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    Ça : Chapitre 2
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    3,0
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    thenewchamp
    thenewchamp

    40 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    Le film est la continuité de ça chapitre 1 où un clown surgit des egoûts afin de se transformer en la plus grande peur des enfants pour mieux les tuer. Le club des losers se voit affronter grippe sou, le clown et pense s en etre debarassé. 27 ans plus tard le club des losers dispersé doit se reformer afin d affronter à nouveau le clown. J ai adore le film fidele à l univers. Il y a de l humour, de l action, les personnages sont exploités au maximum. Les aller retours entre leur enfance et le present sont tres bien faits
    ffred
    ffred

    1 698 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    Autant je n'avais pas aimé le premier volet, autant j'ai trouvé celui-ci parfaitement réussi. Contrairement à Ça, j'ai eu peur ici, j'ai été pris par le suspens et par le récit, totalement scotché au siège. La durée (2h50) peut rebuter quelque peu. Contre toute attente, je ne me suis pas ennuyé une seule minute. Contrairement à d'autres, je n'ai vu aucune longueur. Intelligemment, le scénario, bien plus consistant, à côté de la suite de l'histoire, brasse des thèmes aussi larges que l'homophobie, la violence faite aux femmes, la nostalgie de l'adolescence, les traumatismes de l'enfance, le règlement des problèmes issues de cette époque etc...Autant les états d'âmes des ados du premier film m'avaient laissé de marbre, autant ceux des adultes qu'ils sont devenus m'ont parlé. Je me suis immédiatement attaché aux personnages. Le casting y est peut être aussi pour quelque chose. Jessica Chastain, James McAvoy et, entre autres, Bill Hader, sont tous très biens. Avec un Bill Skarsgård toujours aussi effrayant en clown. La cerise sur le gâteau : Stephen King (l'auteur du terrifiant roman d'origine) fait une apparition inattendue et très sympathique dans le rôle du vieil antiquaire. Andy Muschietti s'en sort également beaucoup mieux niveau en scène. La direction artistique reste magnifique, les effets spéciaux sont de toute beauté. Une fois n'est pas coutume, voilà une suite (et une fin) terriblement efficace, nettement supérieure à son premier opus. Une très bonne surprise donc. Je me suis régalé tout du long. Le meilleur film (hollywoodien) d'horreur de l'année...
    legend13
    legend13

    246 abonnés 1 054 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2019
    Je l'avoue j'attendais ce chapitre 2 avec beaucoup d'impatience. Il faut dire que le film de 2017 m'avais épaté et vraiment agréablement surpris. Un film de genre solide et porté par de très bons jeunes acteurs. Et ce n'est un accueil mitigé de la part des critiques qui allait refroidir mes ardeurs pour cette suite. Une suite qui démarre tambour battant avec une scène d'introduction marquante et choquante. S'en suis alors une séquence que j'ai trouvé un brin longuette, le temps de nous présenter la version adulte de chaques personnages. Et le grand point fort du film c'est bien l'incroyable ressemblance entre les versions ados et adultes des membres du club des ratés. Tant au niveau physique qu'au niveau des personnalités. Bref, un casting judicieux et brillant. Après ce petit laps de temps de présentation, Andy Muschietti déroule un film vraiment passionnant, agrémenté de flash back bien senti, jamais inutile, jusqu'à un bouquet final jouissif et spectaculaire. Je n'ai vraiment pas vu le temps passé. Cependant je dois dire que je m'attendais à flipper un peu plus. Mais ce n'est qu'une affaire de perspective. Je regrette surtout l'histoire du "rituel" qui plombe le film plus qu'autre chose. Voilà pourquoi je garde une préférence pour le premier chapitre. Mais "Ça 2" s'enboite, avec une insolente fluidité avec le film précédemment cité. Bref, je ne comprends pas les critiques négatives de certains journalistes et de beaucoup de Spectateurs. Pour ma part je trouve que Andy Muschietti s'est fait plaisir avec ce second opus et plus globalement avec ce dyptique, cela se ressent. Et au passage j'ai moi aussi pris beaucoup de plaisir devant cette œuvre imparfaite, certes, mais très plaisante.
    Vanessa L
    Vanessa L

