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    Landes
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    78 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 avril 2024
    Un récit d’émancipation féminine original mais trop terne sur fond d’industrialisation et de lutte des classes, porté par l’interprétation convaincante de Marie Gillain.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le réalisateur de « Landes » est peut-être passé à côté d’une fresque. Cela aurait pu être épique. Nous somme en 1920, soit deux ans après la Grande Guerre de 14-18, Liéna Duprat, une jeune femme mariée à un grand propriétaire terrien se retrouve soudainement veuve ; elle s’oblige à gérer l’exploitation de pins et à continuer l’oeuvre de son mari : l’électrification du domaine. Elle s’appuie sur le régisseur, homme d’expérience qui connaît l’exploitation et les ouvriers. La trentaine, solitaire et non dénué de charme. Tous deux doivent conjuguer la gestion des pins avec d’autres propriétaires qui doutent des capacités de Liéna Duprat, de son obsession pour la modernité, et la grève des ouvriers appelés gemmeurs qui saignent les pins pour en extraire la résine. Tout était réuni : portrait d’une jeune femme de caractère, intrigues, sabotage, meurtre, amour, doutes, condition ouvrière, modernisme contre anciennes valeurs, paysages sauvages. Il y avait de quoi faire de « Landes » un film enlevé à la « Gone with the wind ». J’exagère. En tout cas, il y avait matière à donner de la matière. Malheureusement, la matière de « Landes » est comparable au sable de ses plages, il s’échappe vite des mains. Comme le film a une durée standard il est difficile de donner corps aux personnages. Portrait d’une femme de caractère ai-je écrit plus haut ? M’ouais. On ne le sent pas trop. On ne fait que s’en douter. C’est artificiel. Comme on sent à peine son trouble pour Iban, le régisseur. On a l’impression que la relation amoureuse tombe comme un cheveu dans la soupe. On ne fait que s’en douter. C’est artificiel. Quant à l’examen de conscience de Liéna Duprat, sa révélation soudaine envers la misère de ses ouvriers, elle est à peine perceptible. Pas assez de force pour émouvoir. On ne fait que douter. C’est artificiel. Dommage, le film posait une question essentielle : qu’est-ce que le modernisme ? L’électricité ou le progrès social ? Malheureusement, tout est en surface. Le scénario reste aux pieds des pins pourtant gigantesques. Le film manque surtout d’émotion. Certes, je ne suis pas resté indifférent aux paysages, pins, plages de sable étendue, l’Atlantique aux vagues vigoureuses, à la photo, aux costumes, à la restitution de l’après Grande Guerre mais quid des personnages, du récit ? Quid du son ? Je ne sais pas ce que ça donnait au cinéma, mais mon Home Cinema n’a pas su traduire un son de qualité. Une impression de post-synchronisation mal maîtrisée, une impression de voix off, la tonalité des acteurs me paraissait ex situ. Rien à reprocher aux acteurs, Marie Gillain en tête, ils ont fait leur job, ils gagnent leur vie, ils ne sont pas responsables de ma déception.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2020
    Situé alors que l'électricité commençait à peine à être utilisée dans les villes et dans les foyers des riches. Landes dresse un portrait remarquable de la pauvreté rurale en France à la fin du XVIIIe siècle. Notre héroïne égarée espère améliorer la vie des habitants de ses domaines en apportant l'électricité aux pauvres jusqu'à ce qu'elle se rende compte que le jazz et l'électricité ne font pas la modernité. Le réalisateur François-Xavier Vives tire le meilleur parti du beau paysage et il jette Miou-Miou dans l'histoire qui prouve qu'elle sait vieillir gracieusement. Le film a une atmosphère et le cadre du sud-ouest de la France et il est charmant. Le personnage central de Liéna Duprat avec toutes ses contradictions est très bien joué par Marie Gillain. Le film n'est pas censé être une grande épopée historique mais juste une petite tranche d'histoire subalterne et en cela il réussit très bien...
    BerndGan
    BerndGan

    6 abonnés 165 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2020
    Le film aurait pu être intéressant. Il aurait pu mettre en lumière, sans jeu de mot sur l'électricité, les rapports entre patrons et ouvriers. La méconnaissance des "bourgeois" vis-à-vis de ceux qui les font vivre. Mais, l'auteur s'attache trop à l'histoire romanesque ce qui enlève la puissance de la naissance des reconnaissances sociales. De plus la bande son est de mauvaise qualité, ce qui fait que des dialogues sont presque inaudibles.
