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FabbFioo
1 critique
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0,5
Publiée le 18 octobre 2024
J'ai passé 93 minutes à les compter justement. Ça surjoue, le rythme est catastrophique, le scénario cousu de fil blanc, la musique soit trop peu presente soit dérangeante dans son coté "musique de stock". Seule la lumineuse Gisèle Casadesus m'a attendri. Le reste, c'est vraiment pas possible.
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4,0
Publiée le 2 septembre 2020
Sous Le Figuier a été impitoyablement critiqué et le public lui a tourné le dos, il a été accusé d'avoir tenté de tirer profit de le succès de La Tète En Friche. Mais seulement pour Mme Gisèle Casadesus morte en 2017 ce film vaut la peine d'être regardé. Elle brille dans ce film en charmante vieille dame en phase terminale qui ne veut pas que son amie pleure parce qu'elle veut sourire jusqu'au bout et comme l'écrit Bertold Brecht elle veut manger le pain de la vie jusqu'à ses dernières miettes. La joie de porter pour la première fois un nouveau chapeau, de savourer des toasts au Nutella tartiné et de revoir le Comté de Madison de Clint Eastwood. Mes objections au sujet de Sous Le Figuier demeurent, les trente premières minutes souffrent d'un parfois d'un scénario décousu. L'une des filles doit étudier a Shanghai puis elle a échoué dans son dessein. Les trois jeunes personnages sont totalement sans vie et ce n'est que lorsqu'ils jouent face à Selma Sous le figuier ou ailleurs sous le ciel bleu que les acteurs jouent bien leur jeu en particulier Anne Consigny. La mise en scène prend parfois la solution de facilité. La pluie qui s'installe lorsque Selma est emmenée à l'hôpital et la toute dernière scène est un cliché éculé. Mentionnons la belle cinématographie qui met en valeur les splendides paysages de campagne et une très belle partition à la Georges Delerue qui pour une fois nous épargne les chansons pop obligatoires en anglais. Et encore une fois chapeau à Mme Casadesus dont la longévité artistique n'avait d'égal que celle de Mme Darrieux en France...
Sous le figuier fait partie de ce genre de film ou il faut trouver le bon ton car on peut facilement tomber dans une forme de scénario mélodramatique un peu négatif pour ce dernier car l émotion et le sujet du film en Sont les éléments principaux. Et malgre les bonnes intentions du départs on tombe au fur et a mesure du film dans ce cas précis. Nos personnages s observent sans cesse sans réel intentions en attendant cette mort certaine et malgre les problèmes du départ de chacun leur personnages n évolueront jamais. Seul point d ancrage ce personnage sage et réfèrent pour ces derniers dont nous ne savons pas grand chose aussi car il n y a aucun lien de parente entre tous les personnages, comment se fait il que ces gens s occupent des derniers jours de cette personne ? On ne saura jamais? . Malgre tout le film est plein de jolie message, d espoir , rafraichissant et plein de vie. Une jolie fin de vie que beaucoup de gens aimerait avoir.
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12 377 critiques
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1,5
Publiée le 8 mars 2017
L'idèe de cette thèmathique est d'un point de vue tout à fait personnel parce que Anne-Marie Etienne avait accompagnè sa maman dans la fin de son parcours! Du coup, la rèalisatrice de "Si c'ètait lui..." avait envie de faire un film pour dire que la vieillesse n'est pas toujours un naufrage! Ce qui fait que ça n'en est pas un, c'est le lien! Le lien aux autres, le lien avec les gens qui continuent à donner ou à vous donner! Et ce n'est pas forcèment la famille de sang! Dans "Sous le figuier", le personnage que joue Gisèle Casadesus va passer un ètè de sa vie avec des gens qui ne sont pas de sa famille! Cet ètè là va les rèunir et va leur permettre de faire un chemin ensemble pendant lequel ils vont se donner beaucoup et c'est pour cela qu'on imagine que le jour où Selma partira, elle pourra le faire en toute sèrènitè! Pour une histoire aussi forte, il fallait Gisèle Casadesus! Quel dommage que le film soit aussi mèdiocre et bourrè de clichès! Même Anne Consigny est mauvaise! Le figuier est loin d'être percutant et l'on ne retient que quelques belles rèpliques, avec toutefois des clins d'oeil faits au cinèma de Hackford ("White Nights") et Eastwood ("The Bridges of Madison County"). Seule la fin est à peu près bien grâce à la lumineuse Casadesus...