    279 abonnés 821 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    J’avais vraiment hâte de voir ce second volet de ça et dur de ne pas craquer pour la version IMAX pour un maximum de sensation. La deuxième partie commence 27 ans après la première, la malédiction de Grippe-Sou frappe encore, la bande de loosers n’a pas réussi à le tuer définitivement. Mike qui est encore à Derry après toutes ces années rappellent tout le monde pour être fidèle à leur pacte de sang. Le film commence fort avec plusieurs tueries bien choquantes. Puis le retour du gang avec le fameux passage dans le chinois qui m’avait tellement marqué plus jeune et qui est bien crade dans cette version. J’ai adoré les passages où chacun va chercher l’artefact qui a marqué leur été il y a 27 ans. Chacun vit sa propre expérience et une rencontre avec le clown pour essayer de faire un rituel et espérer le tuer.

    J’ai beaucoup aimé le nouveau casting, bien choisi avec des acteurs à la hauteur et surtout Jessica Chastain qui est excellente dans le rôle de Bev. Dommage, malheureusement, que le ton du premier film n’est pas continué. En effet, je trouve qu’il manque le côté angoissant du premier. Même si le premier ne faisait non plus pas très peur, on se demandait ce qui allait se passer et on ressentait la pointe d’angoisse grâce à une musique prenante. Ici, on ne l’a pas et en plus tout est assez téléphoné pour savoir qu’il va se passer quelque chose. Comme le passage à l’ancien appartement de Bev avec la vieille dame. Non seulement on l’a vu et revu avec la bande annonce mais en plus difficile de ne pas voir qu’il va se passer quelque chose. Tout est malheureusement comme ça. Mais tout reste quand même efficace et ils arrivent à faire une bonne fin grâce au bon ton mais aussi au bon jeu et enfin aux effets spéciaux efficaces également et aussi à l’émotion transmise sur certains passages. D’ailleurs, mention spéciale au passage avec la petite fille sous les gradins ou encore celui dans le palais des glaces.

    En résumé, ça chapitre 2 est à la hauteur, c’est une bonne fin même si on regrettera le manque d’ambiance pesante dont la première partie était dotée. Par contre, il part dans le crade avec des passages bien sales mais ça reste efficace. Je trouve qu’il clôture à merveille l’histoire et j’adore toujours autant Bill Skarsgård dans le rôle de Grippe-Sou que je trouve génial. Bref, un bon remake du film de notre enfance qui j’espère marquera autant cette génération que la notre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 novembre 2019
    "ça" c'est tout un pan de mon enfance, un téléfilm qui m'a marqué, qui m'a traumatisé, il était diffusé un soir de vacances scolaires en deuxième partie de soirée sur M6 au beau milieu des années 90, j'avais tout juste 7 ans et je regardais la mon premier film d'épouvante

    Une expérience qui a laissé des vestiges durant les années qui ont suivi, la peur qu'une effusion de sang jaillisse de l'évier , l'injonction faîtes à mes parents de laisser la porte ouverte de la salle de bain, et, contraint de devoir mettre le rideau de douche pendant que je me lavais, pour me rassurer et ne pas voir apparaître Grippe-sou je tirais dessus régulièrement.

    Plus tard, bien plus tard, j'ai lu le Roman de Stephen King en ayant laissé enfoui pas mal de souvenirs de la première adaptation, les souvenirs me paraissaient loin, comme évanescents un peu comme le club de raté lorsqu'il quitta Derry 27 ans auparavant. Mais ce Roman en deux volets est un chef d'oeuvre à part entière, autant vous dire qu'en faisant un conglomérat de tous ces éléments, j'avais très hâte de voir ces deux films au cinéma.