    MARYSE P.
    MARYSE P.

    3 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 octobre 2019
    tout est merveilleux dans ce film, l'histoire, l'endroit, les acteurs, la musique, pour moi c'est un pur chef d'oeuvre, que j'ai déjà regardé plusieurs fois et que je regarderai encore !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Il est souvent difficile de marier dans un film un vrai portrait de femme et une vraie leçon d'histoire sociale. Ce film y réussit plus qu'honorablement. Avec sa forte personnalité qui n'exclut pas des fragilités de jeune veuve, sa bonne volonté évidente, mais en même temps son long aveuglement culturellement congénital à la condition de "ses" gemmeurs, Liéna Duprat est un personnage parfaitement construit et crédible que Marie Gillain - dont on ne dira jamais assez le talent et l'authenticité - sert à la perfection.
    Certains spectateurs particulièrement sensibles à l'histoire des luttes sociales auraient sans doute préféré que cet aspect du film soit davantage présent au premier plan. Il me semble au contraire que tout est dit, et que l'idée de génie est de montrer ces réalités à travers les yeux d'une héroïne qui les découvre, et qui joue ainsi au près de spectateurs moins avertis un rôle de médiatrice, évitant au film ce qu'un excès de didactisme aurait pu lui donner d'ennuyeux. Médiation nécessaire, car si la fracture sociale n'a pas cessé d'exister, elle ne se concrétise pas aujourd'hui de la même façon qu'il y a un siècle.
    La qualité de photographie de la forêt landaise au bord de l'océan comme des intérieurs faiblement éclairés s'y ajoute pour faire un très très bon film.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    296 abonnés 3 148 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2016
    Film qui ne décolle jamais vraiment et devant lequel on s'ennuie trop vite ! C'est mou, c'est lent, c'est sombre et on en arrive à se demander si on est pas devant France 3 le samedi soir !!! De bonnes intentions mais une réalisation ratée !!! Dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 novembre 2015
    Un premier film poignant qui présente un beau portrait de femme comme on en voit rarement de nos jours. Des dialogues certes (trop) théâtraux mais on ne peut rien reprocher à la performance des acteurs. Une bonne BO ainsi que de très belles images. Reste à voir ce que nous réserve ce réalisateur... Apparement son fils serait à suivre...
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 386 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 février 2015
    Visuellement, les décors apportent beaucoup au film grâce aux sublimes bois des Landes. Le film au titre éponyme marque également le retour de Marie Gillain au cinéma, qui se fait rare. L’actrice joue avec pudeur et fragilité une veuve qui souhaite prodiguer le rêve de son mari, l’électricité. Nous sommes dans les années vingt et malheureusement la reconstitution historique n’est pas flagrante. Le scénario lui-même bat de l’aile et laisse pantois. Landes semble finalement inachevé. On a devant nous une œuvre esthétiquement jolie, avec de bonnes performances, mais dont le scénario n’a pas grand chose à offrir avec une mise en scène académique et quelconque.
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 199 abonnés 4 182 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2014
    François-Xavier Vives réalisateur de documentaires passe à la fiction avec ce très joli film ancré dans ses Landes natales, thème central de son œuvre. Les Landes c'est avant tout l'industrie du pin qui a façonné ce paysage si particulier mariant monotonie et majesté. Dans les années 1920, Liena Duprat (Marie Gillain) jeune veuve d'un riche propriétaire terrien se met en tête de reprendre la gestion de l'exploitation forestière du défunt contre l'avis de la tante de son époux Mme Hector (Rosalia Cuevas) qui se voyait de droit exercer cette charge. Avec cette adversité d'emblée marquée, Vives inscrit Liena Duprat dans la lignée de ces femmes de cinéma ayant dû lutter ferme après avoir pris la place des hommes, de la Karen Blixen d'"Out of Africa" à la Catherine Deneuve d"Indochine" en passant par l'Isabelle Huppert d' "Un barrage contre le Pacifique" ou de "White Materiel". Marie Gillain avec la détermination qu'on lui connait ne dépareille pas dans ce rôle écrasant où face à une caste repliée sur elle-même, refusant le progrès social qui avance elle luttera jusqu'au bout tel la chèvre de M Seguin. Si le film repose sur un académisme assez strict qu'on lui a reproché alors qu'il est sans doute la meilleure marque de la rigidité des deux camps qui se font face, il ne manque pas de soulever les doutes de la jeune femme qui comprend un peu trop tard que son entêtement sur l'électrification de ses terres n'est la priorité de personne hormis la sienne un peu naïve, née suite à une vision du New York illuminé contemplée sur un vieil album de voyage de son mari disparu. Les rôles principaux devaient initialement être tenus par Alice Taglioni et Sergi Lopez (remplacé par Jalil Lespert). L'arrivée de Marie Gillain sur le projet a permis à la comédienne belge un peu sous-évaluée après des débuts ravageurs de montrer sa capacité à porter un film sur ses épaules. Le film resté confidentiel n'a pas eu l'écho qu'il méritait.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 décembre 2014
    Esthétiquement irréprochable, le film de François-Xavier Vives apporte un plaisir visuel certain mais raconte son sujet de façon mélancolique et nonchalante. Il y a immersion fulgurante dans le décors mais détachement dommageable pour l'histoire.
