est pas fait pour rester dans les annales.
« L’Instinct de Tuer » est bon petit thriller avec une touche de cruauté qui apporte une tonalité d’humour noir, disposant d’une histoire simpliste, mais d’un script habilement écrit. L’intrigue est tout aussi basique, mais demeure obsessionnelle. Le casting est sympathique et les prestations sont plus que correctes. La photographie est entièrement nocturne et de nombreuses scènes se limitent à l’univers restreint d’un motel proche d’une forêt. Un bon divertissement, à voir …
Un remake réussi mais sans ambition pour les Oscars, qui distille son lot de surprises dans une atmosphère pesante. Beaucoup de cadavres, des bizarreries scénaristiques, de l'action, mais aussi des lenteurs. C'est travaillé correctement, sans plus.
Rarement vu une merde aussi infecte. Chaque scène tente de se voler la vedette pour être la plus ridicule et incohérente possible. Écrit avec des pieds, et palmés qui plus est. Les dialogues et les comportements des personnages sont tout simplement honteux, en parfaite adéquation avec un casting loupé. Je crois (non en fait, j'en suis sûr) que c'est ce genre de film que l'on qualifie de "bouse".