    Si le premier épisode m'a plu sur bien des aspects, l'ambiance Eighties du film parfaitement retranscrite avec une B.O du tonnerre, des acteurs étonnement très convaincants pour la plupart malgré leur jeune âge, notamment l'interprète de Beverly, la folie qui se dessine petit à petit chez Henry Bowers au travers de ses actes sans oublier le plaisir de retrouver le second clown le plus célèbre du cinéma, celui qui a traumatisé toute une génération.

    Le deuxième opus est quant à lui bien plus fade, déjà l'effet de surprise n'y est plus, le film se traîne en longueur avec des ambitions bien trop élevées par rapport à son rang, à quoi bon vouloir faire un film de 3 heures ?
    C'est un copier/coller du premier lorsque chaque protagoniste du club des ratés est confronté avec des scènes qui se succèdent au clown cabriolant, pour l'originalité on repassera ...

    Ensuite il y a bien trop de contenu du livre qui a été supprimé ou remplacé, la Tortue responsable de la création de l'univers qui incarne le bien aux antipodes de Grippe-sou, même si Stephen King a reconnu être bien défoncé pour partir dans un tel délire, moi j'aimais son délire, et c'était un élément charnière et central de son livre, car il remonte à la création de l'univers et de "ça" , le remplacer par des amérindiens c'est NON et NON.
    La fiancée de Bill n'existe plus dans le films, le mari de Beverly ne la poursuit plus, et surtout la fin du film qu'ils ont changé par rapport à l'histoire initiale.
    Cependant, le premier opus a également vu LA scène phare du premier roman effacé de l'adaptation, l'orgie sexuelle de Beverly qui dépucelle un à un les membres des ratés avant d'entrer dans l'antre de ça, car elle les aiment tous. S'il était difficile d'adapter de cette façon les fantasmes pervers de King sur grand écran, Ils auraient pu l’insérer dans le film en l'édulcorant, ce passage du livre est tellement marquant qu'il était obligé d'être retranscris à l'écran ...

    Bref, pas grand chose a retirer de positif de ce film, si ce n'est le Caméo sympathique de Stephen King et ... et pas grand chose d'autre.
    Un divertissement moyen qui se laisse regarder mais qui est bien en deçà de mes attentes. Le fait que le public n'ait pas suivit dans les salles ( 700 millions pour le 1er, 438 pour le second ) le démontre
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    185 abonnés 1 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2019
    Ça est de retour pour terminer ce qu’il a commencé il y a 27 ans, enfin c’était il y a 2ans pour nous, d’ailleurs les enfants ont bien plus vieilli que nous, heureusement ! Bill Skarsgård reprend les traits de ce clown très charismatique : la diction, les expressions, la gestuelle, tout est toujours autant travaillé, c’est vraiment un visage de film d’horreur marquant, un énorme point fort du film. Le scénario est partagé entre le nouvel affrontement contre ce clown et les flashbacks de leur enfance 27ans auparavant, c’est pour moi le petit bémol du film, finalement l’intrigue manque un peu de rythme avec autant de retour en arrière, et 2h50 de film, c’est un poil long. Pourtant, rien d’autres à redire, le spectacle est toujours là, entre illusion et réalité, entre frisson et sourire, le film reste dans la lignée du précédent, porté sur l’horreur sans jamais trop en faire. Les monstres sont aussi effrayants que grotesques, les jump-cares pas trop forcés, bref, il y a toujours ce très bon équilibre qui peut satisfaire le plus grand nombre. Les effets spéciaux aident toujours à donner vie à cet imaginaire comme jamais. James McAvoy, Jessica Chastain, Bill Hader, Isaiah Mustafa, Jay Ryan, James Ransone et Andy Bean forment un casting très solide pour incarner les enfants adultes, ils reprennent bien le caractère de cette bande de ratés. Bref, très peu de chose à reprocher à ce film, digne suite du précédent Ça, ce chapitre 2 est à ne pas louper pour les fans de ballons rouges !
    bladgik
    bladgik

