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Anis Ait Messaoud
1 critique
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1,0
Publiée le 16 septembre 2021
Trop prévisible par conséquent ennuyeux , et aucune originalité vraiment aucune, les gens qui ont aimé je crois que vous avez jamais regardé un film d'aliens
Faiblesses scénaristiques et théologie sanguinolente s'entrechoquent dans cet opus vu par beaucoup comme l'avorton de la saga. L'histoire du docteur Shaw s'effrite pour laisser le devant de la scène à une équipe de scientifiques mal avisés. Une mésaventure cauchemardesque relatant les horreurs accomplies par l'antagoniste secret de "Prometheus". À l'exception du dénouement de la folie déchaînée de David 8 et de sa philosophie macabre, peu de choses peuvent être retenues de la dernière œuvre de Ridley Scott dans l'univers des xénomorphes. Le jeu d'acteur reste correct, mais le récit souffre néanmoins d'un cruel manque d'investissement dans le développement des personnages, qui se font massacrer les uns après les autres tout au long de ce périple sépulcral. Les points positifs subsistants de ces préquelles restent la bande-son et l'esthétique générale, qui véhiculent savamment la tension constante et les supplices d'un cruel manque d'espoir pour notre équipage divisé et exploité par l'androïde aux pulsions meurtrières et ses remarquables créatures à mi-chemin entre l'organique et le mécanique. L'incorporation de Walter, bien que judicieuse, le condamne à une sous-utilisation qui le mènera aux oubliettes avant la conclusion de l'histoire. Une fois de plus, l'opportunité de raconter quelque chose est éclipsée par la signature féroce des organismes difformes religieusement inclus dans ce fragile épisode pour conserver le thème dont le titre du film fait la promotion. Un film à regarder sans trop réfléchir aux nombreuses incohérences qu'il contient. Alien: Covenant semble tout droit sorti de l'esprit sombrement créatif de Giger, mais sans continuité.
Et voilà comme d’habitude je ne me retrouve pas (ni moi ni le film) dans la globalité des critiques ! Covenant est un incroyable hommage à Giger ! Alors oui les acteurs sont d’une médiocrité certaine et nullité des le départ mais c’est pas ça qu’on cherche dans ce film ! Dans ce film, on voit clairement la notion de Dieu/créateur qu’était Giger pour le xenomorphe. A ne pas regarder d’un seul coup d’œil. Comprendre le fond et non la forme car si vous ne voyez que la forme alors vous loupez tout de Covenant.
Film divertissant, mais brouillon et aucune logique quand on recoupe tous les films alien ou autre alien vs predator. [spoiler]Là on sous entend que les aliens ont été créé dans le futur par un androïde déluré alors que les aliens sont présents notamment dans les saga Predator qui se déroule à notre époque /spoiler] Bref, à vouloir réinventer les histoires on s'y perd et là valait mieux éviter. Le plus frustrant et de voir que tout le film par en couille à cause d'une bande "d'expert" qui ont la vie de millier de personnes en jeu, le film enchaine des décisions absurdes que même le plus abrutit des êtres humain ne prendrait pas
après la blague Prometheus , le fameux évangile selon Scott qui part dans tout les sens ,j’espérai a minima ,un petit sursaut de cohérence dans Covenant..............que nenni ! des personnages plus stupides les uns que les autres , un délire autour des "ingénieurs" et sur l'IA , des xénomortphes de plus en plus pourris, avions-nous besoin d'un trip cosmique sur la création de l'homme ? bref le gros délire narcissique d'un réalisateur sur le retour qui est a des années lumières de ses débuts,et dire qu'il ose critiquer les suites et AVP.................
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 3 août 2021
Une fois de plus après la débâcle de Prometheus Ridley Scott a prouvé qu'il était à la fois un maître de l'image mais un incompétent lorsqu'il s'agit de créer une histoire d'extraterrestres crédible. Le plus gros problème que j'ai eu avec Prometheus était la collection d'imbéciles et de cinglés qui composaient l'équipage et on aurait pu espérer que M. Scott s'en rende compte lui-même et fasse amende honorable cette fois-ci. Une fois de plus nous avons droit à une équipe de simples d'esprit qui prennent les décisions les plus pathétiques et les plus incroyables possibles. En supposant que nous suspendions notre incrédulité et que nous acceptions le principe risquons tous les colons et tout ce que nous avons planifié pendant des décennies pour atterrir sur cette nouvelle planète inconnue pourquoi ces prétendus scientifiques ignorent-ils encore une fois la nécessité de porter des vêtements de protection. Donc pas d'équipement respiratoire rien du tout pour les protéger d'éventuels agents pathogènes extraterrestres. Confronté au choix d'envoyer soit un androïde soit la quasi-totalité de l'équipage humain sans équipement de protection pour enquêter sur un monde extraterrestre qui doit y aller envoyer tous les humains sans protection comme c'est intelligent. Il y a des petites capsules extraterrestres sur ce monde extraterrestre soufflant leurs spores extraterrestres dans l'air, Bien sûr mets juste ton nez là-dedans et renifle bien je suis sûr que ça ira pour toi. Les membres de l'équipage sont infectés par lesdites spores ne t'inquiète pas il n'y a pas des procédures de quarantaine porte les simplement jusqu'au vaisseau en te couvrant de leur sang. S'il vous plaît M. Scott restez à l'écart et laissez un autre réalisateur avoir sa chance pour une suite d'Aliens...
