Derniers Avis : Alien: Covenant - Page 27

J'étais satisfait par le virage pris avec Prometheus et j'attendais avec impatience la suite avec Alien Covenant, mais je dois dire que je suis déçu et même frustré par le résultat, en effet je pensais qu'on pouvait faire une suite en essayant de rectifier les erreurs de Prometheus à savoir un équipage capable de prendre des décisions censées et bien c'est non ! cela continu dans la stupidité, je pense en effet, que ce n'est pas la taille d'un vaisseau spatiale qui fait la qualité de son équipage, n'est-ce pas capitaine Kirk ?
Et je pensais également qu'on pouvait rendre au véritable héros de cette franchise qui est cette être suprême nommé Alien responsable des pires angoisses au cinéma depuis des décennies son caractère terrifiant et bien c'est encore raté !

La promesse d'en apprendre plus sur notre créateur entrevue dans Prometheus restera également sans réponse.

Finalement, je mets deux étoiles, l'une pour le visuel remarquable du film et l'autre pour l'excellent Fassbender.

Le film met un peu de temps à démarrer, mais une fois lancer c'est super ! Le scénario est bien ficelé avec des rebondissements et des passages sanglants.

Photographie saisissante, scénario prenant. J'ai passé un excellent moment de cinéma d'action. Je recommande ce film à tous les fans de la première heure.

Rien à sauver dans ce navet. Fassbender est bon mais sous exploité, et le reste de l'équipe est une catastrophe.
L'intrigue est cousue de fil blanc, ça en devient risible, j'ai franchement eu du mal à regarder jusqu'à la fin.
Les mises à mort "gores" sont bof, trop de sang pour être crédible, surtout en CGI: le tout fait artificiel et cheap.
Ce film a des airs de "slasher" bas de gamme, l'alien en plus: intrigue convenue, acteurs peu convaincants, morts ridicules, personnages stéréotypés au comportement absurde et non respect total de la plus simple logique ( spoiler: Représentation très originale de la (non) pesanteur dans le combat final ?? et le parasite alien qui passe de quelques microns à 2 mètres de haut en l'espace de 15min ? bien sûr quand l'intrigue l'exige, comme pour ramener un contaminé sur le vaisseau, ça prend tout à coup 2-3H
).
Et n'oublions pas la scène la plus absurde du film: spoiler: David vient d'avouer au capitaine, sous la menace d'une arme, qu'il a commis un génocide en éliminant une race entière, avant de mutiler et tuer son amie, tout cela juste pour le fun car c'est un androïde psychopathe. Cela n'empêche pas le capitaine de se pencher au dessus d'un énorme oeuf d'alien, créé par ce même David. Et comment ce dernier réussi à convaincre le capitaine ? simple, il lui dit juste "perfectly safe, I assure you". Alors oui, forcement, le gars est tout de suite en confiance, et se prend un alien dans la tronche, normal.

Dire que Ridley Scott à privé Neill Blomkamp de son Alien, en gardant jalousement sa licence, pour nous pondre ça.

Alors, quoi en dire de ce dernier « Alien » n'ayant pas fait l'unanimité (euphémisme) ? Et bien plusieurs choses. D'un côté, force est de reconnaître que Ridley Scott a su s'adapter visuellement à son époque : photographie cristalline superbe, décors intérieurs et extérieurs du plus bel effet, l'arrivée sur la planète étant à ce titre un très beau moment de cinéma, presque poétique. De plus, le film parvient à aborder certaines thématiques en évitant relativement bien le manichéisme, que ce soit-celle du clone ou de l'héritage génétique, sujets jamais réellement abordés dans la saga (si ce n'est peut-être dans « La Résurrection » pour le second). Malheureusement, même si le talent de Scott est indéniable pour nous plonger dans un univers sombre voire un peu cauchemardesque, le choc sismique qu'avait pu être « Le Huitième passager » n'est clairement plus là. Certes c'est efficace, mais le schéma reste à bien des égards le même, si bien qu'hormis ces quelques aspects évoqués précédemment, rien de réellement nouveau à se mettre sous la dent, de belles visions, une poignée de scènes « intimistes » bien pensées... et c'est à peu près tout. Après c'est la saga « Alien » : on sait ce que l'on va voir et même si ce volet n'est clairement pas du niveau de l'originel, comme « blockbuster des temps modernes », il tient la route, malgré de réelles faiblesses scénaristiques et le fait qu'il soit le sixième volet d'une saga ayant vu quelques beaux spécimens. Pas de réel apport à la mythologie « Alien », donc (à noter d'ailleurs une interprétation très inégale dominée sans mal par Michael Fassbender (Billy Crudup s'en tire également avec les honneurs)), mais un divertissement de qualité, aux ambitions philosophiques un peu mises à mal mais visuellement très au-dessus de la moyenne : c'est déjà ça.