    91 abonnés 536 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2019
    Pour moi il est plus réussi que le 1er dans le sens où cette fois ci quelques passages font bien flippé. 2h50 ça peux faire peur et bien je les ai que peu ressenti grâce à un montage efficace. J'étais assez immergé dans cette suite avec la bande des ratés . Bon moment avec ce film aux allures de trains fantômes.
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 novembre 2019
    Le seul resté à Derry dans le Maine, Mike appelle la "Bande des Ratés" à la rescousse car, 27 ans après, Grippe-Sou est revenu et les crimes recommencent. Seul Stan le plus froussard manque à l'appel . Les 5 autres sont là : Bill le bègue devenu scénariste qui retrouve avec plaisir Bev, Eddie, Ben l'ex gros devenu architecte, Stan l'assureur, et Ritchie l'humoriste.
    La réalisation nous gratifie d'un joli casting avec l'excellente Jessica Chastain dans le rôle de Bev et James McAvoy dans celui de Bill.
    Deux ans après, Andy Muschietti réalise le second volet des aventures du Clown maléfique. Un bon film d'Épouvante débordant de violence et de zombies. Il nous distille de grandes séquences fantastiques avec des effets visuels aussi spectaculaires qu'impressionnants.
    Beaucoup de flash-back, néanmoins utiles, nuisent à l'évolution de l'action dans ce long film de plus de 2H30. On peut aussi regretter la profusion des scènes de violence qui aurait pu être suggérée plutôt que mise en images.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 septembre 2019
    Envie de dormir tout le long du film. Décevant comparé au premier. Même Chucky fait plus d'effets ! Des scènes grotesques, des personnages creux, une histoire sans intérêt...
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 713 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2020
    Qu'est devenu « le club des ratès » 27 ans plus tard ? La rèponse que tout le monde attend [...] Ce n'est pas ce qu'on peut appeler le casting idèal pour cette suite tant attendue de "It" qui s'ètire sur une durèe beaucoup trop importante pour l'exploitation en salle! Paraît que c'est la nouvelle mode ce genre de durèe! C'est long, très long dans sa narration et dans son affrontement final au point que cette seconde mouture en devient interminable! Non seulement l'ensemble du casting ne se sent pas concernè (Jessica Chastain en tête) mais en plus Muschietti a tendance à faire dans la redite en dèlaissant parfois l'atmosphère du premier volet! Un scènario totalement dècousu et bien trop mècanique, des dialogues creux et des jumpscares prèvisibles à des kilomètres! C'est dommage car pour le reste on n'a droit à quelques scènes terrifiantes avec un bestiaire impressionnant, ce qui permet d’èviter le naufrage total! En dèfinitive, "It: Chapter Two" a ètè conçu pour durer près de 3h! Objectif atteint mais que de regrets dans cette suite! Avec le petit shoot de nostalgie dans les segments de flashback où les enfants se montrent bien plus convaincants que les adultes! A noter l'excellent camèo de Stephen King! Etonnant que ce dernier ai donnè son accord pour ce deuxième chapitre...
    Cinévore24
    Cinévore24

    342 abonnés 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 septembre 2019
    Un 2e chapitre en deçà de son prédécesseur sorti en 2017.

    Une suite un peu trop fourre-tout, tentant souvent de faire se mélanger drame, humour et horreur, mais n'arrivant jamais vraiment à nous atteindre sur chacun de ces plans.

    L'humour justement, est ici trop présent (ce qui marchait avec de jeunes ados dans le 1er chapitre ne marche pas forcément aussi bien avec des adultes) et vient même désamorcer la tension horrifique de certaines situations, ce qui est dommage et peut créer une distance avec le spectateur.

    Il en est de même pour certains effets numériques, censés représenter les "peurs" de chacun des Ratés. Certains sont très réussis, d'autres laissent un peu plus à désirer.

    Les apparitions de Pennywise (un Bill Skarsgard toujours aussi investi dans son rôle) sont, elles, toujours aussi terrifiantes, et le casting adulte des Ratés est très bien trouvé (la ressemblance avec leurs jeunes protagonistes est assez dingue au passage). Sans oublier quelques références sympas à des classiques de l'horreur ("Shining", "The Thing").