Très déçu par ce sixième film de la saga. Les 30 premières minutes étaient pas mal mais après appart s’ennuyer il n’y a rien de particulier. Il ne se passe rien. spoiler: L’alien est même pas le problème principal c’est un robot..... Ce qui m’a le plus déçu c’est que le créateur de l’alien n’est rien q’un androïde a la be-shop. Vraiment dégoûté.
Je suis la pour monté un tout petit plus au film alien covenant que j'ai aimé ainsi qu'au ancien que j'ai regardé à 12 ans de 1979 à 1997, à aucun des film alien ne m'a déçu à ce jour pour le moment, j'espère qui aura une suite.
Ouf ! Avec ce film on retrouve l’ADN de la franchise. Focalisé sur le mythe de la création, qui n’est pas sans rappeler son « Blade Runner », Ridley Scott a tout de même fait des concessions aux fans d’« Alien ». Ainsi, on retrouve la créature sous toutes ses formes et même de nouvelles dans des scènes particulièrement sanglantes. Pour autant, le film n’abandonne pas la réflexion, confusément amenée dans « Prometheus », mais ici beaucoup plus claire en nous dévoilant l’origine du Xénomorphe ; même s’il reste beaucoup d’interrogations voire d’incohérences (l’origine du fluide noire, les « ingénieurs »…). La relation homme/machine dans la scène d’ouverture très épurée et celle de l’androïde qui apprend à son double à jouer de la flûte interpellent et font réfléchir. Il y a un peu des premiers « Alien » et de « Prometheus » dans ce film qui a le mérite d’être bien plus qu’une simple suite. Même si certains passages, notamment au début dans le vaisseau spatial, n’évitent pas le déjà-vu. On peut aussi regretter un certain laisser-aller en matière de réalisme comme le non-port du casque d'astronaute sur une planète inconnue… Par ailleurs, l’interprétation n’a rien de marquante excepté la performance troublante de Michael Fassbender. Mais je pardonne ces défauts rien que pour la naissance d’un vrai « méchant » et le twist final bienvenu.
Si le gros plan initial sur l’œil établit une filiation évidente avec le Blade Runner (1982) du même Ridley Scott, cette filiation est moins celle de deux univers de fiction que le partage de thématiques similaires. Au cœur des deux œuvres, il s’agit de la Création et de l’origine de la vie. Pourtant, elles l’abordent de façon différente : Blade Runner se place du côté des créatures et interroge ce qui fonde l’humain et le distingue radicalement de la machine ; Alien: Covenant (2017) épouse le point de vue des créateurs, proposant une suite de figures de pouvoir qui s’emboîtent et se recouvrent les unes les autres telle une poupée russe. La dialectique mise en place par le long métrage soulève d’entrée de jeu une question fondamentale, substrat théorique du film : qui a créé le Créateur ? Elle est explicitement posée par David à son maître lors du générique d’ouverture, et reste sans réponse. Du moins, cette réponse demeure insatisfaisante et mute en finalité de l’entreprise d’exploration spatiale. L’enjeu principal du long métrage vise alors à remonter aussi loin que possible dans l’évolution pour tenter d’appréhender la création pure, ce qui fait de David non pas un Prométhée mais un anti-Prométhée, soucieux de prendre le feu aux hommes pour lui redonner place au « Valhalla » et s’en rendre l’unique possesseur. Ainsi, le parcours de David consiste à tirer profit de l’immortalité de sa condition de création pour exploiter ses créateurs en les utilisant comme des hôtes. Hôtes que viendront coloniser les aliens. Dit autrement, Ridley Scott représente le retournement de l’intelligence artificielle contre les hommes dans un geste qui consiste à déchaîner les forces destructrices. Détruire pour mieux créer. Parce que toute création exige la destruction. Il faut choisir, indique David à Walter : « servir au Paradis ou régner en Enfer ». Le nihilisme du cinéaste, qui trouve ici son expression la plus rugueuse et extrême, engendre une imagerie crépusculaire qui, à l’instar de Blade Runner, confond les cultures, les cultes et les architectures en un ensemble uni, premier, primitif. Nous regretterons alors que ses séquences d’action tombent souvent dans la pulvérisation de plans illisibles montés à la manière d’un jeu vidéo, avec ses aliens numériques auxquels nous ne croyons guère. Le propos philosophique de Scott l’emporte quelque peu sur la qualité cinématographique en tant que telle. Reste une œuvre âpre et violente qui contemple le spectacle des passions humaines avec désintérêt, esquissant même, à terme, un petit sourire de cruauté.
Pas mal. Il y a tant de films Alien que l'on s'y perd mais en ayant vu un récemment qui était débile, celui-ci remplit le minimum : une histoire, acteurs qui font le job. Seul problème, plus de surprise donc on ne sursaute plus en voyant les extra-terrestres et en plus, j'ai deviné le switch final 25 minutes avant la fin.... 2,9/5