Si la version de Neill Blomkamp ne se fera malheureusement pas, la déception est un peu moins grande avec ce nouveau volet plutôt réussi. Depuis "Prometheus", je n'ai pas vraiment accroché aux films de Ridley Scott seulement en faisant un film dans la lignée de ce dernier, il ne prend pas trop de risque et parvient à faire quelque chose de classique, mais efficace. Il prend de nouveau quelques libertés en cassant les codes habituels de cette franchise très axée sur le côté survival en huis clos avec ici la majorité de l'action qui se déroule en dehors du vaisseau ce qui est plutôt sympa notamment pour l'univers très sombre et le superbe cadre. Ici, l'horreur est plutôt visuelle avec beaucoup de scènes sanglantes et des "naissances" assez impressionnantes. C'est un film un peu plus nerveux et très centré sur l'action ce qui est pas mal même si cela prend le dessus sur l'ambiance qui est assez décevante. Il n'y a pas vraiment de tension, pas de moments pesants ou stressants et encore moins de situations anxiogènes ce qui est dommage. Je trouve aussi que ça manque un peu d'aliens, il faut dire que le principal ennemi n'est pas celui que l'on attend et de plus, les bestioles sont peu impressionnantes à cause des effets numériques pas toujours à la hauteur d'une telle production. Il y a de bonnes choses et des moins bonnes comme le développement de l'histoire et des personnages, mais dans l'ensemble, c'est un bon film assez divertissant.

Pas mauvais mais quelque peu décevant malgré tout. A trop vouloir donner de réflexions on perd le sens du discours. Plus de simplicité n'aurait pas été mal venue. Bon divertissement

Si "Alien covenant" tente de réparer les errements scénaristiques développés dans "Prometheus" avec plus ou moins de succès, il en efface également la principale qualité : la magnificence d'un space opéra se détachant de la claustrophobie propre à la série. D'ailleurs, ce volet tente désespérément de renouer avec l'esprit du "huitième passager" mais l'angoisse et l'euphorie liée à une découverte scientifique majeure font ici défaut. Les quelques effets gore n'y... changeront rien. De plus, la réflexion sur la transmission de la culture artistique fait écho à celle sur la création initiée dans "prometheus" et constitue le point fort du film (du moins sur le fond, pour la forme, cela se discute). "Alien covenant" laisse au final un arrière goût mitigé, renforcé par l'hypothèse d'une énième suite fortement envisagée par la nature de l'épilogue.
PS : mais où est donc passée la reine dans toute cette histoire ?!

Enorme déception pour ce film sans aucune saveur, lent et truffé de tous les clichés et les "déjà-vus" qu'on ne veut pas (re)voir dans ce genre de fiction. A oublier.

J'aurais préféré une vraie suite de Prometheus plutôt que cette espèce de compromis bancal destiné à contenter une partie des fans qui veulent voir se répéter sans fin la même histoire de monstre. Dommage. Prometheus nous embarquait dans un cycle intéressant, qui restera inabouti.