    Attention, ce chapitre 2 n'en est pas mauvais pour autant, mais semble plus bordélique au niveau de son montage, moins travaillé au niveau de son dosage (un 1er acte qui prend son temps, un 2e plus (trop) répétitif et un 3e qui finit en blockbuster horrifique), contrairement au 1er, qui avait lui une ligne plus claire dans sa narration et fonctionnait plus dans son aspect horrifique, vécu à travers les yeux de jeunes ados.

    Peut-être le film est-il trop long (2h50), ou trop court ? Peut-être aurons-nous une meilleure vision de la chose quand Muschietti sortira la version Director's Cut de "Ça", qui réunirait les 2 chapitres et devrait durer 6h30 ? Wait and see...

    Il manque en tous cas quelque chose à ce second volet pour que l'on soit totalement embarqué avec les Ratés dans ce retour à Derry et ce nouveau face-à-face avec Ça. À l'image du téléfilm de 1990 (et peut-être également du roman), la partie enfance marche mieux que la partie adulte.

    Un 2e chapitre divertissant et plutôt bien maîtrisé au niveau de la forme, mais plus déséquilibré dans le fond et sa construction, ce qui empêche une véritable immersion tout au long du film. Le clown maléfique n'aura pas réussi à nous avoir une seconde fois.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2019
    J'ai été voir ce film uniquement pour faire une sortie ciné car j'avais trouvé l'opus 1 assez guignolesque. Je n'ai jamais trop accroché à cette histoire de clown tueur.
    Mais je l'ai trouvé GE-NIAL. J'ai vu beaucoup de films d'horreur mais il fait partie de ceux qui m'ont le plus fait flipper et c'est l'un des meilleurs du genre que j'ai pu voir. Beaucoup (certains diront "trop" mais je ne trouve pas) de jumpscares assez efficaces car ils jouent vraiment sur nos peurs intérieures. Beaucoup de bon humour aussi avec le personnage de Richie et toute la salle riait.
    Certes la fin est un peu bullshit mais j'ai vraiment passé un super moment.
    On en prend plein les mirettes et le monstre est vraiment d'une effrayante beauté. La photographie est magnifique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 septembre 2019
    Ça : Chapitre 2 se heurte à trois écueils qui l’empêchent d’atteindre la puissance traumatique espérée. Le premier dommage réside dans le refus de voir ses protagonistes principaux grandir, au point de parasiter ce sérieux inhérent au monde de l’adulte par un second degré constant qui non seulement brise l’immersion horrifique, mais surtout ne se justifie jamais à l’écran. Que de jeunes adolescents fassent des blagues, se bousculent, jouent à s’effrayer, pas de souci. Mais que des adultes aussi ancrés dans leur vie active que nous l’expose, en miroir, l’introduction reprennent brutalement leurs habitudes passées – c’est-à-dire un comportement puéril – n’est guère crédible. Qu’est-ce, par conséquent, qu’un adulte qui a peur ? Un être qui se raccorderait automatiquement à ce qu’il était lorsqu’il vivait encore à Derry ? Plutôt simpliste. Il semble que le divertissement hollywoodien ne puisse considérer l’adulte autrement que comme un gosse qui regrette l’état d’émerveillement dans lequel il se trouvait jadis. Mais les romans de Stephen King, eux, ne nous disent pas cela ; ils puisent dans le monde des grands toute la fragilité capable de les jeter au sol avec brutalité, capable de les briser en petits morceaux, capable de les pousser à se suicider dans leur baignoire.
    Le deuxième écueil concerne justement la peur. Elle repose ici sur une série de petits clips où la dégueulasserie prend le pas sur l’horreur à proprement parler. Le spectateur pourrait s’amuser à jongler avec ces saynètes, à en bousculer l’ordre ; l’intrigue ne s’en verrait pas modifiée. Andy Muschietti échoue à construire la terreur dans la durée, limite son clown à n’être qu’un pantin qui sort de temps à autre grimacer, loucher et montrer les crocs. Une scène voit une petite fille descendre de la tribune sur laquelle elle regardait un match de Baseball pour rejoindre le démon déguisé en compagnon de souffrance. Très bonne scène. Mais aurait-on pu la déplacer au tout début du long-métrage ? Oui, sans nul doute. Beaucoup de scènes souffrent de cette impression de prétexte à une avalanche d’effets visuels répugnants et trop envahissants. Au contraire, la peur repose sur l’absence et la crainte de la voir comblée. Muschietti assomme son spectateur de coups bas, où la violence tend rapidement à quitter le champ du cauchemar pour rejoindre celui de la complaisance, pure recherche de la fulgurance gore.