    Marie Gillain est merveilleuse et fusionne en parfaite harmonie avec l'atmosphère de l'époque.
    monique h.
    monique h.

    49 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2014
    un bon premier film , quelques imperfections , car on ne sait pas pourquoi le mari voulait absolument l' électricité partout et cette femme qui réalise que le progrès ne fait pas tout qu' il faut aussi que les ouvriers aient des conditions de travail satisfaisantes
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2014
    Déjà ça met un temps fou à commencer. C'est long et ennuyeux. C'est mauvais signe. On passe son temps à l'intérieur des maisons alors que le titre était explicite et encourageant... L'histoire d'amour par contre est belle mais parasitée par les grèves, scènes trop peu intéressantes, trop peu expliquées ou pas importantes. Pourtant c'est le sujet du film. Il y a un problème en fait: je crois que le film se veut épique mais ne décolle jamais. Dommage.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    300 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2014
    Le classicisme de la mise en scène peut en rebuter plus d'un, mais "Landes" est intéressant si on va au-delà du strict plan formel. C'est un film qui raconte l'histoire du combat d'une femme pour le progrès, (presque) seule contre tous et contre deux sociétés que tout oppose pourtant. Marie Gillain joue juste, et les seconds rôles sont intéressants aussi. C'est finalement très intéressant d'avoir le point de vue du réalisateur sur une époque où un tournant s'est joué tant sur le plan politique que sur le plan du progrès technique. A voir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 octobre 2014
    Ce film m'a réellement beaucoup touché, et je l'ai trouvé, à l'inverse de beaucoup de critiques que je viens de lire, très abouti, sans parler de la qualité des acteurs, des images, bref top.
    Il est vrai que ma famille vient du Nord, département qui sauf erreur de ma part a connu les premières révoltes ouvrières notamment à Fournies. Certes, il traite de plusieurs sujets à la fois mais fallait-il s'éterniser sur le fait qu'elle n'aurait jamais d'enfant de son mari ? Chacun peut se mettre à la place de l'héroïne et imaginer sa situation, veuve subitement et ensuite la perte de tout espoir d'enfanter de l'homme que l'on a tant aimé, sans compter le besoin de transmission … Ok. Pour moi ce qui était le plus important c'est la méconnaissance de ceux qui vous entourent. Les classes ne se mélangent pas, et son régisseur lui fera reconnaître qu'elle n'a jamais exprimé l'idée d'aller chez ses métayers pour connaître leurs conditions de vie. 'En toute bonne foi elle pense bien faire en leur apportant l'électricité (mais n'espère t-elle pas une reconnaissance plus large ? … péché d'orgueil d'une jeune femme voulant être reconnue de sa caste comme digne héritière des idées (plus "intellectuelles" que "sociales") de son mari ? Par son manque de curiosité des priorités réelles "des petites gens", et en ne s'interrogeant pas sur les réels "droits" de chacun et l'existence de privilèges, elle comprendra mais un peu tard, grâce notamment à un militant syndicaliste (qui lui, par son vécu, semble avoir acquis une grande connaissance de l'âme humaine) qu'elle s'est attirée les foudres des petits mais aussi des gros, sa propre famille y compris. Comme quoi même pour ce qui semble être un acte pour le bien, il doit y avoir une grande réflexion !!! Décidément rien n'est simple ...
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