Bon, je reprends pas mal de critique. Alien Covenant est une sorte de mix, d'épisode de transition, entre le Prometheus d'il y a quelques années, et l'Alien, des années 70, déjà réalisé par Ridley Scott....Et, si niveau technique, on est toujours dans le top niveau (Alien Covenant reste une bonne expérience visuelle et auditive), niveau scénario, on a quelque chose de pas assez élaboré.... Avec Prometheus, on avait un scénario riche de pistes de réflexion sur la craétion, le mal, le bien, mais qui se prenait un peu les pieds dans le tapis par un manque de rigueur... Ridley Scott et ses producteurs semblent avoir surtout retenu des critiques de Prometheus le "pas assez d'Alien", et donc ils se lancent dans un long métrage, qui finalement ne fait que citer les scènes des précédents films.... Un équipage qui enchaîne les erreurs, et des attaques violentes et cruelles de tout un bestiaire Alien riche... De Prometheus, on reprend un peu de la réflexion sur la création, mais finalement de façon simplifiée, mais surtout David, personnage ambigu... En revanche, pour ce qui est du sort des Ingénieurs, entités centrales de Prometheus, le sort est réglé en deux minutes... On pourra toujours si la demande du public est forte, refaire des films dessus, mais, sinon, on ne pourra pas être accusé d'avoir totalement laissé de côté Prometheus : il y a toujours le troublant spoiler: - et encore plus inquiétant -
David-Michael Fassbender, et on a bien évoqué le spoiler: Dr Shaw, les Ingénieurs, le produit noir Weylandt et le concept de Création
.... Pour les fans de la saga Alien, on a bien mis un grand vaisseau avec un équipage en sommeil cryogénique, une intelligence artificielle et un androïde, un atterrissage non prévu à cause d'un signal capté par hasard, des oeufs spoiler: d'alien, un facehugger, des explosions de thorax, des aliens qui muent très vite, des projections d'acide, une attaque dans la douche, une créature suivie par un tracker dans des couloirs, une bagarre dans un hangar à engins spatiaux, du gore et de la peur...
. Même sans surprises, compte-tenu de toutes ces citations, le récit tient en haleine. Les incohérences dans l'attitude des personnages sont peut-être un peu moins saillantes que dans Prometheus, mais, les personnages (peu développés vu leur nombre : j'ai d'ailleurs eu du mal à vraiment faire le compte des 15, au fil de leurs morts ou de leurs survies) n'ont guère plus d'intelligence que dans un slasher movie lambda....En tout cas, tandis que le spectateur voit venir les problèmes, les personnages sont bien moins forts...Ridley Scott et spoiler: David
sont les maîtres du jeu, et les personnages ne sont au final guère plus qu'utilitaires...En ce moment, je suis abonné aux films fondamentalement pessimistes : spoiler: à croire que la fin cruelle détrônerait le happy end dans les poncifs d'hollywood...

On est a des années lumière des 4 premier épisode. Ridley scott avait mit une ambiance flippante dans le premier opus. Là, dans cette opus tout est oublié. Il se contente de beaucoup de dialogue pour expliquer la création de cet alien. A oublier très vite.

tres bonne duite de prometeus avec toutes les explications donnés pour répondre a nos questions restées en attente

"Alien: Covenant" est le sixième film de la saga "Alien". Il s'agit d'une suite de "Prometheus" (2012) et d'un préquelle d'"Alien, le Huitième passager" (1979).

Disons-le encore plus obscurément. "Alien: Covenant"est à l'univers d'"Alien" ce que l'australopithèque est à la théorie de l'évolution : le chaînon manquant.
On avait laissé à la fin de "Prometheus" Elisabeth Shaw (Noomi Rapace) et son humanoïde (Michael Fassbender) en bien mauvaise posture. Que s'est-il passé pendant les trente années qui s'écoulent jusqu'au débarquement sur la planète LV-426 des sept astronautes du cargo Nostromo, parmi lesquels le lieutenant Ripley (Sigourney Weaver) et son désormais légendaire débardeur ?

Près de quarante ans après avoir tourné Alien, le Huitième passager, Ridley Scot veut boucler le boucle. Pas sûr que l'obnubilation du réalisateur de "Blade Runner", "Thelma et Louise" ou "Gladiator" à ressasser ses vieilles lubies soit couronnée de succès. Car, à trop vouloir mettre les points sur les i, "Alien: Covenant" dissipe le mystère qui entourait les xénomorphes et en faisait l'intérêt.

"Alien: Covenant" se présente comme une synthèse maladroite des grands thèmes de la science-fiction. Premier thème typiquement asimovien : l'intelligence artificielle et l'impossibilité d'en contrôler les errements. On pense à Hal dans "2001, Odyssée de l'espace", à "Blade Runner" (signé par Ridley Scott) mais aussi au premier Alien dont l'un des astronautes était (déjà) un humanoïde (interprété par Ian Holm). Deuxième thème : la jungle mystérieuse et dangereuse. On pense à "Jurassic Park", à "King Kong", à "Predator". Il faut aussi évoquer, sans déflorer le sujet, la figure mystérieuse découverte au sein de cette jungle hostile, qui n'est pas sans rappeler le personnage du colonel Kurz dans "Apocalypse Now". Dernier thème, celui même qu'avait si brillamment inventé le premier Alien : le "survival movie" claustrophobe dans une navette spatiale ("In space, no one can hear you scream").

Le problème de "Alien: Covenant" est qu'il ressemble moins à une synthèse sublimée de tous ces genres qu'à un patchwork de bric et de broc. Il fera peut-être la joie des vidéastes qui enfileront l'espace d'une nuit les six (sept ? huit ?) épisodes de la saga. Il a hélas pour les spectateurs de cinéma moins d'intérêt que les épisodes précédents qu'il se contente de recycler.

J'ai trouvé que ce film était très bien réalisé, mais son scénario était peu convaincant. Les personnages sont tous des brêles, du gâteau pour n'importe quelle bête hostile du cosmos.