    Troisième et dernier écueil : le souci de raccorder le clown à une mythologie qui le dépasse. Celle-ci n’a ni le temps de mettre en place, ni l’intelligence de préserver son mystère intrinsèque. Voici venir les chamanes et leur lutte ancestrale, expédiés en quelques minutes par le biais d’une vision hallucinée fort laide et fort opaque. Le repère du clown ressemble à la salle d’Alien, et les deux sagas souffrent des mêmes maux : refuser ce qui ne s’explique pas, se borner à tout éclairer, tout expliquer. Ça : Chapitre 2 se conclut sur le triomphe de la raison face à l’obscurantisme qui longtemps régna. C’est nier la peur comme puissance inconsciente pour qui le responsable – ici le clown – a moins d’importance que le souvenir qu’il laisse. La hantise vit dans la mémoire. Or, la clausule prêche exactement l’inverse : ne te laisse pas faire, sois toi-même et tout ira bien. Non ! C’est dans l’intériorité que se terre le mal.
    Ces trois écueils ne doivent néanmoins divulguer les qualités du film, à commencer par ses acteurs dont la ressemblance avec ceux du chapitre précédent s’avère incroyable. Mention spéciale à Jessica Chastain et James McAvoy, tous les deux passionnants à suivre et toujours à fleur de peau dans leur interprétation. Le clown est également très réussi non en raison des prouesses numériques, mais bien grâce au talent de Bill Skarsgård. Andy Muschietti confère au cauchemar une esthétique particulière, à la fois architecturée – la galerie des glaces, par exemple – et crasseuse, visqueuse, rugueuse. Il use à foison des jumpscare, dont certains fonctionnent, et convoque tout un bestiaire de monstres dont nous aurions aimé partager davantage l’intimité ; il y a cette vieille dame qui vit dans l’ancien appartement de Beverly et se métamorphose en géant zombifié. Horrible ! Notons enfin que Benjamin Wallfisch continue dans la même veine que le précédent volet et compose une bande originale où le crépusculaire et le mélancolique se conjuguent avec talent. Pas de quoi bouder cette suite et fin de Ça, donc. Nous regretterons néanmoins qu’un tel potentiel initial n’accouche pas d’une peur plus durable, plus sournoise, plus insidieuse. Car si Ça : Chapitre 2 est la somme des terreurs qui nous habitent, il n’alimentera pas – et quel dommage ! – nos futurs cauchemars.
    tkco30
    tkco30

    1 abonné 56 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 septembre 2019
    La qualité des effets spéciaux et la renommée des acteurs sont bien existantes. En revanche, le scénario est nul, de trop nombreuses incohérences et la fin est plus nulle que nulle...
    romano31
    romano31

    279 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2019
    Après un premier chapitre vraiment très réussi, les "Ratés" reviennent 27 ans plus tard à Derry pour en finir définitivement avec le sinistre clown « Ça ». Ce deuxième et dernier chapitre est une très bonne réussite également même si j'ai quand même une préférence pour la première partie. On retrouve Andy Muschietti à la réalisation et c'est toujours aussi extrêmement bien géré. Les acteurs sont bons, les scènes horrifiques ne manquent pas et j'apprécie toujours autant les sous-textes traitaient par le film (racisme, homophobie etc...). On pourra cependant regretter quelques petites longueurs ici et là (le film fait quand même 2h50) mais hormis cela, Ça : Chapitre 2 est un très bon film et est une parfaite suite au premier volet.
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