Sous le Figuier est une comédie dramatique attendrissante. Il se dégage beaucoup de charisme et d’amour, mais l’ensemble manque de caractère. Les acteurs jouent avec sincérité mais ne donnent pas entièrement de leur personne. Certaines situations sonnent trop fausses pour être crédibles. Anne-Marie Etienne a trop poussé le pathos et nous prend en otage dans les morales de la vie et ne nous laisse aucun choix d’évasion. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Alors que l'on pouvait s'attendre à un film triste, à l'ambiance lourde pour aborder la question du crépuscule, on trouve une oeuvre rafraîchissante et pleine de de vie qui touche par sa sensibilité et sa simplicité. Anne-Marie Etienne a pour cela réalisé un gros travail pour livrer un film soigné, où la lumière joue un rôle primordial dans chaque séquence. Gisèle Casadesus porte avec beaucoup de joie et d'ondes positives cette comédie dramatique où les âmes perdues qui devaient entourer une vieille dame afin d'alléger ses derniers jours vont trouver dans un sursaut d'humanité les ressources pour donner un nouvel élan à leur propre existence. Malgré les tentations, on ne tombe jamais dans le pathos, et l'émotion est d'ailleurs (trop?) souvent contenue. Au final, il s'agit donc d'un film porteur d'espoir, d'apaisement et de dignité pour un sujet particulièrement grave.
Ce qui m’a quelque peu embarrassé, c’est l’interprétation de Marie Kremer ; ses colères, ses humeurs me paraissaient par moments excessives, inopportunes, inappropriées dans certaines scènes. La faute à des dialogues parfois insipides et à une direction d’acteurs laxiste. Déjà, les quinze premières minutes le jeu des acteurs étaient limite insupportables hormis celui de Gisèle Casadesus. En effet, pour rejoindre une grande partie des allocinautes, quand ce petit monde s’est installé dans la campagne, c’était plus reposant, plus maîtrisé, plus dirigé. Le sujet traité, l’accompagnement de la mort tout en continuant de vivre normalement dans la joie est bien trouvé même si ce n’est pas du tout évident. Pourquoi pas, rien ne serait plus plaisant de mourir dans la joie. Une variante, un autre point de vue comparé à « Amour » et « Quelques jours de printemps » où c’était plus rude dans l’approche. Seulement, la direction d’acteurs c’était autrement plus professionnel. Les seules émotions sont venues de Casadesus, Anne de Consigny y apportant sa petite obole... Mais peut-être que la réalisatrice n’a pas voulu émouvoir. Sans pleurer à chaudes larmes, un film qui dégage avec un sujet pareil peu d’émotion est quelque part un rendez-vous manqué...
"Sous le Figuier" se prélasse dans une ambiance assez tranquille, avec une distribution plutôt sympathique (avec en tête Gisèle Casadessus). On se croirait presque en famille... Mais le problème de ce mélodrame, c'est qu'il force beaucoup trop sur les machines à ouin-ouin et à béni-oui-oui... Jusqu'à en devenir gênant. Alors certes, ce film est apaisant, mais outre le trop-plein de bons sentiments qu'il nous impose, il n'aurait pas été surprenant de l'appeler "Sous le Saule Pleureur".
A voir un moment pour Casadesus, à fuir pour la philosophie de bazar et les situations artificielles et, hélas, pour Anne Consigny, notre actrice la plus subtile à qui on en fait faire des tonnes !
Trois personnages au bord de la crise de nerfs et une vieille dame qui voit sa vie s’évanouir, il y a certainement de quoi nous tirer quelques larmes. Le souci c’est que les ficelles qui sont utilisées dans Sous le figuier sont tellement grosses qu’on frise plus d’une fois la caricature à l’image du personnage de Joëlle. Mâchouillant son chewing-gum durant tout le film, elle se révèle agaçante au possible et ses camarades totalement transparents ne parviennent jamais à relever le niveau. Malgré ce que laissait entrevoir l’histoire l’émotion est donc loin d’être au rendez-vous, tout sonne faux et on ira chercher notre bonheur sous un autre arbre.
"Sous le figuier" est un film émouvant, touchant et poétique, nous faisant réfléchir à des sujets graves (le décès, voir mourir une personne chère d'une maladie incurable et se comporter en fonction, choisir comment mourir) sans verser ni dans le pathos ni dans les pleurnicheries.
La première demi-heure nous montre bien la vie trépidante de tout à chacun, pris entre la vie familiale et professionnelle. Certes, quelques spectateurs trouveront que les acteurs en font beaucoup trop durant ce laps de temps mais c'est justement pour mieux mettre en contraste ce rythme de vie effréné face au calme de la deuxième partie de l'histoire.
Car oui, cette seconde partie est d'une tranquillité que certains qualifieront d'ennuyeuse mais qui fait finalement tout le charme de "Sous le figuier". Il faut aussi aimer ces films lents, qui prennent leur temps : à ceux qui n'adhèrent pas à ce genre, je leur conseille de passer leur chemin. Emaillé par de petites leçons de vie servie par une Gisèle Casadesus lumineuse, le film nous fait prendre conscience que finalement, le bonheur se provoque et fait souffrir : ne pas vouloir souffrir signifie ne pas vivre.
Malgré une premiere partie un peu brouillone, le film se décante et prends du sens dans la maison de campagne. Le scénario est plutôt improbable mais le film n'est pas trop long, pas trop triste...pas trop mal au final.